Contexte historique

 

Le carré d’infanterie à 4 rangs

Pour se protéger des charges de cavalerie, l’infanterie se forme en carré sur 2 ou 6 rangs avec des canons aux angles, à l’intérieur ou à l’extérieur. A l’intérieur, bléssés, état major, drapeaux, réserve d »hommes, munitions, nourriture, chevaux sont protégés. un tir par roulement forme un mur de feu difficile à franchir pour les assaillants.

Diorama réalisé par Jean-Pascal SOTGIU

visible au Musée de la figurine de Tulette (Tulette : site de la commune)

 

ARCOLE (15-17 novembre 1796)

Les autrichiens du général Alvinzi tiennent le pont. La tentative Française du général Augereau de franchir le pont échoue. Bonaparte , drapeau en main s’élance à son tour sous une une grêle de balles. Mitrion se fait tuer en le protégeant. Bonaparte tombe dans les marais et ne doit la vie qu’à ses soldats. L’image de Bonaparte , drapeau en main et du tambour d’Arcole resteront pour la postérité.

Diorama réalisé par Jean-Pascal SOTGIU

visible au Musée de la figurine de Tulette (Tulette : site de la commune)

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La grande armée en marche

La Grande Armée est l’armée impériale de Napoléon Ier de 1804 à 1814 et pendant l’épisode des Cent-Jours en 1815. Napoléon en occupe personnellement la tête. Napoléon organise la levée de 185 000 hommes durant le Consulat et plus de 2 millions de soldats durant l’Empire, soit 36 % des mobilisables et 7 % de la population totale (à titre de comparaison, un siècle plus tard, la Première Guerre mondiale mobilise 8 millions d’hommes et 20 % de la population totale).

La grande armée en marche au passage d’une rivière.

Diorama au 1/72 (figurines HAT) réalisé par Serge CHASSIN

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Le verrou de Hoff (6 février 1807)

Les russes du Général Bennigsen prennent position dans le village de Hoff, tout en retraitant. Après plusieurs tentatives de la cavalerie Française, les cuirassiers de général Haupoul investissent le village en chassant les Russes

Diorama réalisé par Jean-Pascal SOTGIU

visible au Musée de la figurine de Tulette (Tulette : site de la commune)

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La bataille d’Eylau en Prusse (8 février 1807)

L’attaque du cimetière d’Eylau

Vers 11h, avant la charge des 80 escadrons pour contrer l’attaque des grenadiers russes qui se dirigent vers le cimetière, Napoléon donne l’ordre aux grenadiers à pied de la garde ( une première dans l’histoire du Premier empire) de donner l’assaut sans tirer et de charger à la baïonnette. Les russes sont alors stoppés et refoulés.

Diorama réalisé par Jean-Pascal SOTGIU

 

L’attaque du cimetière d’Eylau

Diorama réalisé par Norbert RICHEM

 

La charge du colonel Chabert à Eylau

Diorama réalisé par Serge CHASSIN

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FRIEDLAND (14 JUIN 1807)

La bataille de Friedland () a vu l’armée française sous le commandement de Napoléon Ier s’imposer de manière décisive face à une armée russe dirigée par le comte Von Bennigsen. Elle eut lieu sur le territoire de Friedland, appelée depuis 1945 Pravdinsk, exclave de Kaliningrad, à environ 43 km au sud-est de Königsberg (depuis 1945 Kaliningrad).

La bataille marqua la fin de la guerre de la Quatrième Coalition (1806-1807), au cours de laquelle les monarchies européennes se liguèrent contre la France napoléonienne. Après près de 23 heures de combats, l’armée française se rendit maîtresse du champ de bataille, abandonné par une armée russe se retirant dans le chaos le plus complet au-delà de la rivière Alle, où nombre de fuyards se noyèrent. La conséquence directe de cette bataille fut la signature des traités de Tilsit, le 7 juillet 1807, faisant des deux nations des alliés après deux ans de guerre.  Plusieurs historiens considèrent la bataille de Friedland comme l’une des plus brillantes victoires de Napoléon, à l’image d’Austerlitz. En effet, il a rarement pu défaire une armée de façon aussi totale qu’à Friedland. De plus, Friedland et Tilsit sont souvent considérés comme coïncidant avec l’apogée de l’Empire français. En effet, à l’automne 1807, Napoléon se lance dans l’invasion du Portugal, qui mènera l’Empire dans le « bourbier » espagnol.

 

La division des Grenadiers réunis d’Oudinot est à l’avant-garde de l’Armée

Diorama réalisé par Norbert RICHEM 

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SMOLENSK (17 Aout 1812)

Depuis presque le début de la campagne de Russie, Napoléon et sa Grande Armée sont engagés dans des combats et s’épuisent à poursuivre les Russes. Lors des affrontements, ces derniers engagent une brève défense avant de se retirer. Afin d’obliger l’ennemi à se confronter à lui, Napoléon conçoit la manœuvre de Smolensk pour essayer de balayer les troupes russes et les défaire une bonne fois pour toutes. L’intense bombardement d’artillerie provoque de nombreux incendies, et la majeure partie de la ville brûle à la tombée de la nuit.

Techniquement, la bataille de Smolensk est une victoire pour Napoléon. Il a pris la ville, et n’a pas subi autant de pertes que ses ennemis. Cependant, la façon dont la bataille a été conduite va avoir de grandes conséquences. En raison d’une chaîne d’approvisionnement défaillante, les Français manquent de nourriture. Smolensk eût été une source utile d’approvisionnement si elle avait été prise intacte.

 

Bivouac avant la bataille

Diorama réalisé par Norbert RICHEM 

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La Moskova: La grande redoute ( 7 Septembre 1812)

A 125kms de Moscou, a lieu la première grande bataille de la campagne de Russie. Napoléon ordonne un nouvel assaut contre la grande redoute. Le Général Caulaincourt donne l’assaut final à la tête des cuirassiers du Général Wathier mais meurt pendant l’assaut touché par un boulet de canon. La redoute est prise et les Russes se replient.

Diorama réalisé par Jean-Pascal SOTGIU

visible au Musée de la figurine de Tulette (Tulette : site de la commune)

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La Moskova : Etat major Français

La maison militaire de l’Empereur ou quartier général impérial est chargée de la sécurité de Napoléon Ier et de l’assister dans le commandement en chef de la Grande armée, notamment en transmettant ses ordres. C’est en campagne ou sur le champ de bataille que prend tout son sens l’existence de cette maison militaire, et pour cause. Les officiers et les soldats qui la composent accompagnent l’Empereur partout.

Diorama réalisé par Stéphane ROBERT

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La retraite de Russie (octobre-novembre 1812)

Pour Napoléon, Moscou est synonyme de déconvenue : le tsar Alexandre refuse de prendre contact avec lui. Il décide de ne pas passer l’hiver dans la ville conquise, de peur d’être coupé de ses arrières. À son départ, le , la Grande Armée est désordonnée après ce temps de relâche, qui entame sa discipline et sa cohésion. Il en va même ainsi pour les officiers qui ne veillent pas assez à l’équipement des hommes et des chevaux (vêtements appropriés au rude climat de la Russie, fers à crampons pour les montures). Les hommes se déplacent dès lors en bandes peu disciplinées allant jusqu’à pratiquer le pillage et le vol de vivres sur la route du retour.

Diorama réalisé par Alain BARNIAUD

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BATAILLE DE REIMS (13 mars 1814)

Après la retraite de Russie et après la bataille de Leipzig, les alliés envahissent la France. Avec quelque 70 000 hommes contre un million d’hommes pour les armées alliées, Napoléon a peu de chances de les contenir, mais remporte toutefois quelques victoires. Au début de 1814, les coalisés avancent jusqu’à Troyes et Laon. La Champagne est ravagée mais Napoléon les arrête le 14 mars à Reims. La route vers Paris est ouverte malgré cette victoire tactique, la Champagne est occupée et la ville de Reims gouvernée par un prince russe.

 

Rassemblement de la garde impériale secondée par les lanciers polonais et le 10ème hussard

Diorama réalisé par Alain BARNIAUD

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WATERLOO  LA HAIE SAYNTE (10 juin 1815)

Ferme fortifiée sur la route de Bruxelles où se sont retranchées les Anglo-Hanovriens. A 13h30, l’empereur donne l’ordre au Maréchal NEY de s’emparer de cette ferme. Après plusieurs assauts meurtiers, les Français l’occupent mais trop tardivement pour changer le cours de la bataille de Waterloo. Les Prussiens étant déja à Placenoit.

 

Diorama réalisé par Jean-Pascal SOTGIU

visible au Musée de la figurine de Tulette (Tulette : site de la commune)

Diorama réalisé par Alain PAGLIARI

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