LA CROISIERE NOIRE

La croisière noire est une expédition automobile qui traversa le continent africain du Nord au Sud entre le  et le . Elle est mise sur pied par André Citroën afin de mieux faire connaître sa marque et d’ouvrir une ligne régulière motorisée traversant le continent africain. Au-delà du simple aspect publicitaire, il s’agit également d’une expédition à portée politique, culturelle et scientifique. La croisière noire supplée ainsi le projet stagnant du « Transsaharien » en ayant recours, comme le fait remarquer André Citroën en 1925, à des investissements plus faibles au départ et sur une moindre durée.

Un diorama

L’expédition permet à 8 autochenilles Citroën P4T, équipées du dispositif de propulsion Kégresse-Hinstin avec bandes de roulement en caoutchouc, de parcourir 20 000 km à travers l’Afrique. Elles se différencient néanmoins des autochenilles de série par quelques perfectionnements pour s’adapter aux divers climats du contient africain. En particulier, le refroidissement du moteur est modifié pour résister au climat tropical. Un récupérateur de vapeur placé au-dessus du radiateur et des éléments latéraux disposés légèrement en oblique sous le carrossage doublant la surface de refroidissement sont adjoints. La transmission est désormais à six vitesses au lieu de trois normalement et le différentiel comporte un blocage, à la manière des quatre roues motrices. Enfin, la garde au sol est augmentée d’environ 2 cm.

 

Diorama réalisé par Claude BLANC

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LA CROISIERE JAUNE

Dans les années 30, l’automobile en était encore à sa période héroïque. Le constructeur Français André Citroën conçut l’idée d’un raid automobile à travers tout le continent asiatique, susceptible de prouver la résistance des voitures qu’il fabriquait. Ce raid en autochenilles Citroën Kegresse C 17 à travers plusieurs déserts et sur les sommets de l’Himalaya, devint une véritable épopée. Les machines comme les hommes y furent soumis à d’extraordinaires épreuves

Un diorama

Ainsi, le 20 juillet 1931, au coeur de l’Himalaya, entre Godaï et Astor, le sentier s’effondre sous la chenille gauche du véhicule de commandement « Le scarabée d’or » piloté par Cécillon, qui demeure en équilibre au dessus du vide. Il faudra 5 heures d’efforts aux membres de la caravane pour remblayer la piste pierre après pierre, avant de dégager l’autochenille.

Diorama réalisé par Jean-pierre MULLER (Montbrison Maquette Club)

 

 

Diorama réalisé par Jean-françois MULLER 

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