Contexte historique

 

BOMBARDEMENT

 

BREGUET 14

Le Breguet 14 continue à être largement utilisé après la guerre par la France. En 1919, neuf escadrilles (trois de Breguet 14 A2 et six de Breguet 14 B2) sont envoyées en Allemagne, avec l’armée du Rhin.

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D’autres appareils rejoignent l’aéronautique maritime en attente du Levasseur PL 4, bien qu’il soit non appontable. Les Breguet 14 A2 arriveront en 1922 et seront en service jusqu’en 1930 dans les centres d’entraînement, à Rochefort, Saint-Raphaël, Hourtin et Bizerte.

Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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BREGUET 16

Entré en service en 1921, il est utilisé pour remplacer les vieux bimoteurs Farman F.50, dans le rôle de bombardier de nuit. Certains des 200 avions construits, ont été déployés en Syrie et au Maroc. Le constructeur Bréguet a également réussi à vendre une partie de la production aux forces aériennes de la Chine et de la Tchécoslovaquie.

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Le Bréguet 16 fut employé, par le commandant Joseph Vuillemin et par le lieutenant Chalus, pour le premier voyage à travers le Sahara, en plusieurs étapes, de Villacoublay à Tombouctou en février-mars 1920.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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AMIOT 143

Au moment où naissait une Armée de l’air autonome, le gouvernement français s’intéressait fortement au concept d’avion polyvalent inventé par le général italien Giulio Douhet : ce multiplace de combat devait assurer les missions de bombardement de jour comme de nuit ou de grande reconnaissance. Cet avion « trois en un » coûtait beaucoup moins cher et les crédits alloués à l’Armée de l’air naissante étaient maigres. Ainsi, fin 1928, le STAé lança un programme de multiplaces de combat (M4) pour assurer le remplacement des bombardiers Lioré et Olivier LeO 20 et Farman F.60 datant de la fin de la Première Guerre mondiale

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Les 4 premiers appareils de série furent livrés en  et 39 avaient été pris en compte par l’Armée de l’air fin décembre. Ces appareils permirent de remplacer à Chartres les LeO 20/206 du GB III/22 dès septembre 1935 puis du GB I/22 en . Les 73 appareils commandés en  furent livrés entre avril et . Fin 1936, l’Amiot 143 équipait donc les GB III/12, III/21, I/22, II/22, I/34, I/35.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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MARCEL BLOCH MB.131

Dès 1935, réalisant que le concept BCR (bombardement, combat, renseignement) conduisait à une impasse, Marcel Bloch fit redessiner le bimoteur Bloch MB.130. Devenu simplement quadriplace de bombardement et de reconnaissance, le MB.131 affichait une aérodynamique nettement améliorée avec un fuselage entièrement nouveau tout en conservant les moteurs Gnome et Rhône 14 Kirs/Kjrs. L’Armée de l’air passa commande de 40 appareils le  sans attendre le début des essais.

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Bien que pouvant théoriquement emporter 800 kg de bombes, le MB.131 fut confiné aux escadrilles de reconnaissance en raison de performances relativement médiocres. Ici, un exemplaire utilisé comme remorqueur de cibles.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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MARCEL BLOCH MB.200

Conscient du problème de son parc périmé, le ministère de l’Air avait lancé dès 1932 un programme de bombardier de nuit de cinq places (BN5). Deux projets furent retenus, le quadrimoteur Farman 221 et un bimoteur quadriplace proposé par la jeune Société des avions Marcel Bloch. Dans la lignée des trimoteurs coloniaux MB.70 et MB.120, le Bloch MB.200 se présentait comme un monoplan entièrement métallique à aile haute reposant sur un train d’atterrissage classique fixe à large voie, équipé de deux moteurs en étoile Gnome & Rhône 14 K. Situé au-dessus du bord d’attaque de l’aile, le poste de pilotage offrait une excellente visibilité. Le fuselage, de section rectangulaire, logeait une soute ventrale et trois postes de tir équipés chacun d’une mitrailleuses Darne de 7,5 mm : une tourelle avant servie par le bombardier, une tourelle dorsale et une gondole ventrale semi-escamotable surnommée ‘la baignoire’.

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210 MB.200 furent livrés à l’Armée de l’Air. Les premiers exemplaires furent livrés fin 1934 à une escadrille du GB II/22. 32 appareils avaient été livrés au , permettant le rééquipement des GB I/12, II/12 et de compléter la dotation du GB II/22. On comptait 12 groupes de bombardement équipés sur ce matériel fin 1935 et 10 le 26 décembre 1936. Dès 1937 le remplacement des MB.200 par les MB.210 débutait mais on comptait encore 92 MB.200 en première ligne à la Mobilisation française de 1939, répartis au sein de 7 groupes.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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MARCEL BLOCH MB.210

La mise en service de ce bimoteur fut laborieuse. Les premiers appareils de série furent livrés en au GB II/21. Quatre nouveaux groupes furent transformés en 1937 (GB II/21, II/19, I/12 et II/12), mais les accidents se multiplièrent : plusieurs appareils s’écrasèrent au décollage à la suite de problèmes de surchauffe de moteur, ou à l’atterrissage, les équipages maitrisant mal l’utilisation des hélices à pas variable et se présentant trop vite.  Finalement re-motorisés avec des Gnome et Rhône 14N , l’appareil se révéla sain, et 100 exemplaires supplémentaires furent livrés en 1938, permettant le rééquipement des GB II/23 et I/51. Déjà dépassé, c’est pourtant cet appareil qui allait composer l’ossature du bombardement français à la Mobilisation, 238 exemplaires équipant 12 des 33 groupes de bombardement.

Une maquette

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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POTEZ 540

Le Potez 540 est un multiplace de combat français de l’entre-deux-guerres, qui symbolise l’application à la française des théories du célèbre général italien Giulio Douhet. Utilisé durant la guerre civile espagnole par une escadrille internationale commandée par André Malraux, il était encore employé au début de la Seconde Guerre mondiale par l’armée de l’air française comme avion de reconnaissance.

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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BREGUET 27

Le Breguet 27, appelé également Breguet 270, est un avion de reconnaissance et de bombardement léger français des années 1930. Il fut retiré du service au début de la Seconde Guerre mondiale. L’armée de l’air française a commandé 85 Breguet 270 en 1930. En 1932, 45 Breguet 271, avec un moteur plus puissant de 650 ch et une charge d’emport plus lourde ont été commandés. Les anciens Breguet 270 ont été modifiés pour le transport de personnalités. Trois groupes aériens d’observation de l’armée de l’air française sont encore équipés de ces avions au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en . Largement surclassé par les chasseurs allemands, il est rapidement retiré du front après avoir subi plusieurs pertes.

Deux maquettes

Maquette DUJIN au 1/72 réalisée par Alain DELIGNY

 

Maquette AZUR au 1/72 réalisée par Philippe FOULON

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POTEZ 25 TOE

Le Potez 25 est un sesquiplan monomoteur d’observation et de bombardement français conçu en 1924 par la société des Aéroplanes Henry Potez. Le prototype est assemblé en 1924 et présenté à la 9e Exposition internationale de l’aéronautique, au Grand Palais de Paris, du 5 au 21 décembre 1924.

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Exemplaire fourni à la marine à la flotille 3S5

Maquette réalisée par Bruno LANGANAY

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CHASSE

DEWOITINE D.27

En 1926, l’Armée de l’Air lança le programme C1 destiné à lui procurer un chasseur léger. Dewoitine proposa son D.27, un chasseur monoplan à aile parasol. Bien que reprenant la structure de ses modèles précédents, il se distinguait par une aérodynamique soignée. Il était propulsé par un Hispano-Suiza 12Mb de 500 cv, à 12 cylindres en V, et était armé de deux mitrailleuses synchronisées de 7,7 mm. Mais en janvier 1927, Dewoitine fit faillite et il s’installa en Suisse. La firme EKW s’occupa de la construction du prototype, qui prit l’air le 3 juin 1928. La Suisse procéda à l’évaluation du prototype fin 1928 en même temps que son concurrent, l’AC-1 d’Alfred Comte. Fin 1929, ils furent adoptés par la Suisse comme avion de chasse.

Une maquette

Exemplaire de présentation de Marcel DORET, grand as de la voltige aérienne

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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DEWOITINE D500

Le programme de chasseur monoplace (C1) de 1930 est destiné au remplacement des avions NiD.622. Le STAé réclame un chasseur capable de voler à plus de 350 km/h, doté d’un train d’atterrissage fixe et d’un cockpit ouvert. Cette dernière demande est censée favoriser la visibilité au combat, mais paraît déjà désuète.

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Le Dewoitine D.500 est mis en service en mars 1935. Si l’avion fait sensation à son apparition en 1932, il est rapidement dépassé par l’évolution des techniques entre 1934 et 1936. Les hélices à pas variable en vol, les cockpits fermés, les trains d’atterrissage rétractables et les ailes à forte charge alaire deviennent alors la norme.

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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DEWOITINE D510

Les D.510 sont mis en service en novembre 1936 au GC II/1, suivi du GC I/1. Le GC II/1 transfère à l’Aéronautique navale 15 D.510, qui forment à Cuers le 1er décembre 1939 l’escadrille AC3. Ces unités reçoivent une production totale de quatre-dix-vingt exemplaires. Ces avions sont retirés progressivement de la première ligne à l’arrivée des Morane-Saulnier MS 406 en octobre 1939 puis des Bloch 152 en novembre 1939. Ils sont affectés dès lors à des unités de seconde ligne ou d’entraînement, sous le terme d’avions de « transition ».

Une maquette

Appareil de la 3ème escadrille du GC/II8. Cette unité a échangé ses vieux Morane 225 seulement en Juillet 1938

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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LOIRE 46

Destiné à remplacer les Nieuport-Delage NiD.629 de la 6e Escadre de Chasse, les Loire 46 arrivèrent donc en escadrilles à la mi-. La prise en main ne posa pas de problèmes majeurs aux pilotes, même si le monoplan décrochait facilement et si le train d’atterrissage se révéla fragile. Le moteur posait plus de problèmes.

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Le Loire 46 ne fit qu’une courte carrière en première ligne, la 6e Escadre étant rééquipée de Morane-Saulnier MS.406 entre  et . 4 exemplaires furent alors conservés par l’École de Tir de Cazaux, les autres stockés, puis transférés en  aux centres d’instruction. En 1940 ils servaient pour l’instruction au tir des pilotes polonais.

 

Maquette réalisée par Bruno LANGANAY

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 MORANE SAULNIER MS.225

Le Morane-Saulnier MS.225 fut produit en quantités limitées, en vue de servir de machine de transition dans l’attente des premiers chasseurs monoplans à aile basse, cet appareil fut avec le Nieuport-Delage 629, le premier chasseur français en service doté d’un propulseur compressé.

Une maquette

Les MS.225 de l’armée de l’air servirent dans ces unités: la 7e escadre de chasse de Dijon et dans 2 escadrilles de la 42e escadre, basée à Reims. Ils devaient être retirés des premières lignes entre 1936 et 1937. L’appareil vola également au sein de l’escadrille 3C1 de l’Aéronavale, implantée à Marignane, cette formation passant à l’Armée de l’air, où elle devint le groupe de chasse II/8, au début de 1936.

 

Le GC 1/7 de Dijon a formé une patrouille acrobatique de 1934 à 1938 sur MS 225 . Suite à leur succès, les avions ont été transférés à la patrouille d’etampes en remplacement de leurs MS 230.

Maquettes 3D PRINTED crées et réalisées par Denis VAN BRUSSEL

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MORANE SAULNIER MS.230

Le Morane-Saulnier MS.230 est un avion biplace d’entraînement et de perfectionnement français de l’entre-deux guerres. Ce monoplan parasol fut le principal avion d’entraînement militaire français de son époque, mais aussi un appareil largement utilisé par l’aviation civile.

Des maquettes

Utilisé également pour l’instruction au tir ou les liaisons, il était encore largement répandu dans les écoles en  et équipait toujours en 1940 les Écoles Élémentaires de pilotage et les Écoles Auxiliaires de Pilotage.

Maquette HELLER au 1/72 réalisée par Jean-Emmanuel LOISELEUX

 

En 1931, le capitaine Édouard Amouroux et les adjudant-chefs Dumas et Carlier  fondent une patrouille acrobatique sur Morane-Saulnier MS.230 qui sera baptisée Patrouille d’Étampes et est l’ancêtre de la Patrouille de France. La Patrouille d’Étampes rejoint la base de Salon-de-Provence en 1937, et devient la Patrouille de l’École de l’air.

Maquette réalisée par Jean-François MULLER

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NIEUPORT DELAGE NiD 622

Dès sa création en 1933, l’armée de l’air française fit du remplacement des sesquiplans Nieuport une priorité. 60 Dewoitine D.500/501 furent commandés fin  et 190 supplémentaires à partir d’. Pourtant le  l’armée de l’air disposait encore de 375 NiD.62/622 et 48 NiD.629 sur un total de 762 monoplaces de chasse. 15 escadrilles sur 35 volaient donc encore sur ce matériel périmé, soit 1 escadrille de NiD.622 à la 1re escadre (Villacoublay), 4 à la 2e escadre (Tours), 2 à la 5e escadre (Lyon-Bron), 2 à la 7e escadre (Dijon-Longvic) et les deux escadrilles du Groupe de chasse de Tunisie (Sidi-Ahmed). Les 4 escadrilles de la 6e escadre (Chartres) étaient équipées de NiD.629, rapidement remplacés par des Loire 46. Progressivement remplacés par du matériel plus moderne, les NiD.622 furent transférés aux Cercles aériens régionaux, formés en  pour assurer l’entraînement des pilotes de réserve et remplacés par les Groupes aériens régionaux en 1936. Malgré une succession de plans de réarmement, l’armée de l’air disposait toujours de 153 NiD.622/629 au début de la Seconde Guerre mondiale : 39 équipaient des unités en Afrique du Nord, 109 les escadrilles régionales de chasse et 5 étaient dans les dépôts.

Une maquette

Maquette réalisée par Philippe FOULON

 

Les trois escadrilles de chasse de l’Aéronavale dite de « coopération maritime » furent  aussi transformées sur le nouvel appareil.
L’avion représenté porte la décoration de l’escadrille 3C2, unité qui voit le jour en mars 1932 sur NiD 62. Elle perçoit ses NiD 622 l’année suivante alors qu’elle est basée à Marignane. Située à proximité de l’Etang de Berre, l’unité est bien entendu chargée de surveiller le ciel au dessus d’une des plus importantes base aéronavale de l’époque.
En janvier 1936, les 3C1, 3C2 et 3C3 furent transférées à l’Armée de l’Air pour constituer la 8ème escadre de chasse.

Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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SPAD 51c1

Il fut développé en 1924 pour répondre à un besoin  de remplacer le Nieuport-Delage NiD.29 obsolète. Dessiné par André Herbemont, ingénieur de la société Blériot Aéronautique, le S.51 partageait sa configuration de base avec les autres avions de l’époque, un biplan avec une aile supérieure en flèche et une aile inférieure droite, jointes par des entretoises en forme de « I ». Le prototype du S.51 fut rejeté par les autorités françaises, mais les versions révisées trouvèrent des clients à l’export comme l’armée de l’air polonaise, qui en acheta 50 exemplaires, ou les armées de l’air turque et soviétique qui en acquirent chacune un exemplaire. 

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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SPAD 510

Ce fut le dernier chasseur biplan mis en service dans l’armée de l’air française. Il disposait d’un équipement pour vol de nuit et de la radio. Pour autant, il était maniable, et parut brillant aux mains d’excellents pilotes.

Une maquette

En mai 1940, il n’était plus qu’en service dans les écoles

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

 

n°26 matricule N204 de la 1ere Escadrille du GCI/7 à Dijon-Longvic, en juin 1938

Maquette réalisée par Jean-Marc POINCIN

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AERONAVALE

 

CAMS 37 A

Dès octobre 1928, les premières unités reçoivent le nouvel appareil, que ce soit à terre (Escadrille 4S1 à Caruba) ou embarqué (Croiseurs Tourville et Cuirassé Edgard QUINET); A partir de Novembre 1930, le CAMS 37 équipera également une Escadrille en Indochine. Au déclenchement du conflit, en 1939, le CAMS 37 est démodé et il est donc logiquement affecté à l’Entrainement ou à des taches de servitude. Pourtant, deux nouvelles unités, les 2S-S et 2S-4, seront créées à la mobilisation et seront équipées de vieux CAMS 37… Ils réaliseront des patrouilles côtières et des missions de surveillance.

Une maquette

En 1929, les essais de lancement du Cams 37A ont été menés sur la catapulte de la société Penhoët in sur une des diggues de Saint Nazaire

Maquette AZUR au 1/72 réalisée par Alain DELIGNY

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LEVY HB2

Cet appareil était un hydravion de patrouille construit à patir de la cellule du Georges 280 hp de Renault. En 1922, quelques appareils furent mis en service au Centre d’Aviation Maritime (CAM) de Brest où ils servirent jusqu’en 1924, année où ils furent remplacés par des Farman Goliath

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Maquette  au 1/72 réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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LEVASSEUR PL.101

C’est en 1928 que l’avionneur Pierre Levasseur commença à travailler sur un avion de reconnaissance destiné à servir depuis le porte-avions français. Désigné PL.10 celui-ci devait pouvoir être aisément lancé depuis le bâtiment de guerre, réaliser sa mission, et y revenir. Mais surtout il devait avoir la capacité d’être aisément stocké dans les hangars du navire. Levasseur devait donc développer un biplan doté d’une voilure repliable. À l’instar de ses autres machines l’ingénieur français eut l’idée de mélanger la technologie des avions et celle des hydravions à coque afin de réaliser son PL.10.

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30 exemplaires du PL 10 ont été achetés par l’Aéronavale française, entrant en service à bord du Béarn en 1931, sous la désignation R3b. En 1935 ils ont été remplacés par 30 nouveaux exemplaires d’une variantes améliorées PL 101.

Maquette  au 1/72 réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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POTEZ 452

La marine nationale française a commandé dix exemplaires de ces aéronefs en 1935, et six de plus en 1936 . Construit dans l’usine CAMS de Sartrouville, le premier Potez 452 de série prit l’air sur la Seine le 

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En 1936 les Potez 452 furent mis en service aux côtés des Gourdou 832 sur le croiseur de 2e classe Lamotte-Picquet puis les croiseurs légers de la classe La Galissonière et sur divers avisos coloniaux : Amiral Chamer, Bougainville, D’Entrecasteaux , D’Iberville, Dumont d’Urville et La Grandière.

Maquette  au 1/72 réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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