SNCASE SE535 « Mistral »

Évolution du De Havilland DH.100 Vampire Mk 5, le tout premier jet de l’armée de l’air, le SE.535 Mistral est construit à Marignane entre 1951 et 1953. Son réacteur, fabriqué sous licence, développe davantage de poussée que le De Havilland Goblin et ses équipements sont français. A partir du n°98, l’avion est équipé d’un siège éjectable. Les 247 Mistral construits équipent l’armée de l’air entre 1952 et 1961. Ils sont notamment utilisés en Algérie pour l’attaque au sol.

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Maquette réalisée par Georges BENAÏS

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DASSAULT « Ouragan »

Le M.D 450 Ouragan, mis au point par les ingénieurs de Marcel Dassault, est le premier chasseur à réaction français construit en série. Le premier de trois prototypes effectue son vol le 28 février 1949, piloté par Constantin Rozanoff. A partir de novembre 1950, ils sont rejoints aux essais par treize appareils de pré-série effectuent leurs essais. Le premier exemplaire de série vole le 5 décembre 1951 et un total de 350 exemplaires est livré à l’Armée de l’Air, dont 185 financés par le programme d’aide militaire américain.

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Maquette réalisée par Henri GAUDART

 

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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NORTH AMERICAN F86D « Sabre Dog »

Basé sur le chasseur de jour F-86 Sabre du même constructeur, le F-86D était en fait assez différent et ne possédait que 25 % de parties communes avec les autres versions du Sabre. Il était doté d’un fuselage plus grand, d’un moteur plus gros possédant une postcombustion et d’un radôme de nez caractéristique abritant un radar d’interception, alors que les premiers F-86 n’en possédaient pas.

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L’Armée de l’air reçut 62 F-86K produits par Fiat entre 1956 et 1957, assignés aux escadrons 1/13 Artois, 2/13 Alpes, et 3/13 Auvergne.

Maquette réalisée par Georges MATHERAT

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NORTH AMERICAN F100 « Super Sabre »

Le North American F-100 Super Sabre fait partie de la première génération de chasseurs supersoniques américains connue sous le nom de Century Series Fighters, au même titre que son équivalent soviétique le Mikoyan-Gourevitch MiG-19 Farmer. Cet avion était surnommé Hun (abréviation de Hundred, « cent » en anglais, en référence à sa désignation « F-100 ») par ses pilotes qui l’appréciaient beaucoup. Construit à plus de 2 000 exemplaires, le F-100 connut une longue carrière et fut utilisé jusqu’en 1982 par la Turquie.

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La France fut le premier pays à l’exportation à recevoir des Super Sabre. Elle reçut les siens dès mai 1958, qui servirent au sein de la 3e et 11e escadre. Alors les plus puissants appareils de l’Armée de l’Air, ils furent dédiés à la frappe nucléaire. Certains furent déployés en Allemagne, puis dans les anciennes bases de l’OTAN après 1967. Un escadron fut formé à Djibouti. Ils furent retirés en 1980. 

Maquette réalisée par Henri GAUDART

 

La fin des F100 à Djibouti : A compter de fin décembre 1972, huit Super Sabre formèrent la dotation du 4/11 Jura, cinq F-100 (dont un F-100F) provenaient du 3/11, deux F-100D venaient du 2/11, et un du 1/11. 

Maquette réalisée par Rodolphe GIRE

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REPUBLIC F84G « Thunderjet »

Partant du P-47, un chasseur lourd de la Seconde Guerre mondiale, Republic étudia une version à réaction, puis dessina un nouvel avion. Celui-ci, dénommé XP-84, fit son premier vol le 18 février 1946. Il fut suivi par 4 454 F-84, dans des versions appelées de A à G (sauf F), ayant tous une aile droite et la même ligne, mais des réacteurs et des équipements différents. Les trois-quarts d’entre eux furent fournis par les États-Unis à leurs alliés, dans le cadre du programme d’assistance mutuelle pour la défense. En effet, à cette époque, la guerre de Corée battait son plein et la guerre froide sévissait ailleurs.

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En mai 1951, la France reçut les premiers de 46 F-84E et 316 F-84G des mains du Général Eisenhower. Ils équipèrent jusqu’à 15 escadrons de l’Armée de l’air, sans oublier la « Patrouille de France » en 1953. Ils servirent jusqu’en 1957, date à laquelle ils furent remplacés par des F-84F et RF-84F de même provenance. Il est à noter que les F-84 étaient révisés à Toulouse par la SNCASE.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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REPUBLIC F84F « Thunderstreak »

Le programme du F-84F « Thunderstreak » est retardé jusqu’en 1953 : avec pour cause principale le manque de presses hydrauliques capables de fabriquer les nouvelles ailes puis, suite à des problèmes de mise au point du réacteur, commandes de vol inadaptées aux grandes vitesses et diverses défaillances des systèmes ou de la cellule de l’appareil, etc… Les problèmes ne manquent pas. Il faut attendre mi-1954 pour que tous ces défauts soient corrigés, à l’exception du réacteur qui ne donnera jamais totale satisfaction et restera le gros point noir du « Thunderstreak », entrainant plusieurs interdictions de vol temporaires et provoquant la perte de nombreux appareils.

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La France reçu des F-84-F à partir de 1955 pour remplacer ses Ouragan et F-84 E et G vieillissant 328 Republic F-84 F qui seront répartis dans plusieurs escadres de chasse et d’interception basé en France métropolitaine et en RFA. Ils équiperont 5 escadres de chasse et seront utilisés par l’Armée de l’Air jusqu’en 1965.

Maquette réalisée par Jacques GAUDART

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DASSAULT « Mystère IV »

Le Dassault MD-454 Mystère IV est un chasseur de jour français des années 1950, qui connut une longue carrière en France, où il resta en service jusqu’en 1982. De nombreux exemplaires ont été exportés en Inde et en Israël. Le premier Mystère IV A est réceptionné par la 12e escadre de Cambrai le . C’est sur cette base qu’est formée une première patrouille acrobatique dotée du nouvel avion. Le , douze de ces appareils défilent au-dessus des Champs-Élysées.

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 À partir de la fin 1955, six escadres de chasse sont équipées du Mystère IV A (2e5e7e8e10e et 12e). Il a également équipé les groupes écoles GE 312 et GE 314 ainsi que le CEAM (Centre d’Expérimentations Aériennes Militaires) et le CTB (Centre Technique de Bombardement). De 1957 à 1964, il a été la monture de la Patrouille de France. La fin des livraisons à l’Armée de l’Air intervient le , après la livraison de 242 exemplaires. Les derniers Mystère IV terminent leur carrière à la 8e escadre de chasse de la base aérienne Cazaux, où ils assurent le perfectionnement des futurs pilotes de combat. Leur retrait définitif, après presque 30 ans de service, intervient au mois de , lors de la conversion de la 8e Escadre sur Alpha Jet.

Maquette réalisée par Jacques GAUDART

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DASSAULT « Super Mystère B2 »

Le Super-Mystère B2 (ou SMB2) est l’aboutissement d’une longue lignée de chasseurs issus de la formule du Dassault Ouragan. Premier avion supersonique en palier mis en service dans l’Armée de l’Air française, il est issu d’un développement du Super Mystère B1, équipé du réacteur SNECMA Atar 101 G et il a été construit à un peu moins de 180 exemplaires. Il est aussi le premier avion supersonique à entrer en production de série en Europe de l’Ouest.

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Le SMB2 équipe trois escadres de chasse (5e10e et 12e) à partir de . En , le dernier SMB2 de l’escadron de chasse 1/12 Cambrésis accomplit son ultime vol, clôturant ainsi 19 ans de bons et loyaux services au sein de l’Armée de l’Air.

Maquette réalisée par Jacques GAUDART

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DASSAULT « Mirage III »

C’est le premier avion de combat de conception européenne capable de dépasser une vitesse de Mach 2 en vol horizontal. Le Mirage III a donné lieu à de nombreuses variantes et a rencontré un succès notable à l’export avec huit pays utilisateurs et 870 exemplaires construits (21 pays utilisateurs et 1 401 exemplaires construits si l’on prend en compte les versions désignées Mirage 5). La Suisse, l’Australie et la Belgique l’ont construit sous licence. Israël a réalisé localement des avions basés sur le Mirage 5 (Nesher et Kfir).

Alors que les premiers Mirage ont été livrés au début des années 1960, de nombreux exemplaires étaient encore en service de par le monde au début du XXIe siècle, soit 40 ans plus tard. Ils ont généralement été largement modernisés. En 2020, il est encore en service dans les Forces aériennes pakistanaises, et pour de nombreuses années encore.

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  • MIRAGE IIIB

Maquette réalisée par Henri GAUDART

  • MIRAGE IIIE

Maquette réalisée par Thierry REYMOND

 

50 ans de l’Escadre de chasse 3/3 « Ardennes »

Maquette réalisée par Jean-Marc POINCIN

  • MIRAGE IIIRD

90000h de l’Escadre de chasse 3/33

Maquette réalisée par Jean-Marc POINCIN

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DASSAULT « Mirage F1CR »

Il se distingue des autres avions de la famille des Mirage par l’utilisation d’une aile en flèche, au lieu d’une aile delta. Décliné en version de reconnaissance et version d’attaque, il a été construit à plus de 700 exemplaires, utilisés par onze pays différents. Les Mirage F1 français ont réalisé leur dernier vol à l’occasion du défilé militaire du 14 juillet 2014, néanmoins à cette date, l’avion reste encore en service dans d’autres pays.

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Maquette réalisée par Henri GAUDART

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DASSAULT « Mirage 2000 »

Bien que la formule à ailes delta fasse penser au Mirage III des années 1960 et que le Mirage 2000 soit de taille comparable, il s’agit en fait d’un avion entièrement nouveau, avec une surface alaire plus importante, naturellement instable pour améliorer sa manœuvrabilité et équipé de commandes de vol électriques. Mis en service en 1984, le Mirage 2000 est principalement utilisé par l’Armée de l’air française qui en a reçu 315 exemplaires, tandis que 286 autres ont été exportés vers huit pays différents.

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Maquette réalisée par Henri GAUDART

 

Maquette réalisée par Georges MATHERAT

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DASSAULT Rafale

Le Rafale  est un avion de combat multirôle, développé pour la Marine nationale et l’Armée de l’air françaises, livré à partir du  et entré en service en 2002 dans la Marine. Il équipe également les forces aériennes égyptiennes, qataris, indiennes, grecques et croates et a été commandé par les Émirats arabes unis, l’Indonésie et la Serbie. L’avion est à aile delta et plans canard, à commandes de vol électriques et utilise des éléments de furtivité passifs et actifs ; il est équipé d’un radar à balayage électronique RBE2 et de deux moteurs Snecma M88. Pour la supériorité aérienne, il utilise des missiles air-air et un canon. En bombardement tactique, il utilise des bombes guidées laser, des missiles de croisière, des missiles antinavires et, en bombardement stratégique, un missile nucléaire ASMP-A.

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Maquettes réalisées par Philippe FOULON

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