Contexte historique

 

PANZER III 

La pénurie chronique de chars allemands, qui avait déjà conduit à utiliser les chars tchèques renommés Panzer 35(t) et Panzer 38(t) dès 1939, a empêché les Allemands de retirer le Panzer III des premières lignes en 1943 et bien que totalement dépassé dès le début 1942, on le trouve engagé en masse sur le front de l’est : 83 % des 5 774 Panzer III utilisés pendant la guerre y furent perdus, dont 1 500 à la bataille de Stalingrad ( – ) et même lors de la bataille de Koursk en juillet 1943.

Des maquettes

Char surblindé, équipé de plaques sur le côté pour protéger les chenilles des canons antichars sovietiques

Maquette Tacom au 1/35, réalisée par Yannick BERNARD

 

Version équipée du canon long de 50mm en juin 1942

diorama au 1/72 (char REVELL et fantassins CAESER) réalisé par Serge CHASSIN

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MARDER II 

Dès le début de l’invasion de la Russie, la Wehrmacht ressentit le besoin d’avoir un moyen anti-char mobile qui soit plus puissant que son Panzerjäger I, alors impuissant face aux chars T-34 et KV1. Ils décidèrent alors d’utiliser leurs vieux modèles de chars dépassés comme leur PzKW II, en les réarmant d’un canon de 75 mm ou de 76,2 mm, monté dans une casemate ouverte à l’arrière et sur le dessus, ce qui offrait une protection dérisoire à l’équipage. La superstructure et le châssis étaient le plus souvent issus du Panzerkampfwagen II Ausf F. Cette improvisation donna naissance à la série des Marder II. Entre  et , MAN et Daimler-Benz ont produit 576 Marder II. Tous ces engins étaient destinés aux Panzerjäger Abteilungen dès 1942, le Marder II servira sur tous les fronts jusqu’à la fin de la guerre.

 

Une maquette

Maquette Dragon au 1/35, réalisée par Yannick BERNARD

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TIGRE II (Panzer VI)

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Produit à 50 exemplaires pour le modèle à tourelle « Porsche » et à 439 exemplaires pour le modèle à tourelle « Henschel », ce char était pourvu d’un important blindage ainsi que d’un puissant canon, lui donnant la possibilité de mettre hors de combat tous les chars alliés en service lors des deux dernières années du conflit. Cependant, il accusait en ordre de combat une masse de 70 tonnes tout en étant équipé du même moteur que le char Panther qui lui ne pesait que 45 tonnes, son rapport poids-puissance était donc moindre : il était lent et peu mobile, ne pouvait passer tous les ponts, était extrêmement gourmand en carburant (500 l / 100 km en route et 700 l / 100 km en tout terrain) et devait changer de chenilles avant et après tout transport par rail. Par la volonté d’Hitler, il fut surtout construit pour contrer le terrible IS-2 de l’Armée rouge (URSS).

Maquette Dragon au 1/35, réalisée par Yannick BERNARD

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Sd.Kfz 234/2 « Puma »

Le Sd.Kfz. 234 « Puma » fut produit à 101 exemplaires et est considéré comme le meilleur véhicule de son type de toute la seconde seconde guerre mondiale. Cependant, il apparut à une période du conflit où les forces allemandes étaient sur la défensive, pressées de toute part, et où l’utilité de véhicules de reconnaissance était moindre qu’à l’époque des grandes offensives de l’Axe. De plus, les soviétiques utilisaient comme véhicules de reconnaissance, à cette époque, des chars moyens T 34-85 (blindage frontal tourelle de 90 mm, blindage frontal châssis de 60 mm fortement incliné) qui pouvaient être de très gros problèmes en cas de rencontre fortuite.

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Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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SDKFZ 4/1 Panzerwerfer 42

Environ 300 exemplaires du Sd.Kfz. 4/1 ont été produits à partir de 1943. Ils ont été utilisés principalement sur le front de l’Est et sur le front de l’Ouest, où les Allemands cherchaient à compenser leur manque croissant d’artillerie par des systèmes mobiles et puissants. Leur capacité à saturer une zone avec des roquettes était particulièrement utile pour affaiblir les défenses ennemies avant une attaque.

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Basé sur un camion semi-chenillé Opel Maultier, le Sd.Kfz. 4/1 était certainement le lance-roquettes multiple le plus moderne de la WWII. Blindé et équipé d’un lanceur orientable, il préfigure les lanceurs de notre époque.

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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NEBELWERFER

Lance-roquettes multiple fabriqué en Allemagne au début de la seconde guerre mondiale. Destiné initialement aux tirs d’aveuglement (d’où son nom de « lance brouillard »). Il a été utilisé comme arme de saturation et de destruction des objectifs de grande surface. Il a été d’abord utilisé par les unités d’artillerie allemandes sur le front Est contre les troupes soviétiques. On le retrouvera sur le front de Normandie et en Italie en 1944. Les pièces capturées lors du débarquement ont été mises en dotation dans les groupes d’artillerie d’une division française pour la réduction de la « poche de Royan ».

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Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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RENAULT UE « lance roquettes »

Quarante UE furent modifiées en 1943 en lance-roquettes, équipées de quatre Wurfrahmen 40, rampes de lancement pour roquettes de 28 à 32 cm . Elles furent construits en deux versions, l’une avec les rampes de chaque côté de la coque, l’autre avec une plateforme montée sur l’arrière de la caisse.

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Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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Beute Schlepper T60

Le T-60 était un char léger en service dans l’Armée rouge. Fabriqué à plus de 6 000 exemplaires, il fut capturé en grand nombre par les Allemands lors de premières semaines qui suivirent le déclenchement de l’opération « Barbarossa » le 21 juin 1941. Il rejoignit les rangs de la Wehrmacht sous l’appellation de Pz.Kpfw. 743 (r) (r pour « Rußland »). Il servit comme engin de maintien de l’ordre et dans la protection des lignes de ravitaillement. Certains modèles furent détourellés et furent converti en tracteur d’artillerie et engin de ravitaillement.

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Maquette réalisée par Alain BECK

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PANHARD P204

Les Allemands récupèrent quelques 190 AMD Panhard 178. Cette excellente automitrailleuse de découverte est intégrée dans les effectifs de la Wehrmacht sans autre modification que l’attribution d’une livrée gris-panzer et de croix balkaniques blanches. Les Allemands, contrairement, aux Français équipent ces engins de moyens radio ,

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Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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RENAULT AHR

La majeure partie de la production, très modeste, est destinée à l’armée allemande. Le nombre exact de véhicules produits est inconnu mais des sources estiment qu’environ 1 445 exemplaires auraient été produits plus 2 000 exemplaires pour l’armée allemande entre avril 1941 et mars 1944.

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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Obusier FH18 de 105mm

Il fut mis en service en 1935 et resta le canon standard de l’artillerie de la Wehrmacht durant toute la guerre. Le train de roulement était à bandage plein. On retrouve aussi cet obusier sur les automoteurs tels que le « Wespe ». Les obusiers furent  employés en opérations et ils prouvèrent leur efficacité jusqu’aux  hécatombes de la campagne d’hiver de 1941-1942 sur le front de l’Est. Au moment du dégel, de nombreux obusiers furent perdus : ils étaient trop lourds pour que les véhicules tracteurs disponibles puissent les dégager de la boue.

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Maquette réalisée par Alain BECK

 

Mörser 18 de 210mm

Le Mrs 18 commença à être produit en petit nombre, à partir de 1939, juste avant le démarrage de la Seconde Guerre mondiale. Krupp sous-traita une partie de la production à la firme Hanomag basée à Hanovre. La Wehrmacht annula finalement sa production au profit du 17-cm Kanone 18 (datant de 1940), qui avait une portée deux fois supérieure.

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Maquette réalisée par Alain BECK

 

FH 18 de 150mm

Lors de l’invasion de l’Union soviétique en 1941, il apparut cependant aux allemands que les matériels soviétiques de 152 mm correspondant le surclassaient. Plusieurs tentatives furent faites pour accroitre sa portée, en particulier l’addition de deux puissantes charges propulsives aux six charges habituelles. Cette solution donnait un certain résultat mais entrainait une usure excessive du tube et mettait à l’épreuve le mécanisme récupérateur.

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Maquette réalisée par Alain BECK

 

Artillerie anti chars

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Maquettes réalisées par Alain BECK

 

Canons automoteurs

Un canon automoteur, ou automoteur d’artillerie, est un véhicule qui donne de la mobilité à l’artillerie. Doté d’une grande mobilité grâce à ses roues ou chenilles, il peut accueillir un obusier, un canon, un mortier ou encore un lance-missile/roquette. Les automoteurs sont souvent utilisés pour des séries de tirs indirects de soutien sur le champ de bataille. Par le passé, les automoteurs d’artillerie incluaient les véhicules à feu direct comme le canon d’assaut ou le chasseur de chars. Ceux-ci étaient des véhicules blindés, le premier fournissant un support de feu rapproché, le second étant un spécialiste antichar.

Aujourd’hui, les automoteurs d’artillerie ressemblent superficiellement aux chars mais sont légèrement blindés, trop peu pour survivre à un combat en feu direct. Leur blindage est destiné à protéger leur équipage des shrapnels et armes légères. Beaucoup sont équipés de mitrailleuses pour se défendre contre l’infanterie ennemie.

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Maquettes réalisées par Alain BECK

 

Trains blindés

Un train blindé est un type de train utilisé à des fins militaires en étant doté à la fois d’un armement puissant et de dispositifs de protection élaborés. Apparus avec le développement du transport par voie ferrée au xixe siècle, ils connaissent leur âge d’or dans la première moitié du xxe siècle avant de voir leur usage décliner après la Seconde Guerre mondiale.

Une maquette

Cette portion de train blindé comprend : Une draisine à plateforme antiaérienne , une draisine avec une tourelle de Panzer III et un portechar débarquant un Panzer 38.

Diorama au 1/72 (maquettes Unimodel) réalisé par Serge CHASSIN

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Maquettes réalisées par Alain BECK

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MORTIER LOURD « KARL »

Bien qu’étant automotrices, la mobilité restait leur point faible en raison de leur poids et de leur encombrement, et les déplacements se limitaient à des manœuvres locales. Pour le transport sur longue distance, on uti­lisait le train et une plate-forme spé­ciale. Sur les courtes distances, on démontait l’affût du châssis, et ces deux éléments étaient placés sur une remorque tirée par un tracteur lourd. L’assemblage et le démontage s’effectuaient à l’aide d’une grue mobile spéciale, et le processus res­tait extrêmement difficile. Mais les mortiers Karl n’avaient pas été conçus pour la guerre de mouve­ment, leur rôle consistait à réduire les forteresses, ce qui signifiait une longue approche du site de tir préparée à l’avance et une faible cadence de tir (un tir toutes les dix minutes au maximum)

Une maquette

Le 18 février 1942, «Odin» et «Thor» formant une « Karl-Batteries » furent camouflés dans des positions de tir en vue de l’attaque contre les ouvrages Soviétiques de Sébastopol.

Maquettes réalisées par Alain BECK

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