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Les avions Anglais de 1914 à 1918

CHASSE

AIRCO DH2

Premier monoplace de chasse britannique véritablement efficace, il permit au Royal Flying Corps d’endiguer au printemps 1916 le « Péril Fokker ». Début 1915 il devint évident que le RFC avait besoin d’un chasseur monoplace équipé d’une arme tirant dans l’axe pour le Front ouest. Aucun dispositif fiable de synchronisation de tir à travers le disque de l’hélice n’étant disponible en Grande-Bretagne, Geoffrey de Havilland décida de réaliser un appareil dont l’hélice se trouverait derrière le pilote. Il dessina donc un appareil en bois entoilé similaire au DH.1 mais plus petit, monoplace et armé d’une unique mitrailleuse Lewis de 7,7 mm utilisant des chargeurs ronds de 47 cartouches.

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Première unité de chasse équipée uniquement de monoplaces, le No 24 Sqdn du RFC arriva en France en . Supérieur au Fokker E.III, le DH.2 fut très largement utilisé durant la bataille de la Somme, équipant 6 squadrons de chasse (No 11, 18, 24, 29, 32, 47 Sqdns). En  arrivèrent au front les biplans de chasse Halberstadt D.II et Albatros D.I, qui surclassaient nettement le DH.2, pourtant il faudra attendre  pour que les derniers exemplaires disparaissent du front en France, quelques mois de plus avant leur retrait de Macédoine. Fin 1917 le DH.2 était donc relégué aux écoles, où il servit jusque fin 1918.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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RAF SE5a

Bien que le S.E.5 n’eut pas la notoriété du Sopwith Camel, cet appareil était malgré tout un des avions les plus importants de la Première Guerre mondiale. Il arriva sur le front en mars 1917, à un moment où les Allemands dominaient le combat aérien. Le S.E.5 était un avion très solide et était de ce fait un chasseur idéal. Il était aussi, avec 222 km/h, un des avions les plus rapides de son époque, au même niveau que le SPAD S.XIII.

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En 1918, 21 escadrilles britanniques et 2 américaines étaient équipées de S.E.5. De nombreux As alliés ont volé sur S.E.5, par exemple Billy Bishop, Raymond Collishaw, Edward Mannock et James McCudden. L’as anglais Albert Ball n’avait initialement pas beaucoup d’estime pour cet appareil, mais il a quand même obtenu 17 de ses 44 victoires aériennes aux commandes d’un S.E.5.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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SOPWITH  « Comic »

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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Le « Comic » était une variante du Sopwith « Camel », spécialement conçue pour les missions de combat de nuit . Les canons jumeaux Vickers ont été remplacés par deux canons Lewis sur les montures Foster tirant vers l’avant au-dessus de l’aile supérieure, car le flash de bouche des canons Vickers pouvait aveugler le pilote. La deuxième raison, d’utiliser des fusils Lewis, était de faciliter l’utilisation de munitions incendiaires, en raison du risque de les utiliser dans des armes synchronisées. Pour permettre le rechargement des canons, le pilote a été déplacé d’environ 12 pouces (30 cm) vers l’arrière et, pour compenser, le réservoir de carburant a été déplacé vers l’avant. Il a servi avec les escadrons de défense intérieure contre les raids aériens allemands. Le surnom «Comic» n’était pas officiel et était partagé avec la version de combat de nuit du Sopwith 1½ Strutter .

 

SOPWITH  « Triplane »

Cet appareil était développé à partir du Sopwith Pup et, dans le but d’améliorer ses aptitudes et sa maniabilité, on lui rajouta une troisième aile. Le prototype était prêt en mai 1916. Sa mise en service opérationnelle eut lieu en novembre 1916, mais il fut remplacé par le Sopwith Camel plus performant après seulement un an de service. Au total 152 exemplaires de cet appareil furent construits. Il était certes maniable, mais il était handicapé par un armement trop faible et des performances en vol insuffisantes. Les Allemands reprirent l’idée d’un avion triplan et développèrent le Fokker Dr.I qui connut une carrière plus brillante.

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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OBSERVATION

 

BLERIOT XI

Durant la Première Guerre mondiale, le Blériot XI est décliné en de nombreuses variantes militaires (avion de reconnaissance, avion de chasse, chasseur-bombardier, bombardier, etc.) par l’Armée de l’air française (au moins huit escadrons), et est vendu à de nombreux pays du monde (Royal Flying Corps des Forces armées britanniques, armée de l’air italienne, Forces aériennes suisses, etc.). 

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A la déclaration de guerre de 1914, le Blériot XI équipait les escadrilles 3, 9, 10, 18, et 30 de l’Aviation Militaire, les squadrons 1, 3, 7, et 16 du Royal Flying Corps, plus quelques unités du Royal Naval Air Service. 

Maquette Eastern Express au 1/72 réalisée par Jérôme SEGRESTAA

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AVRO 504K

Il est utilisé dès le début de la guerre comme avion de reconnaissance ou comme bombardier, puis comme avion d’école et chasseur de Zeppelins, l’Avro 504 a été construit en plus grand nombre qu’aucun autre appareil britannique  (8 340 exemplaires, dont 3 696 par Avro). Sa production ne devait s’achever qu’au début des années 1930 et quelques exemplaires étaient encore en service au début de la Seconde Guerre mondiale. Outre cette longévité remarquable, trois Avro 504 ont réalisé le premier bombardement stratégique de l’histoire en attaquant le 21 novembre 1914 les hangars à dirigeables de Friedrichshafen et un Avro 504 eut le triste privilège d’être le premier avion Allié abattu au front, le 22 août 1914.

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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RAF BE2c

Le Royal Aircraft Factory B.E.2 (Blériot Experimental) était le premier avion militaire à être utilisé par le Royaume-Uni. Cet appareil fut utilisé sous diverses variantes par le Royal Flying Corps et le Royal Naval Air Service durant toute la Première Guerre mondiale, et ce même lorsqu’il était déjà dépassé.

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Le plus grand handicap de cet avion était d’avoir été conçu à une époque où on accordait trop d’importance à la stabilité d’un avion en vol, ce qui fit que le B.E.2 était extrêmement difficile à manœuvrer. Ces difficultés de pilotage en firent une cible de choix pour les appareils ennemis et les escadrilles de B.E.2 subirent de lourdes pertes. À cause de cette grande vulnérabilité, les pilotes allemands les surnommèrent « viande froide ». En 1917 une escadrille de six B.E.2 décolla depuis Saint-Omer. Un des appareils s’écrasa lors du décollage, trois autres lors de l’atterrissage et un autre était porté disparu… Les B.E.2 furent tenus à distance du front à partir de ce moment-là, mais ils continuèrent à être utilisés pour la détection des sous-marins, la défense contre les Zeppelins et pour l’entraînement.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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RAF RE8 « Harry Tate »

C’est à la fin de l’année 1915 que l’état major du Royal Flying Corps, demanda à l’avionneur R.A.F. (pour Royal Aircraft Factory) d’étudier un avion capable de prendre la succession de son BE.2. Le futur aéronef devait donc pouvoir remplir les missions de reconnaissance à vue et de réglage des tirs d’artillerie. Mais surtout le cahier des charges du RFC prévoyait qu’il puisse répondre au harcèlement de la chasse allemande autant que de la DCA.

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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BOMBARDEMENT

 

HANDLEY PAGE 0/400

Le Handley Page Type O est un bombardier britannique de la Première Guerre mondiale. À cette époque, il était l’un des plus grands avions au monde et le plus grand avion construit jusqu’alors en Grande-Bretagne.

Un diorama

Les succès du type O/100e conduisent au développement du type O/400. Les réservoirs de carburant sont déplacés à l’intérieur du fuselage et des moteurs plus puissants sont employés. Le type O/400 peut transporter une bombe récemment développée de 748 kg. Les premiers appareils sont engagés sur le front de l’ouest en 1918.  Presque 800 O/400 seront construits au total, dont 107 sous licence aux États-Unis par Standard Aircraft Corporation.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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RECONNAISSANCE MARITIME

 

FELIXSTOWE « F2A »

Le Felixstowe F.2 est un hydravion biplan à coque quadriplace de reconnaissance maritime et de lutte anti-sous-marine . Conçu par John C. Porte à la Seaplane Experimental Station, Felixstowe, il fut produit en série en Grande-Bretagne, mais aussi aux États-Unis comme Curtiss H-16.

Une maquette

Les premiers Felixstowe F.2a entrèrent en service fin 1917 au sein du RNAS, qui avait déjà pris livraison de 59 appareils fin . 53 exemplaires était en compte le . Cet appareil, qui servit essentiellement en Mer du Nord, fut vite très populaire auprès des équipages, qui appréciaient ses performances et sa maniabilité, remarquable pour un appareil de cette taille. Le  un F.2a basé à Killingholme et piloté par les Capt T.C. Pattinson et A.H. Munday attaquèrent le Zeppelin L.62 à environ 2 400 m d’altitude au-dessus de Heligoland.

Maquette réalisée par Claude DIACONO

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