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Les avions français de 1914 à 1918

CHASSE

MORANE SAULNIER Type N

Le type N fut équipé d’une hélice avec un large carénage « casserole » pour améliorer l’aérodynamique mais cela créa des problèmes de refroidissement. En 1915, ce carénage fut retiré ce qui fit disparaitre les problèmes de refroidissement mais qui réduisit aussi légèrement les performances. Seuls 49 exemplaires du Morane-Saulnier Type N furent fabriqués car le type fut rapidement rendu obsolète par le progrès technique aéronautique. Ainsi, après une période d’utilisation relativement courte, il fut retiré du front.

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En avril 1915, le premier appareil est apparu en escadrille. Son armement consistait en une mitrailleuse Hotchkiss modèle 1914 de 8 mm avec bande de 24 cartouches. L’appareil récupérait le dispositif testé par Roland Garros sur son Morane Saulnier type L à savoir un procédé non synchronisée mais tirant au travers de l’arc de l’hélice grâce à des déflecteurs en acier triangulaires pour éviter tout dommage.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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MORANE SAULNIER Type AC

L’AC a été conçu au milieu de l’année 1916, dérivé du Type N. Il différait des premiers avions monoplaces Morane-Saulnier en ce qu’il avait des ailerons pour le contrôle latéral plutôt que pour le gauchissement des ailes , et en raison de son renfort d’aile rigide, avec une ferme de tubes en acier renforcée par des fils soutenant les ailes par le bas. Il est apparu à l’automne de cette année-là et s’est avéré aérodynamiquement propre.

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Après les premiers essais à lété 1916, trente appareils furent commandés pour l’ Aviation Militaire . Bien que de conception avancée et de bonnes performances, l’AC fut considéré comme inférieur au SPAD S.VII et ne fut donc pas adopté en quantité (32 construits). 

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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MORANE SAULNIER Type P

Le Type P, (désignations officielles MS.21, MS.24 et MS.26) parasol de 1916, était propulsé par un moteur rotatif Le Rhône de 110 ch. Il fut largement employé par les forces françaises et anglaises en 1916-1917. Il ressemblait au Type LA de 1915, parasol de reconnaissance et de chasse doté d’ailerons, mais était légèrement plus grand. Il retenait également le système de contrôle à ailerons de son prédécesseur, plutôt que le gauchissement de l’aile des premiers Type L. Sa vitesse atteignait 160 km/h, son poids en charge était de 760 kg. Ses réservoirs contenaient environ 100 litres d’essence et 20 litres d’huile, ce qui lui permettait de rester 2h 3/4 en vol. 

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565 exemplaires construits pour l’Aéronautique militaire française et le Royal Flying Corps.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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NIEUPORT 11 « bébé »

Le Nieuport 11 , surnommé Bébé, est un des chasseurs biplans ayant le plus marqué l’aviation durant la Première Guerre mondiale. Il est réputé comme l’un des appareils ayant mis fin au « fléau Fokker » en 1916, et fut affectueusement surnommé « Bébé Nieuport ».

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Son développement est problématique, et en été 1915 des prototypes connaissent des accidents par rupture du longeron inférieur de l’aile supérieure, lorsqu’étaient effectuées de trop fortes manœuvres. Ce grave inconvénient ne fut jamais réellement supprimé. Le second problème du « Bébé » est qu’il n’est armé que d’une mitrailleuse Hotchkiss (les anglais utiliseront une Lewis) montée sur le plan supérieur de l’aile, et tirant seulement 27 cartouches (contre 250 pour le Fokker Eindecker). Si le pilote voulait recharger ou désenrayer son arme, il devait se mettre debout dans son cockpit.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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NIEUPORT 17

Le Nieuport 17 était dérivé du Nieuport 11, équipé d’un moteur plus puissant, d’ailes plus grandes et d’une structure plus soignée. Les premiers appareils furent dotés d’un moteur de 110 ch, plus tard d’un moteur de 130 ch. L’avion était très maniable, avait une bonne vitesse ascensionnelle, mais ses ailes inférieures avaient tendance à se briser en piqué prolongé, malgré leur renforcement.

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Les Allemands, impressionnés par les performances du chasseur français, en réalisèrent une copie très fidèle : le Siemens-Schuckert D.I (en), construit à 94 exemplaires.

Maquette réalisée par Jean-Michael LEROUX

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HANRIOT HD2

La société Hanriot produisit quelques monoplans avant-guerre mais est surtout connue pour avoir construit des appareils Sopwith sous licence, notamment le Sopwith 1½ Strutter. C’est pendant l’été 1916 qu’est construit le Hanriot HD 1 conçu par Pierre Dupont. Il a été mis à l’étude comme possible remplaçant du Nieuport 17 mais, une fois produits, ces appareils deviennent rapidement des « surplus ». Après avoir remplacé le moteur d’origine par un Le Rhône 9R de 170 ch, après avoir modifié la dérive et remplacé le train fixe par des flotteurs, certains exemplaires de HD-1 sont livrés à la marine française sous la nouvelle dénomination HD-2 pour être embarqués comme hydravion. L’US Navy l’utilisa aussi pour mener des expériences d’avion embarqué sur des navires de guerre, et comme hydravion.

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Il a été l’un de nos premiers chasseurs patrouilleurs utilisé par la marine nationale

Maquette EDOUARD au 1/48 réalisée par Alain DELIGNY

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NIEUPORT 17 « triplan »

Au cours de l’année 1916, Gustave Delage a équipé un fuselage de Nieuport 17 avec des ailes triplans, dans lequel l’aile médiane est en avant et l’aile supérieure en arrière. Ce triplan est testé, à la fin de 1916, mais n’a pas été commandé par l’Aviation Militaire. Le rapport d’évaluation indiquait: « que la vue directement vers le bas et vers l’avant était mauvaise, en raison de l’emplacement de l’aile centrale, que la stabilité longitudinale était mauvaise, que contrôle latéral n’était que moyen mais que la contrôlabilité était bonne, sauf pendant le roulage parce que le triplan avait tendance à tourner sur lui-même ».

Un exemplaire armé d’un canon Vickers a, également, été acquis pour évaluation par le RFC (Royal Flying Corp), le 26 janvier 1917, mais ses caractéristiques de vol ont été jugées inacceptables. 

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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NIEUPORT 24

Le Nieuport type 24 est une nouvelle tentative d’amélioration du Nieuport 17, dépassé par ses adversaires au Front mais également du côté allié, par l’arrivée de son concurrent direct le SPAD VII. Il possède un nouveau fuselage circulaire de forme aérodynamique plus fluide. Les autres améliorations sont des ailes aux formes plus arrondies et surtout, un empennage incorporant un petit plan fixe et une gouverne arrondie. Cependant des problèmes structurels avec la nouvelle queue apparaissent rapidement. Celle-ci peut, sous fort facteur de charges, se rompre en vol. L’appareil est également difficile à piloter et de nombreux accidents vont lui donner une mauvaise réputation auprès des pilotes. 

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L’escadrille est basée en Grèce et appartient à l’aviation d’Orient. Un seul pilote est Grec, les autres pilotes sont Français.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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SPAD « Type SA »

L’ingénieur Louis Béchereau place le tireur dans une nacelle profilée où l’arme est posée. Cette nacelle est à l’avant de l’avion devant l’hélice et fixée en bas à l’essieu des aterrisseurs et en haut à la voilure supérieure. 100 exemplaires sont construits dont 57 pour l’aviation impériale russe. 

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Maquette réalisée par Eric GALLAUD

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SPAD VII

L’introduction de la mitrailleuse britannique Vickers (calibre 7.7mm) permet de mettre au point un système de synchronisation efficace pour placer l’arme dans le fuselage et tirer à travers le disque de l’hélice. Cette innovation, avec l’arrivée du moteur Hispano-Suiza capable de donner 150 ch de manière incomparablement plus fiable que tous ses concurents, change la donne et permet la création d’un avion de chasse véritablement moderne.

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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SPAD XIII

Le spad XIII est un dérivé du Spad VII avec un moteur de 220 ch et deux mitrailleuses Vickers de 7.7 mm. Sa vitesse peut atteindre 225 km/h. Il est commandé en très grande série et 8472 avions sont construits. A l’usine blériot de Suresnes, un appareil sort toutes les 50mns. Ils équipent la quasi totalité des escadrilles françaises et sont utilisés par les aviations britannique, américaine, italienne et belge.

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Maquette réalisée par Jean-Michael LEROUX

 

 

Diorama réalisé par Patrick VIDAL

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OBSERVATION

 

FARMAN F40 « Horace »

Ces avions de reconnaissance furent engagés au-dessus des tranchées et positions allemandes. Il n’était d’ailleurs pas rare que les aviateurs français troquent le volumineux appareil photo par un plus petit bricolé à partir d’un appareil portatif. Dans ce cas là ils pouvaient emporter avec eux entre 25 et 50kg de bombes légères à mains. Les Farman F.40 devinrent très vite, dès l’hiver-printemps 1916, de précieux auxiliaires militaires. Dans le même temps les premiers chasseurs F.40P entrèrent en service en mars de la même année et se spécialisèrent dans l’attaque des dirigeables allemands, les tristement célèbres Zeppelins.

Dès les premiers engagements de ces monomoteurs des accords furent passés pour la fourniture aux nations alliées de la France en commençant bien sûr par le Royaume-Uni et la Russie, au nom de la triple entente. Mais des exemplaires prirent également le chemin des escadrilles belges, grecques, italiennes, norvégiennes, roumaines, et serbes.
 En 1917 quand le corps expéditionnaire américain arriva en France le Farman F.40 Horace fut parmi les premiers avions versés à ses pilotes avec le bombardier Breguet Br 14 et le chasseur Nieuport 17. Les aviateurs venus des États-Unis disposaient ainsi d’une trentaine de ces machines, les premiers avions de reconnaissance à porter des codes américains.

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Maquette au 1/72 réalisée par Jerome SEGRESTAA

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SOPWITH 1/2 « Trutter »

Le principal utilisateur du Strutter ne fut pas la Grande-Bretagne, comme on pourrait le croire, mais la France. En mai 1916, il était flagrant que les bombardiers Farman et Bréguet, à hélice propulsive, étaient dépassés. Le Strutter fut commandé à plusieurs milliers d’exemplaires et construit sous licence par bon nombre de fabricants aéronautiques français. 3 versions furent utilisées par l’Aéronautique Militaire : l’1A2 biplace de reconnaissance, l’1B2 biplace de bombardement et l’1B1 monoplace de bombardement. 74 escadrilles en furent équipées. 20 Sop 1A2 équipèrent l’aéronavale française.

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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DORAND AR1

Début 1916 deux officiers français, le colonel Émile Dorand et son adjoint le capitaine Georges Lepère, sont à la tête de la toute nouvelle Section Technique de l’Aéronautique, ou STAé. À eux de penser l’aviation militaire de guerre et surtout de tirer les enseignements des échecs français dans le domaine. Le premier chantier auquel doit s’atteler le duo d’officiers concerne la reconnaissance tactique et l’observation des champs de bataille, véritable gabegie aux yeux de nombreux décideurs et responsables politique. L’armée emploi pas moins de six modèles différents dont tous ne donnent pas pleinement satisfaction. Dorand et Lepère vont alors aller à la rencontre des équipages mais aussi des mécaniciens afin de connaitre leur sentiment sur un futur avion. Pour l’époque c’est révolutionnaire !

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Les premiers Dorand AR sont livrés aux unités de l’Aéronautique Militaire en avril 1917. Ce sont les escadrilles MF-1 et MF-2 évoluant sur Farman MF.7 qui en sont dotées, devenant ainsi les escadrilles AR-1 et AR-2. À la même époque une escadrille AR-272 est formée de zéro pour recevoir également les premiers avions de ce type. L’escadrille HF-19 volant sur Farman HF.20 est elle aussi transformée sur le nouvel avion de reconnaissance devenant l’AR-19.
 Les pertes en missions de reconnaissance chutent alors de manière flagrante. Les équipages d’AR deviennent alors la coqueluche des journaux français. Si bien que l’avion attire des commandes étrangères en provenance de Grèce et de Serbie.

 

Appareil d’Henri Betis et Adolphe Du Bois D’Aische

Maquette au 1/72 JOYSTICK réalisée par Jérome SEGRESTAA

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SALMSON 2A2

C’est en 1916 que l’état-major français annonça qu’il recherchait un nouvel avion type A2, c’est à dire un biplace de reconnaissance générale. Il s’agissait alors de remplacer les Dorand AR et Sopwith Strutter en service dans l’Aéronautique Militaire Française. Ce dernier avion, de conception britannique, avait été construit sous licence par plusieurs avionneurs français. Et c’est l’un de ceux-ci qui trouva la solution au problème des généraux français. Les équipes de Salmson proposèrent en effet de développer un avion, sous la désignation de Salmson 2, destiné aux missions de reconnaissance au-dessus du champ de bataille. Non seulement le nouvel avion pouvait rester en l’air plus longtemps que ses prédécesseurs mais grâce à un puissant armement défensif il avait la capacité de riposter aux chasseurs allemands et austro-hongrois. Un premier prototype fut commandé en janvier 1917.

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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BOMBARDEMENT

 

VOISIN « III » ou « type LA »

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D’abord cantonnés aux missions de reconnaissance et de réglage d’artillerie, les biplans Voisin furent rapidement affectés à des missions de bombardement contre les positions ennemies. Des avions de ce type furent livrés en Belgique, en Italie, en Roumanie, au Royaume-Uni, en Russie, et en Serbie. La majorité des 850 Voisin Type III  construits n’étaient plus en service en novembre 1918 lorsque l’Armistice fut signé. Bien qu’obsolète à la fin du conflit, cet avion fut un des bombardiers majeurs de la guerre. L’histoire a surtout retenu de lui la première victoire en combat aérien du 5 octobre 1914 contre un Aviatik, biplan de reconnaissance allemand. Aujourd’hui, un exemplaire français est préservé au Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget.

Maquette FLASHBACK au 1/72 réalisée par Philippe MORETTI

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CAUDRON G4

Dès la fin 1914, les insuffisances du Caudron G.3, sous-motorisé et faiblement armé, ont nécessité la conception d’un nouvel avion par les frères Caudron. C’est ainsi que naquit en 1915 le Caudron G4, bien plus imposant que son prédécesseur.

Le G4 fut construit à près de 1 400 exemplaires, principalement en France, mais aussi en Angleterre et en Italie. Il s’illustra à de nombreuses reprises pendant toute la durée du premier conflit mondial, principalement lors de mission de reconnaissance, mais aussi de bombardement et d’entraînement. Au , environ 36 appareils ont été livrés à l’Aéronautique militaire. Ses qualités opérationnelles vont alors déclencher une commande massive de Caudron G.4 pour doter au total près de 40 escadrilles, soit le double d’escadrilles dotées jusqu’alors de Caudron G.3. Le principal fait d’arme du Caudron G.4 dans les premiers mois de son utilisation fut le bombardement de la Rhénanie par une cinquantaine de Caudron G.4 en .

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A la fin de 1917, une douzaine d’exemplaires terrestres ont été équipés de flotteurs pour servir à Fréjus-Saint Raphaël. Il semble qu’ils aient servi pour l’entrainement au pilotage sur bimoteur.

Maquette CMS au 1/48 réalisée par Alain DELIGNY

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BREGUET XIV

Il s’agit du premier avion produit en masse qui utilise une structure métallique et non en bois. À résistance égale, cette structure est plus légère, rendant l’avion plus rapide et agile vu sa taille. Il est pour cette raison considéré comme le meilleur bombardier moyen du conflit, tout en étant l’appareil biplace le plus rapide. Il possède une avance technologique et équipe, dès lors, après la guerre, les aviations militaires naissantes de très nombreux pays. Le , les commandes débutent avec 150 avions de reconnaissance et 150 bombardiers, désignés respectivement Breguet 14 A.2 et Breguet 14 B.2. Le A.2 est équipé d’un appareil photo, certains transportant des radios, tandis que l’aile inférieure du 14 B.2 est légèrement modifiée afin de pouvoir emporter un « rack » de bombes construit par Michelin. Le premier prototype du A.2 est livré le  à la STAé. 

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L’avion est utilisé tant pour des missions de bombardement que de reconnaissance. Il vient en remplacement des Sopwith britanniques (construits en France), des Farman et Caudron jugés lents. Il participe ainsi à des bombardements stratégiques (usines, voies ferrées, gares allemandes) mais aussi à de très nombreux raids contre les lignes de front. Ainsi, il permet de contrer les attaques allemandes durant la bataille de la Somme et il joue un rôle crucial durant la seconde bataille de la Marne en attaquant les passerelles et les troupes ennemies, les empêchant ainsi de franchir rapidement la Marne. La vitesse et la robustesse de l’appareil en font également une cible dangereuse et difficile à abattre pour l’aviation ennemie.

Appareil de Jean François Jannekeyn et Eugène Weissmann.

Maquette Pegasus au 1/72 réalisée par Jérome SEGRESTAA

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