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Les avions français de 1940

Chasse

ARSENAL VG33

Les performances du prototype étaient supérieures à celle de tous les chasseurs alors en service y compris le Dewoitine D520. Le VG33 volait en effet 30 Km/h plus vite que le D520 avec une version du moteur Hispano Suiza 12Y plus ancienne et moins puissante d’une centaine de chevaux. Cela s’explique en partie par une aérodynamique plus soignée et des profils d’ailes plus minces.

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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BLOCH 151, 152 et 155

Le MB.152 fut un des chasseurs français les plus utilisés pendant la campagne de mai-juin 1940. Nettement surclassé par le Messerschmittt Bf 109E, son principal adversaire, cet appareil fut produit à raison de 614 exemplaires, dont un certain nombre furent employés par l’armée de l’Air d’armistice.

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Bloch 151 du GC I/8 (2ème escadrille), au printemps 1940

Bloch 152 de 1ère série du GC II/1 (4ème escadrille), au printemps 1940

Maquettes réalisées par Philippe FOULON

 

Bloch 152 de 2ème série du GC II/1 (3ème escadrille) en Mai 1940

Diorama réalisé par Vincent MOYET (mach-shop.com)

 

Bloch 155 du GC II/8, 10 exemplaires sont livrés en Juin 1940

Maquettes réalisées par Philippe FOULON

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BLOCH MB700

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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CAUDRON 714

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Il n’y aura qu’une quarantaine d’appareils livrés aux forces françaises et ils furent affectés aux escadrons polonais de formation de pilotes de chasse à Lyon-Bron. Ils effectuèrent de véritables missions opérationnelles au sein de l’escadrille entièrement polonaise connu sous le nom de Groupe Varsovie GC I/145. Cette escadrille entrera en action contre les Allemands entre le 2 et 13 juin 1940 et ils auront 12 victoires confirmées avec cet avion.

Maquette HELLER au 1/72 réalisée par Philippe FOULON

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CURTISS H75 « Hawk »

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De  à , les groupes de chasse III/2, I/4, II/4, I/5 et II/5, équipés de Hawk, revendiquèrent 234 victoires sûres et 87 probables pour la perte d’environ 200 appareils toutes causes confondues (perdus en combat aérien, sur accident, capturés…)

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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DEWOITINE 510

Le GC II/1 transfère à l’Aéronautique navale 15 D.510, qui forment à Cuers le 1er décembre 1939 l’escadrille AC3. Ces unités reçoivent une production totale de quatre-dix-vingt exemplaires. Ces avions sont retirés progressivement de la première ligne à l’arrivée des Morane-Saulnier MS 406 en octobre 1939 puis des Bloch 152 en novembre 1939. Ils sont affectés dès lors à des unités de seconde ligne ou d’entraînement, sous le terme d’avions de « transition ».

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À mesure de la livraison des nouveaux modèles d’avions à l’Armée de l’air, les D.510 sont affectés à l’instruction. Ils servent aux jeunes recrues de transition avant leur avion d’arme. L’école principale d’Avord en est équipée. Le 10 mai 1940, neuf avions ont été pris en compte. Le 20 mai, l’école d’Avord replie un mélange de 10 D.500 et D.510 à La Rochelle.

L’escadrille de chasse AC3 verse ses avions au cours de chasse à Saint-Raphaël, quand elle reçoit sa nouvelle dotation de Bloch 151 à la mi-avril 1940.

Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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DEWOITINE 520

Le Dewoitine D.520 est l’avion de chasse réputé être le meilleur de l’Armée de l’air française d’alors. Il est, auprès des connaisseurs, un symbole de la résistance ultime de la chasse française contre l’envahisseur allemand. Bien qu’un peu moins rapide que le Messerschmitt Bf 109, il était plus maniable et il fut l’un des seuls appareils capables de lui résister en mai-juin 1940 durant la bataille de France. Toutefois, construit en trop petit nombre et arrivé trop tard dans les divers groupes de chasse qu’il équipait, il ne suffit pas à renverser le cours de l’histoire.

Des maquettes

Le GC I/3 est le premier groupe à être transformé sur le D520 et part en Décembre 1939 vers le terrain de Cannes-Mandelieu pour prendre en main le nouveau chasseur tant attendu.. Il quitte les opérations à cet effet, et est rattaché à la ZOAA (Zone d’Opérations Aériennes des Alpes), pour ne revenir que le 11 Mai 1940, et étoffer son palmarès sur sa nouvelle monture. Le GC I/3 terminera la campagne de France avec un bilan de 55 Victoires sûres et 19 probables dont 5 sûres et 1 probable obtenues sur Morane-Saulnier MS406, pour la perte de 10 pilotes tués, 7 blessés et 2 prisonniers. Le GC I/3 est finalement dissout en Octobre 1941.

Maquette JMGT au 1/48 réalisée par Henri GAUDART

 

Le 28 Avril, comme le GC I/3, il est envoyé dans le midi pour être transformé sur D520. Il est rattaché pendant cette période à la ZOAA (Zone d’Opérations Aériennes des Alpes). Le GC II/3 terminera la Campagne de France avec un bilan de 31 victoires sûres dont 4 sur MS406, et 15 probables dont 1 sur MS406. Ce bilan a été obtenu au prix de 4 tués, 11 blessés et 1 prisonnier.

Maquette TAMIYA au 1/48 réalisée par Henri GAUDART

 

Abattu le 21 mai 1940 à bord de son Dewoitine D.520 n°137 près de Douai, Henri BIARD vivra une aventure rocambolesque de 13 jours pour ne rejoindre son Groupe à la Ferté Gaucher que le 2 juin. Il aura dû pour cela regagner d’abord Dunkerque en feu sous les bombes au milieu de la débâcle des Armées françaises et anglaises, trouver un bateau qui le conduira jusqu’à Cherbourg en longeant les côtes anglaises, et de là, rejoindre Paris, via Lisieux, puis son Groupe où personne se l’attendait plus…

Henri Biard à coté de son D520

Maquette au 1/48 réalisée par Henri GAUDART

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KOOLHOVEN FK58

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Le F.K. 58 était prévu en dotation comme chasseur colonial, dix-sept étaient opérationnels en juin 1940. Affectés à la Défense aérienne du territoire (DAT) et aux mains de pilotes polonais, ils patrouillèrent vers Marseille puis Clermont-Ferrand, sans rencontrer l’ennemi, avant l’armistice. Les pilotes polonais avaient une aversion certaine pour cet appareil.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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MORANE 406

Des  maquettes

Monture du Lieutenant Bursztyn à Montpellier en Mai 1940

 

Monture du Général Pinsard du groupement 21 à Chantilly en Mai 1940

Maquettes HELLER au 1/72 réalisées par Philippe FOULON

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POTEZ 631

L’état-major de l’armée de l’Air émit un programme en octobre 1934, concernant un triplace de commandement à la chasse destiné à guider des intercepteurs, à vue et par radio, sur le lieu des combats, ainsi que des missions secondaires telles que l’escorte et la chasse de jour et de nuit.

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Exemplaire n°92 du groupe de chasse I/8 en 1939

Maquette HELLER au 1/72 réalisée par Philippe FOULON

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SNCASE SE100

Tout commença à l’été 1936 quand la jeune Armée de l’Air demanda à plusieurs avionneurs de concevoir un chasseur bimoteur susceptible de prendre la relève des Potez 631 à l’horizon du début de l’année 1940. En fait il s’agissait d’une réponse à une série de rapports des services de renseignement français selon lesquels l’avionneur allemand Messerschmitt développait un chasseur bimoteur de grande qualité alors uniquement connu sous le nom de Zerstörer (Me 110).

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Nous sommes en Janvier 1940,l’avion a été convoyé en vol de Villacoublay sur l’aérodrome moins exposé de Marignane près de Marseille.Il a encore ses capots moteurs courts et il vient d’être revêtu du camouflage trois tons typique de la « drôle de guerre ».

 

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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Reconnaissance

 

CAPRONI CA.313

Le client principal était la Regia Aeronautica (force aérienne italienne), mais de nombreux avions ont été commandés par d’autres pays. La France a commandé 200 machines et la Grande-Bretagne 300. Sur ces 500, seules cinq unités Ca.313F ont été livrées à la France avant l’entrée de l’Italie dans la Seconde Guerre mondiale .

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Maquette ITALERI au 1/72, réalisée par Philippe FOULON

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Mureaux 113/115/117

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Au déclenchement du conflit, environ 221 Mureaux (28 Mureaux 113, 100 Mureaux 115 et 93 Mureaux 117) étaient répartis dans les GAO (Groupe aérien d’Observation) ou écoles. C’est d’ailleurs un Mureaux 115 du GAO 553 qui fut le premier appareil Français abattu le 8 septembre 1939. Devant la vulnérabilité de ce type d’appareil, leur utilisation en mission fut rapidement limitée en attendant l’arrivée de bimoteurs plus modernes tels que les Potez 63-11. Mais les retards dans les livraisons de ces nouveaux appareils obligèrent les unités de reconnaissance à maintenir en service quelques Mureaux. Plus de 170 appareils disparurent dans la tourmente et à l’Armistice, on ne dénombrait plus que 58 appareils recensés sur différents terrains : 5 Mureaux 113, 36 Mureaux 115 et 12 Mureaux 117. Ils seront tous ferraillés.

 

Mureaux 115 du GAO 1/520 . 

Mureaux 113 en Mai 1940

Maquettes HELLER au 1/72 réalisées par Philippe FOULON

 

Mureaux 117 du GAO 515 en 1938

Maquettes réalisées par Pierre JUSTE

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POTEZ 63-11

Dérivé du Potez 631et répondant au programme A3 pour un appareil de reconnaissance, le fuselage était plus haut, ce qui entraînait une vitesse maximale et une maniabilité moindres car le pilote devait être assis au-dessus de l’observateur. Comme ces homologues étrangers, le Potez 63.11 se montra vulnérable, bien qu’il fût équipé de blindage et d’une couche auto obturante basique autour des réservoirs de carburant. L’armement frontal était à la base composé d’une, puis de trois MAC 34 sous le nez ; plusieurs P.63.11 reçurent les mêmes mitrailleuses additionnelles en gondoles dans les ailes que les Potez 631. Ce surcroît d’armement alourdissait l’appareil et grevait ses performances ; en revanche, l’armement arrière n’avait pas été modifié, ce qui fut déploré.

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Les équipages de Potez 63-11 paieront un lourd tribut pendant la Campagne de France. Les appareils s’enfoncent loin en territoire ennemi pour effectuer de longues missions de reconnaissance, trop souvent seuls, sans couverture de chasse. Beaucoup succomberont sous l’assaut de plusieurs ME109.

Maquette HELLER au 1/72 réalisée par Philippe FOULON

 

Juste après l’armistice, les avions , autorisés à voler par les autorités allemandes, sont repeints avec une bande blanche et des cocardes entourées de blanc

Maquette HELLER au 1/72 réalisée par Jean-Emmanuel LOISELEUX 

 

Pour éviter toute méprise, des bandes jaunes et rouges sont rajoutées

Diorama réalisé par Vincent MOYET (mach-shop.com)

 

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BLOCH 174

La production avait été lancée en novembre 1939 à l’usine SNCASO de Bordeaux-Mérignac, mais en raison des modifications apportées aux avions durant leur développement les 20 premiers MB.174 ne furent acceptés par l’armée de l’air qu’en février 1940 et mis en service en mars 1940 au groupe de reconnaissance stratégique GR II/33. 56 exemplaires furent livrés jusqu’au 22 juin 1940. En opérations ce bimoteur se révéla capable de distancer les meilleurs chasseurs allemands alors en service et 4 MB.174 seulement furent perdus à l’ennemi durant la bataille de France.

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Maquette HELLER au 1/72 réalisée par Philippe FOULON

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Bombardement

 

AMIOT 143

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Bien que dépassés, 87 de ces appareils équipent encore les Groupes de Bombardement à la Mobilisation. Face à leur extrème vulnérabilité, les AMIOT 143M furent très vite réservés à des missions nocturnes, mais devant l’urgence de la situation, certaines missions ont été effectuées de jour, comme celle de Sedan le 14 Mai 1940 qui se solda « seulement » par la perte de trois appareils.

Après l’Armistice, on rescense 52 Amiot 143 en Zone libre et 25 en Afrique du nord. En métrople, ces appareils sont utilisés jusqu’en 1941, date à laquelle ils sont remplacés par des LéO 451. En AFN, ils sont encore utilisés pendant la campagne de Syrie de Mai à Juillet 1941, puis sont utilisés pour des missions de transport.au sein du GT III/15. Lors de l’invasion de la zone Libre, il ne restait que 11 Amiot 143 en métropole dont seulement 3 en état de vol. En AFN, le dernier appareil fut retiré du service en Février 1944.

Maquette HELLER au 1/72 réalisée par Philippe FOULON

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BLOCH 131

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A l’entrée en guerre, les premières missions font rapidement apparaitre que le MB131 est dépassé, et il n’est plus utilisé que de nuit en attendant d’être remplacé par des Potez 63-11 plus modernes. En mai 1940, il n’y avait plus aucun MB131 en première ligne, excepté au GR 61 basé en AFN. Après l’Armisitce, certains exemplaires furent transformés en remorqueur de cible.

Maquette HELLER au 1/72 réalisée par Philippe FOULON

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BLOCH 210

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A la déclaration de guerre, 238 MB210 équipent encore les groupes de Bombardement. Dépassé comme les MB200 ou les Amiot 143, il est retiré du service dès Septembre 1939, mais le manque d’appareils plus modernes obligera certaines unités à continuer à combattre avec ces machines.

A l’Armistice, on rescensera encore 120 Bloch MB210 en service. Ils seront dès lors cantonnés dans des rôles de remorquages de cibles, ou comme avion d’instruction. Lors de l’invasion de la zone Libre, les Allemands saisiront les 37 derniers exemplaires encore actifs.

Maquette HELLER au 1/72 réalisée par Philippe FOULON

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LeO 451

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Maquette HELLER au 1/72 réalisée par Philippe FOULON

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BREGUET Br 693

Développé initialement comme chasseur lourd en 1934 il se vit préférer le Potez 630. Breguet le représenta comme avion d’assaut-bombardement biplace. Il fut commandé à 100 Br 691 à moteurs Hispano-Suiza (75 auront été pris en compte avant l’armistice) puis  426 exemplaires du Br 693 en 1938 (128 pris en compte). Facile à piloter, maniable il présentait néanmoins des défauts majeurs pour le rôle qu’il eut à tenir (le bombardement en vol rasant à basse altitude):  fragilité structurelle du train d’atterrissage, moteurs ne délivrant leur maximum de puissance qu’à 4400m d’altitude et surtout absence quasi totale  de blindage et absence de réservoirs auto-obturants.
Les escadrilles équipées de Br693 eurent les pertes les plus lourdes de l’aviation française pendant la campagne de France.  Les résultats obtenus ont parfois été significatifs mais au prix de 50% des effectifs et 63% des appareils, toutes cause confondues. La première mission de bombardement, sur la route de Tongres à St Trond en Belgique, le 12 mai 1940, vit la perte de 10 appareils  sur les 18 engagés!  
Le courage des pilotes et des mitrailleurs a été remarquable. Certains équipages ont été descendus 2 fois voire 3 fois en quelques jours et n’ont jamais refusé de repartir en mission !

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GBA II/54, 3ème escadrille

Maquette AZUR au 1/72 réalisée par Marc GERSON

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FARMAN 223.4 « jules Verne »

Les trois F.223.4 d’Air France sont réquisitionnés en 1939 et incorporés dans l’aéronautique navale au sein de l’escadrille E5. L’un d’entre eux, le F.223 no 4 « Jules Verne », est converti en bombardier. Dans la nuit du 10 au 11 mai, lors du déclenchement de la Blitzkrieg, il bombarde des ponts de Maastricht. Les nuits suivantes, des missions sur Walcheren, Aix-la-Chapelle, Flessingue et Anvers sont effectuées. Le 3 juin, le F.233 exécute en mer une longue mission  pour protéger et éclairer la route du paquebot Ville d’Oran parti du Verdon pour Casablanca avec un important chargement, les réserves d’or de la Banque de France. Le 7 juin, le F.223 sous le commandement du capitaine de corvette Henri-Laurent Daillière décolle de l’aéroport de Mérignac, met le cap vers le Nord, survole ensuite les côtes néerlandaises et danoises à la nuit tombée, puis la Baltique, et, aux environs de minuit, largue huit bombes de 250 kg et 80 autres de 10 kg sur les faubourgs de Berlin (des cibles militaires) qui est pour la première fois bombardé. 

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Maquette AZUR au 1/72 réalisée par Bruno LANGANAY

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Entrainement

NAA 57

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prédecesseur du T6. appareil basé sur la BAN ( Base AéroNavale) de Lanvéoc-boulmic en Mars 1940

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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HANRIOT 232

L’Armée de l’air commande 57 exemplaires dont le premier appareil sera livré en janvier 1940. Ils seront versés à la 51° et 54° escadre de bombardement. Au sein de ces unités, ils assureront la formation des pilotes qui iront combattre sur les avions d’assaut Breguet 693. A l’Armistice, 35 appareils auront été livrés. Sur les terrains abandonnés, les Allemands récupèrent quelques H232, dont trois seront vendus à la Finlande en Juillet 1941.Lors de l’invasion de la zone libre, en novembre 1942, les Allemands saisiront une vingtaine d’appareils qui, repeint aux couleurs de l’occupant, formeront quelques temps les pilotes allemands dans l’école d’Istres avant d’être ferraillés.

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Maquette réalisée par Pierre JUSTE

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SERVITUDE

 

CAUDRON C635M « Simoun »

L’appareil interessa l’Armée de l’Air qui commanda le Simoun dans la version militaire C635M, comme avion de liaison et d’entrainement pour les écoles de pilotage. Au moment de l’attaque Allemande, le 10 mai 1940, près de 500 exemplaires avaient été livrés sur les 650 commandés. A ceux-ci, il faut rajouter les Caudrons « civils  » réquisitionnés à partir de Septembre 1939.

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Section Servitude Sidi Ahmed , BIZERTE 

Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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Aéronavale

 

MARCEL BESSON MB.411

Quand il entre en service actif le 31 décembre 1932 le Surcouf est le plus gros et le plus puissant sous-marin jamais construit au monde. C’est un véritable monstre d’acier de 110 mètres de long très lourdement armé. Avec ses deux puissants canons de calibre 203 millimètres et ses dix tubes lance-torpilles, six pour des projectiles de 550 millimètres et quatre de 400 millimètres, il représente un adversaire de taille pour les ennemis de la France. Niveau défensif ses deux canons de DCA de calibre 37 millimètres et ses quatre mitrailleuses mobiles de calibre 13.2 millimètres représentent une puissance de feu non négligeable. Mais surtout avec lui la Marine Nationale dispose d’un submersible pouvant accueillir à son bord et lancer un hydravion de reconnaissance et d’observation : le Besson MB.411.

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Sous ces nouvelles couleurs le sous-marin et son hydravion vont assurer des missions d’escortes de convois en Atlantique nord. Le Besson MB.411 malgré son aspect obsolète permet de repérer de loin les navires allemands ou les quadrimoteurs Focke-Wulf Fw 200 Condor. N’étant pas armé il demeure à bonne distance d’eux, se limitant à communiquer leurs positions par radio. Le soir du réveillon de Noël 1941 marque la dernière mission du couple Surcouf-MB.411. Appuyant le débarquement des troupes gaullistes à Saint-Pierre-et-Miquelon, archipel jusque là fidèle au maréchal Pétain, l’hydravion assure des missions d’observations.
 De retour en Grande Bretagne les FNFL estiment cet hydravion trop vieillissant pour servir efficacement à bord du Surcouf. Il en est donc retiré et versé au N°765 Squadron de la Fleet Air Arm qui l’emploie quelque temps comme appareil de surveillance côtière et de liaisons. Il est finalement accidenté en 1943 et laissé à l’abandon par les Britanniques.

Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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CHANCE VOUGHT  V156F

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Une première série de V-156 a été livrée à la France en 1939 et basée sur le porte-avion Bearn. Mais au début des hostilités, les escadrilles AB1 et AB3 ont été transférées à terre (AB1 dans le Nord de la France et AB2 dans le Sud). Une grande partie sera détruite au sol par des attaques de chasseurs et bombardiers ennemis.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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CURTISS SBC-4  « Helldiver »

Cet appareil se révéla dépassé peu après l’attaque japonaise sur Pearl Harbor et fut rapidement remplacé dans le rôle de bombardier en piqué par des monoplans Douglas SBD Dauntless dans les détachements de première ligne. Il ne participa donc à aucun combat de la guerre du Pacifique.

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Début 1940, l’US Navy décida de prélever cinquante SBC-4 sur ses stocks et de les fournir, discrètement, à l’Armée de l’Air. Toutefois le temps qu’ils soient révisés et envoyés à la Martinique pour y être réceptionnés par les autorités françaises, les Allemands étaient entrés en France et celle ci avait déjà capitulé.

 

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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GRUMANN F4F « Wildcat »

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Ce nouvel appareil intéressa la France, qui en commanda 81 exemplaires sous la désignation G-36A. Ceux-ci étaient propulsés par un Wright R-1820 « Cyclone 9″ et devaient équiper les futurs porte-avions »Joffre » et « Painlevé ». La France fut vaincue par l’Axe avant de pouvoir être livrée et les appareils furent reçus par la Grande-Bretagne, qui les utilisa dès 1940 sous la désignation Martlet I (merlette, du nom d’un oiseau représenté de profil en héraldique).

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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LOIRE 130

Le Loire 130 vient d’une demande en 1933 de la marine française pour un hydravion de reconnaissance qui pourrait également servir à bord des cuirassés et des croiseurs français. La production a commencé en  à l’usine de la SNCAO de Saint-Nazaire et il a remplacé, à partir de sa mise en service en 1938, la plupart des hydravions embarqués déjà en service. Elle se termina en 1941 avec 124 exemplaires dont un prototype, 111 pour la Marine et 12 pour l’Armée de l’Air française qui les utilisa dans les colonies notamment en Indochine française.

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En 1942 , sur le croiseur « La marseillaise »

Maquette réalisée par Stéphane VITALI

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LOIRE-NIEUPORT LN-401/411

Le Loire-Nieuport LN 401 est un avion bombardier en piqué construit par Loire-Nieuport à partir de 1938. Surnommé le « stuka français », il subit de très lourdes pertes face à une défense anti-aérienne puissante. Le LN 401 avait été conçu spécialement pour l’aéronavale afin de servir sur le porte-avions Béarn. Ainsi il disposait d’un système de repliage des ailes. Les jambes principales du train s’escamotaient dans des nacelles d’intrados. Lors de l’attaque, les freins aérodynamiques étaient assurés par l’ouverture du train d’atterrissage en piqué. Elle se faisaient en semi-piqué sous un angle compris entre 60 et 45° de 1 200 m à 300 m avec ressource. La bombe qu’emportait cet avion était suspendue sous le fuselage à une fourche qui permettait le largage en évitant de heurter l’hélice.

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Le LN-411 a la même motorisation que le LN-401 ( Hispano-Suiza 12Xcrs de 12 cylindres en V de 690 ch) mais avec des ailes non repliables. Version destinée à l’armée de l’air, mais utilisée par la marine.

LN401 de l’AB2 à Berck

 

LN411 de l’AB4 à Berck

Maquettes réalisées par Jean-Baptiste BORGHETTI

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LOIRE 210

Le Loire 210 entre en service en août 1939 pour équiper les escadrilles HC.1 et HC.2. Malheureusement, en seulement trois mois d’utilisation, cinq exemplaires sont perdus dans des accidents. Après enquête, il s’avère que ces appareils ont des problèmes structurels au niveau des ailes. Les travaux qui permettraient de les faire voler sans risque pour les pilotes sont jugés longs et trop coûteux, par conséquent la Marine Nationale décide de retirer ces appareils et de dissoudre ces unités.

Une maquette

Maquette réalisée par Patrice ROMAN

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LATECOERE 299A

Le laté 299A est une transformation par la SIDAL du prototype Laté 299 N°01, effectuée à l’usine Latécoère de Toulouse-Montaudran. L’idée de la Direction Technique et Industrielle était de continuer le développement de l’Arsenal VB10 après la défaite de 1940, en utilisant ce prototype inutile comme banc d’essai volant pour tester l’accouplement de 2 moteurs Hispano-Suiza 12Z à 2 hélices contra-rotatives mis au point par l’ingénieur Waseige.

C’est un prototype non terminé que les allemands saisissent lors de l’invasion de Novembre 1942. Ils comprennent néanmoins l’intérêt de la formule et obligent l’équipe à terminer l’appareil, ce qui est fait à fin de Juillet 1943. Des roulages sont effectués à la fin de l’été 1943 et se poursuivent jusqu’en Février 1944, où l’appareil est mis en pylone. Il sera réparé au printemps, et transporté par la route jusqu’à Lyon-Bron. C’est là qu’il effectue quelques vols avant d’être détruit. (on a longtemps cru qu’il n’avait jamais volé) par un bombardement allié le 30 Avril 1944.

Une maquette

Maquette réalisée par Stéphane GUERRERO

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FARMAN NC-470

Le NC.470 était surtout destiné à servir d’avion d’entraînement pour les pilotes et le personnel navigant de l’aéronavale française mais, à l’approche de la guerre, la pénurie d’avions de reconnaissance côtière se fit sentir, et le NC.470 fut assigné à ce rôle afin de pallier les manques. Trente-quatre de ces appareils étaient en service à la capitulation française

Une maquette

Maquette réalisée par Stéphane GUERRERO

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Avions capturés

 

MESSERCHMITT Me109E

Une maquette

Cet appareil s’est posé par erreur à Saint Dizier le 16 mai 1940. Après son évaluation par les Britanniques, ils en conclurent que seuls les Spitfire Mk.I, dotés d’hélice tripale, arriveraient à en prendre le dessus, et ce seulement à haute altitude. 

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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