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Les matériels récupérés par les FFI

Le terrain de la Martinerie 

Lorsque les FFI prennent possession du terrain de la Martinerie (près de Châteauroux), abandonné par la Luftwaffe, figurent des « Dewoitine 520 », des « Junkers 88 », des « Heinkel 111 », un « Me 110 et un « Heinkel 46 ». Une équipe de la SNCASO de Déols fut chargée de remettre en état les avions qui pouvaient l’être. 

Le terrain de Toulouse

Lorsque les FFI prennent possession du terrain de Toulouse abandonné par la Luftwaffe, figurent 16 « Junkers 88 » et un « Heinkel 111 ».  Les Ju88 sont rapidement remis en état de vol par la SNCASE et l’AIA (Atelier Industriel de l’Aéronautique) et utilisés au sein d’une unité française, le Groupe Dor » . Ce groupe opéra sur les poches de l’atlantique en bombardant les réduits allemands de Royan et de la pointe de grave.

 

 

DEWOITINE D520

Avion récupéré en 1944 et utilisé par le groupe Doret à l’école de Pau . L’avion a été camouflé au standard allemand puis des blandes de débarquement ont été rajoutés pour attaquer les poches de Royan.

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Maquette Heller au 1/72, réalisée par Philippe FOULON

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Fi.156 « Storch » ou MS.500 « Criquet »

Monoplan à aile haute contreventée, le Storch tout comme la série des Morane-Saulnier MS.500, était doté d’un dispositif hypersustentateur très efficace, composé de becs de bord d’attaque à fente type Handley-Page et de grands volets de courbure. L’avion présentait des performances extraordinaires proche de l’hélicoptère actuel, le Fi-156 avait la faculté de décoller sur une distance de moins de 60 m et d’atterrir en 20 m. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, plusieurs usines des constructeurs français ont été « appelés » à produire leurs machines pour les Allemands. La firme Morane- Saulnier construisit 141 Storch dans son usine à Puteaux. Après la fin des hostilités, la production fut maintenue sous le nom de MS-500 « Criquet ».

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Création du GR III/33 « Périgord », le 16 novembre 1944, à Cognac. Ce groupe, équipé de Fieseler Storch et de P 63 Kingcobra, est intégré aux forces de ‘Atlantique. Il participe à la neutralisation de la poche de Royan et sera dissous à l’armistice. Le 1er janvier 1945, l’escadrille « Hache » devient le GR I/33 « Belfort », et la « Mouette du Rhin » constitue le II/33 « Savoie ».

Maquette HELLER au 1/72, réalisée par Philippe FOULON

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Heinkel 46 D

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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Heinkel 111

En avril 1945, le GB 1/31 « Aunis », opérant avec un mélange de JU88A, GM167F et DB7, se distingue par une intense activité au-dessus de la pointe de Grave en effectuant plus de 80 sorties la plupart depuis le terrain de Cazaux. L’He 111 de son chef, le commandant Dor, est utilisé uniquement par lui-même, pour des missions de liaison dans la région du sud-ouest et le Bourget.

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1er camouflage

Maquette réalisée par Pierre VIZENTINI

 

2éme camouflage

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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Junkers 88

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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Heinkel He177 « Greif »

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Un exemplaire est capturé par la Résistance avant le Débarquement et testé par l’Armée de l’air française. Il est transféré à la Royal Air Force pour évaluation après la guerre. Après la guerre, l’Armée de l’Air prend ensuite acquisition d’un second appareil, également pour évaluation. Aucun ne semble avoir survécu jusqu’à nos jours.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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Messerschmitt 110/C4

L’avion ayant été saboté, les ouvriers de la SNCAO remplacèrent les cables de commande et les différents circuits electriques, changer un moteur et reboucher de nombreux impacts de balles. Il était peint en différents tons de gris. L’appareil fut livré à Cognac pour rejoindre le groupe de reconnaissance III/33 en février 1945. Il semblerait qu’il n’ait jamais revoler, en l’absence de spécialiste capable de vérifier son état. En Mai 1945, il fut préparé pour être livré au CEV. Son sort reste inconnu. 

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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PIPER L4

À partir de novembre 1944, la 1re Divivion d’infanterie motorisée  est reconstituée à Bourges à partir d’ex-éléments des forces françaises de l’intérieur (FFI) de la région de Lille. Les ex-bataillons FFI sont renommés 1er régiment d’infanterie, 43e régiment d’infanterie, 110e régiment d’infanterie, 15e régiment d’artillerie et 12e régiment de chasseurs à cheval. Les régiments d’infanterie et d’artillerie reprennent volontairement le nom des unités de la 1re DIM de 1940. La division est initialement équipée de matériel ex-allemand de prise, d’anciens matériels de l’armée française (comme des chars Hotchkiss H35 et H39 au 12e chasseurs) et de matériel britannique, en particulier celui fourni aux unités FFI engagées dans le siège de Dunkerque. Elle n’est que partiellement rééquipée par les Américains à la suite d’incidents politiques entre de Gaulle et le président américain Truman. Elle atteint son effectif théorique de 16 150 hommes en septembre 1945.

En avril 1945, elle est mise à disposition de la 1re armée française et est engagée fin avril et début mai dans la région de Strasbourg puis sur la rive gauche du Danube pour nettoyer les arrières de la 2e division d’infanterie marocaine. En juillet 1945, la division rejoint la Sarre occupée par les Français. Elle est dissoute en avril 1946.

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Appareil du 1er groupe du 1er RAC, peloton d’aviation de la 1re DIM

Maquette réalisée par Frédéric LELONG-FRAISSE

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Panhard P204

L’armée allemande à récupéré en 1940 de nombreuses automitrailleuses  AMD 178 et certaines ont été transformé en anti-char avec des canon Pak 38 récupéré sur des Panzer III.

En août 1944, en région nantaise, le capitaine FFI Guy Besnier a échafaudé le projet de créer une unité blindée équipée avec des engins abandonnés par les Allemands. Ses efforts ont donné naissance à l’une des entreprises FFI de récupération d’armes les plus abouties. Le cas bien documenté de l’Escadron Besnier est emblématique des difficultés logistiques rencontrées lors du réemploi d’engins abandonnés par les forces allemandes. Les premiers engins réunis sont deux automitrailleuses AMD Panhard 178 endommagées, récupérées après leur abandon le 9 août 1944 au nord de Nantes.
Elles ont aussitôt été employées pour patrouiller au sein du vaste no man’s land occupant le flanc sud de la poche allemande de Saint-Nazaire.

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Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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SdKfz 251/1 Ausf D

67e Régiment d’artillerie d’Afrique

Le 5, Pontarlier est libéré par les FFI et l’appui que la 6e batterie leur a apporté vaut à l’équipe de liaison de défiler à cheval dans la ville en liesse. Puis la situation se stabilise et des positions de batterie sont organisées autour de Montecheroux où stationne également une batterie de 155mm Gun américains. Belfort n’est pas loin. Au cours des combats menés dans le Doubs en septembre 1944, notamment à Pontarlier, les FFI se sont emparés d’un semi-chenillé SdKfz 251 qu’ils se sont dépêchés d’orner d’un drapeau tricolore et des initiales FFI peints sur la caisse plus quelques étoiles blanches.

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