Contexte historique

 

L’armée Française

 

Rencontre  avec des troupes indigènes

Diorama réalisé par Alain BARNIAUD (www.leschevaliersdelabaiedesanges.fr)

 

Rencontre avec la 1ère division indienne à Doullens en 1918

Diorama réalisé par Félix AYALA  (club le bivouac) 

 

Fantassins

1ère rangée : Tenue bleu horizon, casque Adrien, bandes molletières, musette et pipe . Scène située après 1916

2ème rangée : Chasseur alpin

 

Side car

Diorama réalisé par Jean-François MULLER

 

Dragon

Le terme dragon désigne des militaires se déplaçant à cheval mais combattant à pied. Ce ne sont pas moins de dix régiments de dragons qui seront alignés au sein du Corps de cavalerie Sordet en . En 1918, les régiments de dragons sont au nombre de 32.

Une figurine

Figurine (café Mokarex) peinte par Alain BECK

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Spahi Algérien

En 1914, il existe quatre régiments de spahis algériens en Algérie française encasernés à Médéa, Sidi-bel-Abbès, Batna et Sfax (en Tunisie). Un 5e régiment de spahis algériens est créé lors de la mobilisation générale d’août 1914 ; et, un mois plus tard, en septembre, est constituée une brigade de marche à l’aide d’escadrons provenant de toutes les unités.  Les spahis algériens combattent dès le début des hostilités.

Une figurine

Figurine (café Mokarex) peinte par Alain BECK

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Hussard

La cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale a une participation relativement secondaire aux événements. Les combattants à cheval se révélant très vulnérables face à la puissance de feu de l’infanterie et de l’artillerie, les différentes unités de cette arme accomplissent essentiellement des missions d’auxiliaires pendant la « Grande Guerre » (de 1914 à 1919), même si le début du conflit correspond à son apogée en termes d’effectifs montés.

Une figurine

Figurine (café Mokarex) peinte par Alain BECK

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Taxi parisien embarquant des troupes

Diorama réalisé par Philippe FOULON

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Extrait du film « Joyeux Noël »

 

Le temps passant, la neige s’installe. Noël arrive avec son cortège de cadeaux venant des familles et des états-majors. Mais la surprise ne vient pas des nombreux et généreux colis arrivant dans les tranchées françaises, allemandes ou écossaises. C’est l’impensable qui se produit : pour quelques instants, on va poser le fusil pour aller, une bougie à la main, voir celui d’en face, pourtant décrit depuis des lustres, à l’école aussi bien qu’à la caserne, comme un monstre sanguinaire, et, la musique coutumière des chants de Noël aidant, découvrir en lui un humain, lui serrer la main, échanger avec lui cigarettes et chocolat, et lui souhaiter un « Joyeux Noël », « Frohe Weihnachten », « Merry Christmas ».

 

Diorama réalisé par Jean-Marc ALONSO

 

 

Diorama réalisé par Philippe FOULON

 

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Champ de bataille en 1918

Diorama réalisé par Philippe FOULON

 

Hôpital de campagne dans une église

Vue générale : L’église bombardée, le cimetière avec les tombes des gens de ma famille tombés au combat, la livraison du foin pour changer les paillasses, le transport des cadavres, la distribution du courier, les tirailleurs marocains, le chien de recherche pour trouver les bléssés dans le « no man’s land », ma femme faisant son potager, les latrines , le coin repos où on roule sa cigarette, les civières, les cables téléphoniques, des Anglais amenant des blessés, 2 prisonniers allemands portant une civière, la fosse commune, le philosophe en haut du clocher …

Diorama réalisé par Philippe FOULON

 

Au repos , à l’arrière, été 1917

Partage entre « ceux des chars » avec leur Saint-Chamond , quelques soldats et une antenne médicale.

Diorama au 1/72 réalisé par thierry MAGUET

 

L’armée Anglaise

 

SOMME (de juillet à Novembre 1916)

Ce fut pour les Britanniques et leurs alliés du Commonwealth (Canadiens, Australiens et Néo-zélandais, Sud Africains sans oublier les troupes indiennes) l’équivalent de la bataille de Verdun pour les Français. Il s’agissait au départ d’une offensive destinée à rompre le front allemand et à retrouver une guerre de mouvement après l’enlisement qui avait fait suite à la course à la mer et à l’échec des offensives de l’hiver 1915. Elle devait être menée par l’armée française avec le soutien des troupes britanniques. Malheureusement les Allemands court-circuitèrent ces dispositions en prenant l’initiative par leur assaut sur Verdun qui débute le 21 février 1916. Il fallut alors avant tout soulager la pression sur l’armée française engagée à fond dans la défense de cette ville en forçant les Allemands à prélever des effectifs sur leurs troupes à Verdun pour les transférer sur la Somme.  Du coup c’est l’armée britannique qui dût jouer le rôle principal dans l’offensive, avec le soutien de deux armées françaises (les 6e et 10e armées sous le commandement de Foch) sur son aile droite. Les effectifs engagés furent approximativement de 420.000 hommes pour les Britanniques, 200.000 pour les Français opposés à 450.000 Allemands. Avantage numérique donc aux Alliés, avantage qui se retrouvait au niveau de l’artillerie et de l’aviation, mais avantage largement contrebalancé par la solidité des positions allemandes qui étaient organisées en profondeur aux deux sens du terme, avec une 3e ligne de front aussi puissante que la première. L’offensive fut précédée d’une préparation d’artillerie formidable qui devait complètement anéantir les premières lignes ennemies.

Du côté britannique 60.000 hommes de la première vague sortirent le 1e juillet de leurs tranchées avec la consigne d’avancer vers les Allemands en marchant, en ligne, pour ne pas désorganiser les vagues d’assaut. Et le mieux c’est qu’ils le firent !  Pendant le bombardements les Allemands se sont retirés des premières lignes ou enterrés dans des abris profonds (jusqu’à 9 m), invulnérables, pour réoccuper leurs positions de tir (ou ce qu’il en reste) juste avant l’assaut.  Résultat des courses, si j’ose dire, des dizaines de milliers de soldats sont fauchés en quelques minutes par le feu des mitrailleuses : 30.000 tués et blessés !  A la fin de la journée, après plusieurs tentatives, 54.300 hommes sont tués (19.240)ou blessés sur les 320.00 engagés. Les soldats qui atteignent les tranchées allemandes ne peuvent s’y maintenir. Certaines unités sont anéanties à 90%.

La bataille se poursuivra avec acharnement par du « grignotage » jusqu’en novembre 1916. Les gains territoriaux sont insignifiants, la percée n’a pas eu lieu. Néanmoins 35 divisions allemandes ont dû être retirées de Verdun. Plus à l’Est les troupes françaises ont progressé d’une dizaine de km sur un front de 20 km, pour des pertes bien inférieures. Là encore, faute d’effectifs, ce succès ne put être exploité.

Cet échec sanglant n’est certainement pas dû au manque de courage ou de détermination des soldats. L’offensive de la Somme arrive en fait au plus mauvais moment pour l’armée britannique.
L’ armée de professionnels qui s’est brillamment illustrée en 1914 a perdu bon nombre de ses hommes et de ses officiers. La relève a été assurée par un appel au volontariat qui a amené plus de un million de soldats au front. C’est ce qu’on a appelé  » l’armée Kitchener », du nom de son instigateur.  A l’été 1916 ces troupes manquaient beaucoup d’expérience et de plus l’état-major n’était absolument pas formé à commander des effectifs aussi importants. Les survivants de la bataille vont acquérir du métier et serviront à l’encadrement des recrues issues non plus du volontariat mais de la conscription qui s’impose en Grande Bretagne à partir de janvier 1916. L’armée britannique reviendra progressivement pleinement opérationnelle.

 

Diorama réalisé par Marc GERSON

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GORDON HIGHLANDERS

Figurine réalisée par Michel KERMEN

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Prise d’Aqaba (inspiré du film Lawrence d’Arabie)

Diorama réalisé par Philippe FOULON

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L’armée Belge

 

Belges bloquant une rue en 1914

Diorama réalisé par Philippe FOULON

 

 

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