contexte historique

 

CÔTÉ ALLIÉ 

Lancia-Ansaldo »1ZM »

Après une première période d’utilisation en conditions réelles sur le front, l’Italie étant entrée en guerre en 1915, le véhicule apparut trop déséquilibré du fait de sa hauteur. Il est alors décidé de ne conserver qu’une seule tourelle et de placer la 3e mitrailleuse à la proue du véhicule. C’est ainsi que la seconde série de l’automitrailleuse Lancia pris le nom de 1ZM.

Une maquette

Elles ont été engagées à plusieurs reprises sur des théâtres d’opérations :

  • dès que les premières automitrailleuses furent affectées aux bataillons de l’armée italienne engagés dans le conflit, elles furent mises à rude épreuve et démontrèrent leur efficacité.
  • en , après la défaite de Caporetto, 4 véhicules ont été récupérés par les troupes austro-hongroises qui les intégrèrent immédiatement,
  • en , grâce à leur puissance de feu, l’armée italienne mis en déroute les troupes autrichiennes qui tentaient d’envahir l’Italie par le Brenner. Il en sera de même lors de la bataille de Vittorio Veneto où seulement 3 automitrailleuses permirent de faire prisonniers 200 soldats autrichiens et un convoi de fournitures militaires. Lors de la bataille de Trieste, les mêmes automitrailleuses prirent d’assaut 2 convois militaires transportant 60 pièces d’artillerie lourde et firent prisonniers les 60 soldats du convoi.

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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Fiat-Terni « Tripoli »

Cette automitrailleuse peut être considérée comme étant un modèle test après la Lancia 1Z, mise en service deux ans plus tôt et qui faisait l’objet de remarques concernant son poids important et son centre de gravité trop haut en raison de ses deux tourelles superposées. Fiat voulut donc tester un modèle qui sera repris plus tard avec la Fiat 611 en 1930.

Une maquette

Après la fin de la Première Guerre mondiale, le projet ayant été retenu par le Regio Esercito, le véhicule fut affecté aux colonies italiennes de Libye où l’armée italienne menait combat pour de nouvelles conquêtes. 12 automitrailleuses Fiat Terni vinrent renforcer la force de frappe des 3ème et 4ème bataillons des chasseurs d’Afrique qui disposaient déjà de 12 automitrailleuses Lancia 1ZM et 8 camions blindés Fiat 15Ter.

Maquette réalisée par Eric GALLAUD

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 « Lanchester »

En Angleterre, le Royal Naval Air Service (RNAS), encouragé par les expérience de Charles Samson à bord de véhicules blindés improvisés, recherchait des véhicules blindés plus standardisés pour protéger les aérodromes et sauver les pilotes abattus derrière les lignes, Pragmatiques, les spécialistes de l’armement naval britanniques produisirent une coque et une tourelle. De leur côté, les ingénieurs de la Lanchester Motor Company s’inspirèrent du châssis d’une voiture de tourisme, renforcé et modifié entre autre par un jumelage des roues arrières et présentèrent le premier prototype en décembre 1914. 
Le RNAS passa commande de 36 véhicules pour sa royal Naval Armoured Car Division et la production fut rapide car, les trois escadrons prévus (5e, 6e, 15e) furent dotés en juin 1915. Malheureusement, la guerre des tranchées les rendant inutiles, en septembre 1915, la Royal Navy rétrocéda les Lanchesters à la British Army. Celle ci, pour des raisons de standardisation, choisit de ne conserver que les Rolls-Royces et les 32 Lanchesters retournèrent en Angleterre.

En septembre 1915, la mission russe en Angleterre pour l’achat de matériels fut intéressée par les Lanchesters inutilisées et dans une vente aux enchères inhabituelle se retrouva propriétaire de 20 exemplaires. L’armée Russe, souhaitant une puissance de feu supérieure, demanda l’adaptation d’un canon Hotchkiss de 37 mm en plus de la mitrailleuse.
Les lanchesters furent livrés à 12 pelotons d’auto-mitrailleuses (25e, 29e, du 37e au 47e) où elles étaient censées remplacer les Garford -Putilov (dans l’escadron autocanons) en bout de course, elles prouvèrent leur efficacité malgré quelques faiblesses (protection de radiateur mal fixée, projectile explosif de 37 mm trop faible, faible garde au sol).

 

Une maquette

Maquette réalisée par Bertrand GAUTIER

 

Maquette réalisée par Gilles THOMAS 

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Ford T  « RNAS »

Compte tenu de la faiblesse des « Lanchesters », l’escadron « Locker-Lampson » demanda un véhicule plus léger  sut une base de la fameuse Ford T . Six exemplaires furent utiliser en Russie.

 

Une maquette

Maquette réalisée par Bertrand GAUTIER

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Ford T  « M.M.G.S et Tfc »

MMGS: L’une des toutes premières automitailleuses de reconnaissance de l’histoire militaire en service dans l’armée britanique à partir de 1916.

TFC: Voiture blindée légère polonaise produite en 1920.

Une maquette

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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 Austin Mk3

Un diorama

L’Austin Mk. III une voiture blindée britannique mais ce véhicule est plus connu pour son utilisation par l’Armée Impériale Russe notamment lors de la Première Guerre mondiale,

Maquette MB au 1/72 réalisée par Philippe FOULON

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Rolls Royce 1914 Tropical 

Les automitrailleuses Rolls-Royce sont des véhicules blindés britanniques mis en service en 1914 et utilisés au cours de la Première Guerre mondiale, la guerre civile irlandaise et, dans l’entre-deux guerres, en Transjordanie, Israël et en Mésopotamie. Dans les premiers temps de la Seconde Guerre mondiale, on les retrouve encore au Moyen-Orient et en Afrique du nord.

Un diorama

Six escadrons RNAS Rolls-Royce de 12 véhicules furent formés. L’un d’entre eux fut envoyé en France ; puis, après la stabilisation du front occidental, transféré en Égypte. Un autre ira en Afrique pour la lutte contre les colonies allemandes. En 1915, deux autres sont dirigés sur Gallipoli. A partir du mois d’août 1915, ces escadrons sont supprimés et les matériels remis à l’armée de terre britannique qui les utilise en tant que « Batteries légères motorisées blindées » .

L’un d’eux se rend célèbre par le harcèlement du chemin de fer reliant Damas à Médine, l’escadron étant commandé par un certain Laurence d’Arabie.

Maquette Retrokit au 1/72, réalisée par Philippe FOULON

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Autocanon Peugeot

Un diorama

En Août 1914, quelques unités de cavalerie française sont équipés de Peugeot AM. Dans les premiers stades de la guerre de mouvement, ils ont pu montrer leur plein potentiel dans le soutien de l’infanterie dans des raids derrière les lignes ennemies, mais déjà en 1915, avec la stabilisation du front, ces véhicules ont montré leurs limites en étant reléguée aux patrouilles sur les routes principales. Quand la guerre de mouvement réapparait en 1918, seulement 23 exemplaires ont survécu, étant donné que la production avait été interrompue depuis 1915.

Diorama au 1/72 réalisé par Philippe FOULON

Diorama au 1/35 réalisé par Jean-Francois MULLER

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 Renault ED 

L’automitrailleuse Renault ED de 1915 est l’un des premiers véhicules blindés français, conçu pendant la Première Guerre mondiale. « ED » signifie « Équipée d’une mitrailleuse », et cette automitrailleuse a été produite par Renault, une des entreprises pionnières dans la conception de véhicules motorisés militaires à l’époque.

Un diorama

Elle a été utilisée principalement pour des missions de reconnaissance, de patrouille et parfois de soutien à l’infanterie. Son blindage léger et sa faible puissance de feu la rendaient plus appropriée pour des engagements contre des cibles non blindées.

Diorama au 1/35 réalisé par Jean-Francois MULLER

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White TBC 

L’automitrailleuse White TBC est un blindé français conçu à la fin de la Première Guerre mondiale. Il s’agit d’une caisse blindée Ségur & Lorfeuvre montée sur un châssis de camion White.

Une maquette

Produite très tardivement, l’automitrailleuse ne joue qu’un rôle très limité avant le  mais jusqu’en 1933 il s’agit de la principale automitrailleuse de la cavalerie française. Les automitrailleuses White servent sur de nombreux théâtres. Présentes en France, certains rejoignent l’Allemagne pendant l’occupation de la Rhénanie. Elles sont déployées au Maroc, notamment pendant la Guerre du Rif, au Levant, en particulier pendant la grande révolte syrienne où plusieurs sont perdues ou encore en Indochine. La police de la concession française de Shanghai en rachète plusieurs d’occasion dans les années 1920. Lors de la traque des bandits corses en 1931, plusieurs automitrailleuses sont envoyées sur l’île.

Maquette Retrokit au 1/72, réalisée par Philippe FOULON

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Voiture blindée Garford-Putilov

Le Garford-Putilov est un exemple frappant de l’expérimentation des véhicules blindés durant la Première Guerre mondiale, combinant un châssis de camion américain avec l’armement russe pour créer un véhicule lourdement armé et blindé. Bien que sa mobilité ait été un sérieux désavantage, son puissant canon de 76,2 mm lui a permis de jouer un rôle crucial dans certaines batailles, marquant une étape dans le développement de la guerre mécanisée en Russie.

Une maquette

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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CÔTÉ ALLEMAND

Voiture blindée RB

Le plus réussi des premiers véhicules blindés russes était la gamme de véhicules blindés Russo-Balt. La plupart d’entre eux montaient des mitrailleuses, mais quelques canons montés. La première et la plus populaire voiture produite par Russian-Balt était la Type C – l’héritière de la Fondu belge 24/30 ch. Le Russo-Balt C a été modernisé à plusieurs reprises, avec des augmentations de puissance, un cadre et des ressorts améliorés et des améliorations des radiateurs, des boîtes de vitesses et d’autres composants. En 1914, les véhicules produits étaient la série Russo-Balt Type C 24/40 ch 18, où le numéro de modèle en deux parties indique la puissance nominale du moteur et la puissance maximale du moteur. Le moteur quatre cylindres de 4,5 litres pouvait propulser les versions passagers du véhicule à 75-80 km/h.

Une maquette

Maquette réalisée par Claude BLANC

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Avec le déclenchement de la guerre, sept châssis ont été envoyés à Saint-Pétersbourg à l’usine d’Izhora, qui a servi de base à un projet de flotte de voitures blindées russes. Chaque véhicule était équipé de trois mitrailleuses Maxim de 7,62 mm disposées en triangle, ce qui leur permettait de tirer sur des cibles potentielles avec au moins deux canons à la fois. Deux canons étaient fixés sur les côtés de la coque, et le troisième canon, monté à l’arrière, pouvait être commuté d’un côté à l’autre ainsi que déployé contre des cibles aériennes à travers une ouverture dans le toit de la coque.

L’un des engagements remarquables des voitures blindées Russo-Balt a eu lieu le 3 février 1915, lorsque quatre des voitures ont avancé le long de l’autoroute Belskoe en direction du village de Tsiulkuvla et ont rencontré trois bataillons d’infanterie ennemie. Avec leur propre soutien d’infanterie à plus de 10 kilomètres derrière eux, les voitures blindées des deuxième et troisième pelotons ont néanmoins ouvert le feu sur l’ennemi, provoquant immédiatement la confusion et la panique dans leurs rangs. Ciblé par l’artillerie allemande, un tireur russe est tué et trois des véhicules blindés sont immobilisés, mais l’infanterie ennemie bat en retraite.

 

 Büssing A5P

Le Büssing A5P est un exemple de l’évolution des véhicules blindés dans la guerre moderne, mais il n’a pas eu un impact majeur en termes stratégiques. Son utilisation a été restreinte en raison des défis logistiques et techniques rencontrés par l’Allemagne à cette époque, en particulier le manque de moteurs suffisamment puissants pour les véhicules blindés lourds.

Une maquette

Maquette réalisée par Eric GALLAUD

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 ROMFELL

L’Autriche part en guerre sans véhicules blindés. Pour palier à ce manque le Hauptmann Romanic et le Oberleutnant Fellner présentent leur véhicule blindée sur la base d’un VL Mercedes. Le « Romfell »,de leur noms ROManic et FELLner, est fabriqué en deux exemplaires.

Une maquette

Maquette réalisée par claude BLANC

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