ENTRAINEMENT
STAMP SV4c
La SNCAN (Société Nationale de Construction Aéronautique du Nord) assure la production à Sartrouville de la première commande de 700 appareils. Le premier sort de juin 1945 équipé d’un moteur Gipsy. Le premier SV4-C de série avec un moteur Renault 4P sort en octobre et porte le numéro 13. La série arrive à son terme en avril 1948 avec le numéro 701. Le besoin en appareil de ce type se faisant encore ressentir, l’Etat décide de confier la construction de 150 SV4-A à L’AIA (Ateliers Industriels de l’Air) de la Maison Blanche à Alger. Le 1er exemplaire de série sort en mai 1947 et le dernier en 1950. Ces appareils numérotés de 1001 à 1150 seront réputés pour la qualité de leur fabrication.
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L’Aéronavale fit voler au moins 123 SV4-C entre 1949 et 1966 au sein des escadrilles écoles 50S et 51S des bases navales de Lanvéoc et Khouribga (Maroc)
Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI
Pour en savoir plus
- Stampe & Vertongen SV.4 – Le Cercle des Machines Volantes
- Stampe et Vertongen SV-4 — Wikipédia
- Le Stampe SV4-RS sous toutes ses coutures – YouTube
- VOLER SUR UN AVION BIPLAN NEUF EN 2024 -YouTube
MS 474 « Vanneau »
L’Aéronautique Navale, elle aussi soucieuse de se reconstruire au plus vite, passa commande pour une version sensiblement modifiée du M.472, le MS.474. Celui ci s’en différenciait par sa crosse d’appontage (le plus souvent démontée pour cause d’absence de porte-avion). Un Morane-Saulnier MS.474 fut d’ailleurs le premier aéronef de conception française à se poser sur le pont du porte-avions Arromanches en décembre 1947. Un total de quarante de ces machines servit entre 1947 et 1959 date du début de leur retrait au profit du CM.175 Zéphir, la version navalisée du CM.170 Magister.
Une maquette
Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI
Pour en savoir plus
- Morane-Saulnier MS.470 Vanneau — avionslegendaires.net
- Morane-Saulnier MS.470 Vanneau
- plan-de-montage-ms-474-vanneau.pdf
- LES 100 ANS DE MORANE SAULNIER – YouTube
NORTH AMERICAN SNJ-4
Le North American T-6 Texan est l’appareil d’entraînement standard des pilotes de chasse des nations alliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fut connu sous les noms de SNJ au sein de l’US Navy, de AT-6 dans l’USAAC et de Harvard dans les forces aériennes du Commonwealth. Il remporta un gigantesque succès commercial : il fut produit à 15 495 exemplaires, toutes versions confondues.
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L’Aéronavale française a aussi employé 56 T-6 comme avion école avancé.
Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI
Pour en savoir plus
BEECH SNB-5
Le Beechcraft SNB-5 est une version militaire du Beechcraft Model 18, utilisée principalement pour la formation des navigateurs aériens. Construit en 1943, il a été re-manufacturé en SNB-5 en 1950-51 et a servi dans la marine américaine pendant 16 ans.
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Crée en 1948 à la BAN de Port-Lyautey, l’escadrille 55S constituait Ecole de Perfectionnement sur Multimoteurs pour les pilotes de la Marine venant de la 51S et destinés à la patrouille maritime et au transport. Elle était équipée avec des Wellington (1948-1952) et des Goëland (1948-1953). Elle fut transférée en 1950 à Agadir où elle reçoit quelques Lancaster (1952-1961) et des Beechcraft SNB5 (1953-1973). Elle quitta le Maroc en 1961 et alla à Aspretto (Corse). En 1970, elle est réequipée avec des Nord-262. Elle est dissoute en 1986 et ses missions furent transférées à la 52S.
Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI
Pour en savoir plus
SHORT « Sunderland »
Le Short Sunderland S25 est un hydravion de patrouille maritime britannique, conçu par Short Brothers, qui a effectué son premier vol le 16 octobre 1937. Utilisé principalement par la Royal Air Force pendant la Seconde Guerre mondiale, il a joué un rôle clé dans la lutte contre les sous-marins allemands dans l’Atlantique.
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La 50S se transforme et passe sur hydravions Sunderland, quadrimoteurs amphibies de construction britannique dont 2 arrivent en juillet, 2 en octobre et 1 en janvier 1959. Equipés dans un premier temps de moteurs Pegasus de 900 Cv et par la suite de Pratt et Witney de 1800 Cv. Bien adaptés aux missions de navigation et à l’obtention de la mention « Pilote d’Hydravion », ils effectuent en 1959, 1680 heures de vol dont 410 pour former 10 pilotes .
MK III à la 7F en 1946 à Dakar
Maquettes réalisées par Jean-Baptiste BORGHETTI
Pour en savoir plus
VICKERS « Wellington »
En 1950 la flottille 2.F rejoint le Maroc, à Agadir puis à Port-Lyautey. Plus tard, en 1952, la 2.F est rééquipée en Lancaster. Puis la 2.F deviendra la 23.F le 20 juin 1953. Il semble bien qu’après la fin de la flottille 2.F les appareils ont été livrés à Agadir à la flottille 55.S. L’avion achève sa carrière en 1953 dans les escadrilles écoles 55.S et 56.S à Agadir.
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Wellington type Mk. X de la 56.S
Maquette réalisée par Philippe FOULON
Pour en savoir plus
- Vickers Wellington — Wikipédia
- Les Vickers Wellington de la Marine – Le blog de Avions de la Guerre d’Algérie
DE HAVILLAND 100 « Vampire »
Le « Vampire », est le second avion à réaction militaire construit par le Royaume-Uni. Mis en service juste après la Seconde Guerre mondiale, il présente la particularité d’être équipé d’un fuselage arrière bipoutre. C’est le premier avion à réaction à avoir traversé l’océan Atlantique et le premier avion à réaction capable d’opérer depuis un porte-avions. Plus de 4 500 exemplaires ont été construits, dont une partie sous licence, et utilisés par environ 25 pays différents.
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L’escadrille 57S de l’Aéronavale, dédiée à l’entrainement des pilotes embarqués, a utilisé des Vampire entre 1953 et 1961. L’escadrille 57S est transférée à Khouribga (Maroc) entre septembre 1954 et juillet 1960, date à laquelle elle rejoint la Base d’aéronautique navale de Port-Lyautey. Son parc aérien est alors de 42 avions : 14 SNJ, 18 Corsair et 10 DH100 Vampire.
Maquette réalisée par Régis BIAUX
Pour en savoir plus
- Vampire 5 (free.fr)
- de Havilland Vampire — Wikipédia (wikipedia.org)
- Vampire DH-100 – vol de contrôle à Sion – YouTube
- Deux Vampire en patrouille à Mollis 2021 – YouTube
PATROUILLE MARITIME
AVRO « Lancaster »
Le traité commun de défense de l’Union de l’Europe occidentale (UEO – WEU) permet à l’Aéronautique navale d’être dotée de 54 Lancaster, 32 en version Mk. I et 22 en version Mk. VII. Les avions proviennent du dépôt 38 MU de la RAF et sont livrés chez Avro sur le terrain de Woodford, près de Manchester, à partir de janvier 1952. Le CC Aragnol, officier de marque, assure la réception des avions qui sont ensuite convoyés à la DCAN Cuers où ils reçoivent des modifications pour leur aptitude ASM (radar APS-15, chaîne SAR, etc.). Le vol de réception du premier appareil, le WU 1, a eu lieu le 7 décembre 1951.
Des maquettes
5 appareils sont détachés dans le civil pour assurer les missions SAMAR : opérations de recherche de navires ou aéronefs disparus ou en difficulté dans le cadre d’un accord international.
Maquette réalisée par Philippe FOULON
Trois Avro Lancaster arrivent dans le ciel de la Nouvelle-Calédonie le 8 septembre 1957 pour effectuer des missions de surveillance maritime. Une relève de Lancaster a lieu en fin d’année 1962 avec les n° WU15 et WU21.
Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI
Pour en savoir plus
- www.netmarine.net/aero/unites/25f/histoire1952-58.htm
- Avro-683 Lancaster WU B I/ B VII
- Escadrille 9S
LOCKHEED PV-1 « Ventura »
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14 exemplaires issus du squadron VPB 132 constituant la flottille 6F de à pour des missions de surveillance de la Méditerranée. Ils sont reversés en 1947 à la flottille 11S jusqu’en 1953.
Maquette réalisée par Dominique LEGUEN
Pour en savoir plus
- Lockheed PV Ventura (aviationsmilitaires.net)
- Lockheed PV Harpoon / Ventura – avionslegendaires.net
- Lockheed (Vega) PV-1 Ventura [in french] (ffaa.net)
- Lockheed Ventura, Harpoon, B-37 – YouTube
LOCKHEED PV-2 « Harpoon »
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6 exemplaires de PV-2 remplacèrent les PV-1 de la 11S en 1953 et furent conservés jusqu’en 1960. C’est un PV-2 Harpoon qui amena De Gaulle à Paris fraîchement libéré, son B-17 habituel étant en panne
Maquette réalisée par Dominique LEGUEN
Pour en savoir plus
- Lockheed PV Ventura (aviationsmilitaires.net)
- Lockheed PV Harpoon / Ventura – avionslegendaires.net
- Lockheed PV-2 Harpoon Flying at Oshkosh 2015 – YouTube
LOCKHEED P2V-7 « Neptune »
Le Neptune connut un succès à l’exportation. Utilisé par huit pays dont la France qui reçut d’ailleurs le premier P2V-6 construit. Arrivé en juin 1953, les 31 P2V-6 servirent dans les flottilles 21 F, 23F et 25F jusqu’en 1967. Entre temps 33 P2V-7 vinrent compléter la dotation à partir de 1958. Versés aux 23F, 24F et 25F ainsi qu’aux escadrilles de servitudes 9S et 12S, il firent preuve d’une longévité impressionnante puisque ce fut en 1984 que le dernier exemplaire quitta la 12S basée dans le Pacifique.
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L’Aéronautique navale a utilisé des P2V6, qui ont été remplacés par des Br 1150 Atlantic et des P2V-7. Les P2V-7 ont fini leur longue carrière en 1984 en Polynésie française, au sein de l’escadrille 12S.
Ici, exemplaire de la 25F de la BAN de Lann bihoué
Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI
Pour en savoir plus
- Lockheed P-2 Neptune — Wikipédia
- netmarine.net/aero/unites/25f/histoire1958-83.htm
- 1976 Vol de groupe Neptune P2V7 à la flottille 25 F – YouTube
- UN AVION ABANDONNÉ DE LA MARINE FRANCAISE !
MARTIN P5M « Marlin »
Le Marlin n’a connu qu’un seul client à l’exportation : l’Aéronautique Navale. En effet en 1958, la Marine, qui se trouvait en pleine Guerre d’Algérie, disposait d’une base permanente d’hydravions à Dakar en Afrique Occidental Française. Cette base abritait la Flottille 27F, équipée à l’époque de vieux Dornier Do-24 allemands et Short Sunderland britanniques, deux types d’appareil datant des années 30. Le premier des dix P5M-1 arriva à Dakar en mai 1959. Les appareils furent immédiatement affectés au contrôles des voies maritimes entre l’Atlantique et la Méditerranée afin d’intercepter les éventuels navires transportant des armes pour les résistants algériens.
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En 1962, les Marlin quittèrent définitivement Dakar pour rejoindre la Base de Fréjus. Les Marlin de la BAN-Fréjus participaient aux opérations de sûreté de la flotte, couverts en cela par les chasseurs Aquilon. Les Marlin furent définitivement retirés du service en octobre 1964, date de la dissolution de leur flottille, et remplacés par les premiers Breguet Atlantic. Ils rejoignirent les États-Unis où six d’entre eux furent reversé à l’US Navy tandis que les quatre autres allaient être cannibalisés. Le Marlin fut le dernier hydravion à servir au sein de la Royale.
Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI
Pour en savoir plus
BREGUET « Atlantic »
Le Breguet Br 1150 Atlantic est un avion de patrouille maritime, conçu par Breguet Aviation et produit par la SECBAT, société européenne de construction du Breguet Atlantic. Il est produit à partir de 1963 par la société Avions Marcel Dassault-Breguet Aviation (AMD-BA) devenue en 1990 Dassault Aviation. Il a été construit à 115 exemplaires en deux générations d’appareils et mis en service par cinq pays.
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Le Breguet Br 1150 Atlantic a la particularité d’être le premier avion de patrouille maritime au monde spécialement conçu pour sa mission et non dérivé d’un avion commercial civil. Première opération de coopération européenne sur ce type d’avion (Fokker, Dornier, SABCA, Rolls-Royce, MTU, etc.), le programme bénéficie d’une certaine identité de vue des marines de guerre sur la lutte anti-sous-marine.
Maquette réalisée par Georges MATHERAT
L’Atlantique 2, ou en abrégé ATL2, seconde version du Br 1150 Atlantic, est actuellement en service dans l’aéronautique navale française. L’orthographe du nom de l’avion a été modifiée de la main du président de la République François Mitterrand (Atlantique au lieu de Atlantic). Pour la France, il s’agit d’un programme majeur, les avions de patrouille maritime sont cruciaux pour la protection des sous-marins de la Force océanique stratégique (FOST).
Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI
Pour en savoir plus
- Breguet Atlantic — Wikipédia
- Breguet Br.1150 Atlantic
- Breguet Atlantic Br1150 – long-range maritime patrol aircraft – HD
FALCON 50
Le Falcon 50, construit par Dassault Aviation à partir de 1976, est le troisième avion d’affaires, et premier tri-réacteur de la famille Falcon.Afin de répondre à la demande américaine d’un avion d’affaires à long rayon d’action, Dassault Aviation commence en 1974 l’étude du Falcon 50. L’avion devra parcourir 3 400 milles marin soit 6 300 km avec les réserves FAR 121, rendant possible la traversée de l’Atlantique Nord ou des États-Unis sans escale.
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La Marine nationale française l’utilise dans le cadre des missions de surveillance maritime dans une version modifiée (Falcon 50M Surmar : surveillance maritime) depuis des appareils existants livrés à un total de 8 unités en .
Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI
Pour en savoir plus
- Dassault Falcon 50 — Wikipédia
- [IRINI] La mission du Falcon 50 en opération IRINI
- MARINE NATIONALE | Le Falcon 50 chasse la Pollution – BRETAGNE Télé
- 4K / Falcon 50M Flottille 24F / Air to Air / Contemplation
- La flottille 24F de Lann-Bihoué – Escadrilles
SECTIONS DE LIAISON
DOUGLAS C-54 « Skymaster »
Le Douglas C-54 Skymaster est un avion de transport quadrimoteur utilisé par l’United States Army Air Forces pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre de Corée. Il a effectué son premier vol le 14 février 1942 et a été produit jusqu’en 1947, avec un total de 1 170 unités construites. Le C-54 a également servi au transport de VIP, y compris des présidents et des généraux, et était dérivé du DC-4, un avion de ligne civil.
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- Les C-54 Skymaster (nº 48 et 54) viennent en remplacement des Lancaster sur la BAN Tontouta (Nouvelle-Calédonie).
Le 1er janvier 1969, la 9.S est dissoute et devient Section de Liaison de Nouvelle-Calédonie (SLNC). La SLNC est renommée 9.S le 1er mai 1975.
Le 21 janvier 1982, le C-54A nº 48 s’écrase sur le Mont Kokoreta, les sept occupants sont tués. L’appareil effectuait une série d’exercises « touch and go », au sud de l’aéroport de Nouméa-Tontouta. Au dixième, l’appareil a viré sur la gauche puis s’est écrasé sur le Mont Kokoreta à 1.002 m d’altitude. Ainsi s’achève la carrière du C-54 dans l’Aéronautique navale.
Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI
Pour en savoir plus
- Douglas C-54A/B/E Skymaster [in french]
- Douglas C-54 Skymaster
- Douglas DC-4 — Wikipédia
- Tour around a Douglas DC-4 (C-54) Skymaster! – YouTube
DASSAULT MD312M « Flamant »
Au lendemain de la guerre Marcel Dassault souhaite étudier et construire le prototype d’un appareil capable de remporter le concours d’avion de liaison lancé par l’Etat. En effet, pour se réinsérer dans le monde de la construction aéronautique, Marcel Dassault doit affronter l’opposition des services officiels. En 1945, le ministère de l’Air est dirigé par le ministre communiste Charles Tillon qui ne veut donner du travail qu’aux sociétés nationales. Lors de ses discussions avec les services techniques du ministère, Marcel Dassault comprend que son avenir n’est pas dans l’aviation commerciale. Suivant leurs conseils, il contacte l’état-major de l’armée de l’Air qui souhaite disposer rapidement d’un avion de liaison et qui, en juin 1945, a lancé un appel d’offres. Marcel Dassault saisit l’opportunité.
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Version spéciale pour la Marine (25 exemplaires construits, no 294 à 318). Appareil basé sur la BAN Les Mureaux en 1959
Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI
Pour en savoir plus
- Dassault MD 311-312-315 Flamant — Wikipédia (wikipedia.org)
- Histoire: MD 311-312-315 Flamant (dassault-aviation.tv)
- Vol du MD312 FLAMANT | Salon du Bourget 2019 – YouTube
MS 760 « Paris »
Le Morane-Saulnier MS.760 « Paris » est un avion à réaction quadriplace destiné principalement à des missions de liaison ou de transport léger. Apparu à la fin des années 1950, il a été construit à 157 exemplaires dont une bonne partie étaient toujours en service à la fin des années 1980. Un certain nombre d’avions ont été vendus à l’exportation ou à des opérateurs civils. Il est considéré comme l’un des tout premiers very light jet. L’Armée de l’Air est rapidement intéressée et passe commande, dès 1955, de 26 exemplaires du « Paris » (en plus du prototype no 3) comme appareil de liaison. La Marine nationale en fait autant en 1956, avec 14 exemplaires. Le Centre des Essais en Vol (CEV) en commande également 9 exemplaires.
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La mission principale de la 57S est l’entraînement des pilotes de réacteurs embarqués : acquisition ou renouvellement des qualifications de vol aux instruments, pratique de l’IFR (Instrument flight rules) par des vols, en régime général sur le territoire français et à l’étranger. Un autre volet de l’activité est le transport occasionnel d’autorités et la participation à des dépannages lointains.
Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI
Pour en savoir plus
NORD 2504
Construit à un seul exemplaire au lieu de cinq prévus, le Nord 2504 est dérivé du célèbre Nord 2501 utilisé massivement par le transport aérien militaire français et plus connu du grand public sous le nom de Noratlas. L’appareil effectue son premier vol le 17 novembre 1958 avant d’être livré à l’aéronautique navale en juin 1959.
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Affecté toute sa carrière à la BAN Fréjus-Saint Raphaël (escadrille 10S), sa grande soute aménagée lui pemettait d’effectuer aussi bien de l’instruction (radaristes, navigateurs) que des expérimentations au profit du CEPA. Toute au long de sa carrière, il arbore la même livrée gris aluminium très en vogue dans les années 50 et 60 et porte le numéro 01.
C’est dans la plus grande discrétion qu’il termine sa carrière en 1987. Sauvé du chalumeau des ferrailleurs, l’unique Nord 2504 est conservé à Aix-Les-Milles.
Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI
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FALCON 20G « Guardian »
Le Mystère 20 ou Falcon 20 est un avion d’affaires biréacteur développé par Dassault Aviation à partir de 1963. Il s’agit du premier avion d’affaires de la famille Falcon construit par Dassault Aviation.
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L’escadrille 12S basé sur l’aéroport international de Tahiti FAA’A en a réceptionnée 3, les deux autres rejoignant la nouvelle Calédonie sur la base aéronavale de La tontouta près de Nouméa au sein de l’escadrille 9S. Ces 5 appareils ont eu pour rôle de remplacer les 4 derniers P-2H de l’aéronautique navale (331, 336 et 566 pour la 12S et 330 pour la 9S).
Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI
Pour en savoir plus
- Dassault Mystère 20 — Wikipédia
- Spot’aero
- The Falcon 20 ‘Guardian’ reg 65 caught landing at Tahiti Int’l-
- Escadrille 9S
FALCON 10 MER
Le Falcon 10 est un biréacteur d’affaires construit par Dassault Aviation à partir de 1969. Il s’agit du second avion d’affaires de la famille Falcon construit par Dassault Aviation. Le Falcon 10 détient, depuis le , le record international de vitesse en circuit fermé sur 2 000 km, pour des avions de 6 à 8 tonnes, à la vitesse moyenne de 917 km/h. Comparativement au Falcon 20, il est plus petit, en longueur comme en largeur, mais son autonomie est accrue et fut l’avion d’affaires le plus rapide du monde, au point d’être surnommé « Corporate Bullet » par ses pilotes.
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L’aviation navale s’y intéressa et en commanda une version spécialisée, le Falcon 10 MER (Marine Entraînement Radar). 6 appareils, spécialement traités contre la corrosion, sont achetés. Les 2 premiers appareils entrent en service au sein de la SRL (Section Réacteur de Landivisiau) au printemps 1975. 2 autres exemplaires entrent en service en 1978 au sein de la 3S, à Hyères. En 1981, la SRL devient la flottille 57S basée à Landivisiau et reçoit deux Falcon 10 supplémentaires. Elle reçoit les 2 Falcon 10 de la 3S en 1997, devenant l’unique utilisatrice de l’appareil. Cet appareil sert, la moitié du temps, à l’entraînement des pilotes de chasse, en particulier pour le maintien des qualifications pour le vol sans visibilité (aux instruments). Il sert également à la liaison et au transport des VIP, à l’évacuation sanitaire, de plastron radar lors des exercices, voire d’escorte lors de vols de convoyage en se chargeant de la navigation et des échanges radios.
Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI
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EMBRAER EMB 121
L’Embraer EMB 121 Xingu est un avion d’affaires brésilien créé par Embraer à partir des voilures et des moteurs de l’Embraer EMB 110 Bandeirante et du fuselage de l’Embraer EMB 120 Brasilia. Cet avion de huit places fit son vol inaugural le . 106 exemplaires furent construits jusqu’en . Il a maintenant plus de 40 ans et aucun crash ne s’est produit.
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10 EMB 121A Xingu I sont en service en 2019, stationnant sur la base d’aéronautique navale (BAN) de Lann-Bihoué (Flottille 28F) sur les 18 exemplaires reçus (16 Xingu I et 2 Xingu II) par l’Aéronautique navale pour des missions de liaison, de transport d’état-major, et d’entraînement avancé. En 1998, la Marine versa sept de ses avions à l’EAT-319 de l’Armée de l’air, celle-ci devenant ainsi un centre d’instruction interarmées. Les quatre autres avions restèrent à Landivisiau où ils volèrent aux côtés des Dassault Falcon 10 MER.
Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI
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