LE PORTE-AVIONS « Charles de Gaulle »

Le Charles de Gaulle (indicatif visuel R91) est un porte-avions nucléaire de la Marine nationale française, dont il est le bâtiment majeur et la pièce maîtresse. Il est le premier et unique bâtiment de combat de surface à propulsion nucléaire construit en Europe occidentale. Depuis 2001, la France est le seul pays en dehors des États-Unis à avoir terminé la construction d’un porte-avions à propulsion nucléaire. Ce porte-avions est doté de 2 catapultes à vapeur. Cette configuration, nommée CATOBAR, n’est utilisée et maîtrisée que par la France et les États-Unis. Un bâtiment utilisant ce système est en développement en Chine.

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Il s’agit d’un porte-avions de taille moyenne, plus petit que ceux de l’US Navy, mais nettement plus gros que les porte-aéronefs Cavour (Italie), espagnols et indiens. Il mesure 261,5 mètres de long, 64,36 m de large et 75 m de haut, soit l’équivalent d’un immeuble de 25 étages. Avec un déplacement de 42 500 tonnes, il peut embarquer environ 2 200 marins à son bord, avec un supplément de 800 militaires en transport de troupes.

Impressionnant !

Maquette réalisée par le navibotelliste Bernard ROSTAING

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BREGUET « Alizé »

Le Breguet Br.1050 Alizé est un avion de lutte anti-sous-marine français, embarqué à bord de porte-avions. Il a été mis en service au début des années 1960 et construit à 89 exemplaires (dont douze exportés en Inde) utilisés jusqu’en  après 330 000 heures de vol et 43 ans de service.

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Les Alizé français effectuèrent de nombreuses missions de surveillance maritime au large du Liban dans les années 1980, puis dans le golfe Persique durant l’opération Salamandre. L’Alizé fut utilisé pendant les opérations de la guerre du Kosovo avec l’OTAN au printemps 1999, à partir du porte-avions Foch.

Maquette réalisée par Henri GAUDART

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CM 175 « Zephyr » 

Le Fouga CM-175 Zéphyr est un avion d’entraînement militaire biplace en tandem ayant servi dans l’aéronavale française de 1959 à 1994. Il fut développé à partir du Fouga CM-170 Magister dont il diffère sur certains points :

Une crosse d’appontage, deux crocs de catapultage, des renforcements structuraux, des réservoirs de bout d’aile amovibles (mais non largables en vol) de 122 l  au lieu des 230 l équipant les Magister de l’Armée de l’Air, un renforcement du train d’atterrissage avec amortisseurs longue course surélevé de 15 cm avec surgonflage de l’amortisseur avant , des verrières coulissantes pour catapultage et appontage verrières ouvertes , deux réacteurs Marboré II G3 moins puissants que la version « VI » de l’Armée de l’Air.

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Les Fouga CM-175 Zéphyr furent  employés pour la formation avancée des pilotes destinés à voler sur l’avion de lutte ASM Breguet Alizé. Par la suite ils formèrent les futurs pilotes d’Étendard IV-P et de Super-Étendard. Les Zéphyr volèrent durant leur carrière à partir des trois porte-avions français : l’Arromanches, le Clemenceau et le Foch.

Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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CHANCE VOUGHT « Crusader »

Le 19 août 1952, l’US Navy réclama un avion de combat embarqué capable de Mach 1,2 à 30000 pieds et Mach 0.9 au niveau de la mer, une vitesse ascensionnelle de 127 m/s, fiable, manœuvrable, capable d’apponter à 185 km/h maximum, et armé de canons (la guerre de Corée ayant démontré que la mitrailleuse était dépassée) et de missiles. 

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Au début des années soixante, la France cherche un successeur pour l’Aquilon. La Marine se tourne de nouveau vers Chance Vought. La flottille 12F renaît en octobre 1964, la 14F six mois plus tard. Le dernier des 42 F-8E (FN) – FN pour French Navy – est livré en 1965 c’est également le dernier des 1261 Crusader à sortir des chaînes de Dallas. Les Crusader F-8E (FN) furent produits pour l’aéronavale française, avec des ailes hypersustentatrices modifiées spécialement conçues pour les porte-avions de petites dimensions.

Ex appareil de la flotille 12F. Il est actuellement visible à l’entrée de la base de Landivisiau, en guise de pot de fleur.

Maquette au 1/72 réalisée par Laurent RAUDE

 

Appareil de la flotille 12F à bord du porte-avion « Clémenceau » à Port-Saïd en Mai 1985 lors d’un exercice avec l’OTAN.

Maquette au 1/48 réalisée par Gérard MILO

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DASSAULT  » Etendard IV »

L’Étendard IV (Étendard IVM et Étendard IVP) est un avion d’attaque léger construit par Dassault et destiné à être embarqué à bord de porte-avions. Il a été construit à 90 exemplaires, en service de 1962 à 2000 dans la Marine nationale française.

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Si les Étendard IV ont évidemment participé à toutes les campagnes effectuées par leurs porte-avions de rattachement, les seules missions de combat réelles ont été les missions de reconnaissance photo menées par les Étendard IVP lors d’opérations : Au Liban, en 1983-1984, en ex-Yougoslavie à partir de 1993, au Kosovo en 1999.

 

le n°7 avec la déco de son retrait en juillet 1991 

Maquette HELLER au 1/72 réalisée par Pierre JUSTE

 

Etendart IVM

Etendart IVP

Maquettes HELLER au 1/72 réalisées par Thierry REYMOND

 

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SEPECAT  » JAGUAR M05″

La Marine commença à reprocher à cet avion, certes tout à fait performant, son coût et son inaptitude aux manouvres d’appontage en monoréacteur. En janvier 1973 le Jaguar M est annulé. L’avion est livré à l’Armée de l’Air ou il participe aux essais de ses congénères A et E, notamment en ce qui concerne les essais de vrilles. Son dernier vol est effectué au mains de Jesberger le 12 décembre 1975. La cellule est confié à l’Ecole des Mécaniciens de l’Armée de l’Air de Rochefort puis il est confié au Musée de l’Aéronautique Navale de la Base de Rochefort où il est abrité depuis. Quant à la Marine, après avoir étudié les solutions américaines A-4 Skyhawk et A-7 Corsair II, elle se prononça pour la solution française de Dassault d’un Etendard amélioré le Super-Etendard.

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Un seul prototype construit

Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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DASSAULT « Super étendard »

Le Dassault Super-Étendard est un avion d’attaque et de chasse français, construit par Dassault, destiné à être embarqué à bord de porte-avions. Successeur de l’Étendard IV, il a été produit à 85 exemplaires mis en service par la Marine nationale française et l’Argentine.

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À partir de 2001, les Super-Étendard opèrent à partir du porte-avions Charles-de-Gaulle, admis au service actif le  de cette même année. À la suite des attentats du 11 septembre 2001 et du déclenchement de l’intervention armée en Afghanistan, les Étendard de la marine nationale sont engagés dans le cadre du dispositif français (opération Héraclès lancée le ). À ce titre, ils effectuèrent de nombreuses missions au-dessus de l’Afghanistan, tant de reconnaissance que d’appui-feu (opérant dans ce cas en binôme, un premier appareil désignant la cible au laser, un second larguant une bombe guidée laser de 250 kg), en particulier lors de l’opération Anaconda engagée par les Américains le  dans l’Est du pays. La distance parcourue lors de ces missions est de l’ordre de 3 000 km, nécessitant trois ou quatre ravitaillements en vol. Les SEM de la flottille 17F seront de nouveau déployés au-dessus du théâtre afghan en .

Maquette réalisée par Henri GAUDART

 

Maquette réalisée par thierry REYMOND

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DASSAULT « Rafale M »

À la suite des exercices avec l’US Navy en 2006, la Marine se déclarait très satisfaite du Rafale et constatait que ses appareils n’avaient aucun mal à rivaliser avec les F/A-18E Super Hornet entrés en service en 1999. En 2017, après le premier déploiement du porte-avions Charles de Gaulle depuis son passage au tout Rafale, le commandant du groupe aérien et son adjoint se félicitent de « la disponibilité remarquable des 24 Rafale présents à bord. Après deux mois et demi d’opération, près de 500 sorties et 2 700 heures de vol pour les avions du GAE, le taux de disponibilité des Rafale est de 94 % et celui des Hawkeye supérieur à 90 %. Un niveau à faire pâlir d’envie n’importe quelle force aérienne. Avec le Rafale, la maintenance est un vrai atout car elle va vite. C’est un avion fiable, facile à dépanner et qui dispose maintenant d’une maintenance aboutie. Avec lui, il n’y a pas de surprise ».

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Le Rafale a été mis en service en 2002, dans la Marine nationale et en  dans l’Armée de l’air. Au , la flotte française de Rafale (149 appareils) totalise plus de 200 000 heures de vol, dont plus de 30 000 en opérations : en Afghanistan de 2007 à 2013, en Libye en 2011, au Mali depuis 2013, en Irak depuis 2014 et en Syrie depuis 2015

Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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GRUMMAN E-2 « Hawkeye »

Le Grumman E-2 Hawkeye est un avion de surveillance aérienne et de commandement aéroporté ou AWACS développé par le constructeur américain Grumman (absorbé dans Northrop Grumman depuis 1994) et initialement embarqué à bord des porte-avions de la marine américaine. Mis en service en 1964, il a depuis été exporté vers plusieurs pays.

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La flottille 4F de la Marine nationale opère trois E-2C Hawkeye livrés en 1998, 1999 et 2004, dont deux sont embarqués sur le porte-avions Charles-de-Gaulle. Le troisième avait été réceptionné au standard Hawkeye 2000, auquel ont été portés les deux autres en 2006 et 2007. Ce standard NP-2000 est caractérisé par l’incorporation d’un radar APS-145 dont la portée atteint 250 nautiques et permettant de suivre 2 000 pistes.

Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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