DEWOITINE D.27

En 1926, l’Armée de l’Air lança le programme C1 destiné à lui procurer un chasseur léger. Dewoitine proposa son D.27, un chasseur monoplan à aile parasol. Bien que reprenant la structure de ses modèles précédents, il se distinguait par une aérodynamique soignée. Il était propulsé par un Hispano-Suiza 12Mb de 500 cv, à 12 cylindres en V, et était armé de deux mitrailleuses synchronisées de 7,7 mm. Mais en janvier 1927, Dewoitine fit faillite et il s’installa en Suisse. La firme EKW s’occupa de la construction du prototype, qui prit l’air le 3 juin 1928. La Suisse procéda à l’évaluation du prototype fin 1928 en même temps que son concurrent, l’AC-1 d’Alfred Comte. Fin 1929, ils furent adoptés par la Suisse comme avion de chasse.

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Exemplaire de présentation de Marcel DORET, grand as de la voltige aérienne

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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DEWOITINE D500

Le programme de chasseur monoplace (C1) de 1930 est destiné au remplacement des avions NiD.622. Le STAé réclame un chasseur capable de voler à plus de 350 km/h, doté d’un train d’atterrissage fixe et d’un cockpit ouvert. Cette dernière demande est censée favoriser la visibilité au combat, mais paraît déjà désuète.

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Le Dewoitine D.500 est mis en service en mars 1935. Si l’avion fait sensation à son apparition en 1932, il est rapidement dépassé par l’évolution des techniques entre 1934 et 1936. Les hélices à pas variable en vol, les cockpits fermés, les trains d’atterrissage rétractables et les ailes à forte charge alaire deviennent alors la norme.

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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DEWOITINE D510

Les D.510 sont mis en service en novembre 1936 au GC II/1, suivi du GC I/1. Le GC II/1 transfère à l’Aéronautique navale 15 D.510, qui forment à Cuers le 1er décembre 1939 l’escadrille AC3. Ces unités reçoivent une production totale de quatre-dix-vingt exemplaires. Ces avions sont retirés progressivement de la première ligne à l’arrivée des Morane-Saulnier MS 406 en octobre 1939 puis des Bloch 152 en novembre 1939. Ils sont affectés dès lors à des unités de seconde ligne ou d’entraînement, sous le terme d’avions de « transition ».

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Appareil de la 3ème escadrille du GC/II8. Cette unité a échangé ses vieux Morane 225 seulement en Juillet 1938

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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LOIRE 46

Destiné à remplacer les Nieuport-Delage NiD.629 de la 6e Escadre de Chasse, les Loire 46 arrivèrent donc en escadrilles à la mi-. La prise en main ne posa pas de problèmes majeurs aux pilotes, même si le monoplan décrochait facilement et si le train d’atterrissage se révéla fragile. Le moteur posait plus de problèmes.

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Le Loire 46 ne fit qu’une courte carrière en première ligne, la 6e Escadre étant rééquipée de Morane-Saulnier MS.406 entre  et . 4 exemplaires furent alors conservés par l’École de Tir de Cazaux, les autres stockés, puis transférés en  aux centres d’instruction. En 1940 ils servaient pour l’instruction au tir des pilotes polonais.

 

Maquette réalisée par Bruno LANGANAY

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 MORANE SAULNIER MS.225

Le Morane-Saulnier MS.225 fut produit en quantités limitées, en vue de servir de machine de transition dans l’attente des premiers chasseurs monoplans à aile basse, cet appareil fut avec le Nieuport-Delage 629, le premier chasseur français en service doté d’un propulseur compressé.

Une maquette

Les MS.225 de l’armée de l’air servirent dans ces unités: la 7e escadre de chasse de Dijon et dans 2 escadrilles de la 42e escadre, basée à Reims. Ils devaient être retirés des premières lignes entre 1936 et 1937. L’appareil vola également au sein de l’escadrille 3C1 de l’Aéronavale, implantée à Marignane, cette formation passant à l’Armée de l’air, où elle devint le groupe de chasse II/8, au début de 1936.

 

Le GC 1/7 de Dijon a formé une patrouille acrobatique de 1934 à 1938 sur MS 225 . Suite à leur succès, les avions ont été transférés à la patrouille d’etampes en remplacement de leurs MS 230.

Maquettes 3D PRINTED crées et réalisées par Denis VAN BRUSSEL

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MORANE SAULNIER MS.230

Le Morane-Saulnier MS.230 est un avion biplace d’entraînement et de perfectionnement français de l’entre-deux guerres. Ce monoplan parasol fut le principal avion d’entraînement militaire français de son époque, mais aussi un appareil largement utilisé par l’aviation civile.

Des maquettes

Utilisé également pour l’instruction au tir ou les liaisons, il était encore largement répandu dans les écoles en  et équipait toujours en 1940 les Écoles Élémentaires de pilotage et les Écoles Auxiliaires de Pilotage.

Maquette HELLER au 1/72 réalisée par Jean-Emmanuel LOISELEUX

 

En 1931, le capitaine Édouard Amouroux et les adjudant-chefs Dumas et Carlier  fondent une patrouille acrobatique sur Morane-Saulnier MS.230 qui sera baptisée Patrouille d’Étampes et est l’ancêtre de la Patrouille de France. La Patrouille d’Étampes rejoint la base de Salon-de-Provence en 1937, et devient la Patrouille de l’École de l’air.

Maquette réalisée par Jean-François MULLER

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NIEUPORT DELAGE NiD 622

Dès sa création en 1933, l’armée de l’air française fit du remplacement des sesquiplans Nieuport une priorité. 60 Dewoitine D.500/501 furent commandés fin  et 190 supplémentaires à partir d’. Pourtant le  l’armée de l’air disposait encore de 375 NiD.62/622 et 48 NiD.629 sur un total de 762 monoplaces de chasse. 15 escadrilles sur 35 volaient donc encore sur ce matériel périmé, soit 1 escadrille de NiD.622 à la 1re escadre (Villacoublay), 4 à la 2e escadre (Tours), 2 à la 5e escadre (Lyon-Bron), 2 à la 7e escadre (Dijon-Longvic) et les deux escadrilles du Groupe de chasse de Tunisie (Sidi-Ahmed). Les 4 escadrilles de la 6e escadre (Chartres) étaient équipées de NiD.629, rapidement remplacés par des Loire 46. Progressivement remplacés par du matériel plus moderne, les NiD.622 furent transférés aux Cercles aériens régionaux, formés en  pour assurer l’entraînement des pilotes de réserve et remplacés par les Groupes aériens régionaux en 1936. Malgré une succession de plans de réarmement, l’armée de l’air disposait toujours de 153 NiD.622/629 au début de la Seconde Guerre mondiale : 39 équipaient des unités en Afrique du Nord, 109 les escadrilles régionales de chasse et 5 étaient dans les dépôts.

Une maquette

Maquette réalisée par Philippe FOULON

 

Les trois escadrilles de chasse de l’Aéronavale dite de « coopération maritime » furent  aussi transformées sur le nouvel appareil.
L’avion représenté porte la décoration de l’escadrille 3C2, unité qui voit le jour en mars 1932 sur NiD 62. Elle perçoit ses NiD 622 l’année suivante alors qu’elle est basée à Marignane. Située à proximité de l’Etang de Berre, l’unité est bien entendu chargée de surveiller le ciel au dessus d’une des plus importantes base aéronavale de l’époque.
En janvier 1936, les 3C1, 3C2 et 3C3 furent transférées à l’Armée de l’Air pour constituer la 8ème escadre de chasse.

Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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SPAD 51c1

Il fut développé en 1924 pour répondre à un besoin  de remplacer le Nieuport-Delage NiD.29 obsolète. Dessiné par André Herbemont, ingénieur de la société Blériot Aéronautique, le S.51 partageait sa configuration de base avec les autres avions de l’époque, un biplan avec une aile supérieure en flèche et une aile inférieure droite, jointes par des entretoises en forme de « I ». Le prototype du S.51 fut rejeté par les autorités françaises, mais les versions révisées trouvèrent des clients à l’export comme l’armée de l’air polonaise, qui en acheta 50 exemplaires, ou les armées de l’air turque et soviétique qui en acquirent chacune un exemplaire. 

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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SPAD 510

Ce fut le dernier chasseur biplan mis en service dans l’armée de l’air française. Il disposait d’un équipement pour vol de nuit et de la radio. Pour autant, il était maniable, et parut brillant aux mains d’excellents pilotes.

Une maquette

En mai 1940, il n’était plus qu’en service dans les écoles

Maquette réalisée par Philippe MARTIN

 

n°26 matricule N204 de la 1ere Escadrille du GCI/7 à Dijon-Longvic, en juin 1938

Maquette réalisée par Jean-Marc POINCIN

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