CHEVROLET AMD 1937

Cette AMD, conçue sur un châssis de camion Chevrolet américain 6×4, est très inspirée des BA-6 russes. Environ 70 exemplaires furent construits par l’ usine Hispano-Suiza de Barcelone, certains armés de la tourelle du T26 russe et d’autres d’une tourelle de fabrication espagnole et armés d’un canon d’origine française le 37 SA-18, vraisemblablement récupérés sur de vieux Renault FT donc l’Espagne s’était doté dans les années 20. Un certain nombre de ces engins sera confisqué par la France aux troupes républicaines qui se réfugièrent  en France en passant les Pyrénnées pour échapper aux franquistes.

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Après les pertes immenses de mai 1940 en matériel, il est décidé de déstocker ces engins (de 14 à 20 selon les sources) du COMAM de Montlhéry et de les armer avec des mitrailleuses Reibel de 7,5mm.
Ces AMD, très médiocres selon les dires des combattants, furent affectées à des unités de cavalerie ayant pu s’échapper de Dunkerque et participèrent aux derniers combats de juin 1940.  

Maquette réalisée par Philippe FOULON

Pour en savoir plus

  • Trackstory n° 5 : Juin 1940, l’impossible sursaut de Pascal Danjou
  • GBM n° 75 : Les automitrailleuses du dernier quart d’heure de Pascal Danjou

 

SCHNEIDER AMC  P16

En mai 1940, elles doivent être remplacées par des chars de cavalerie Hotchkiss H39 mais 54 sont toujours affectées dans les 1er3e4e6e et 7e GRDI ainsi qu’au 2e régiment de chasseurs d’Afrique portés en Tunisie. Quelques unités reformées en juin 1940 après Dunkerque, comme le 8e régiment de cuirassiers, reçoivent des P16 obsolètes, rapidement perdues. Les P16 stationnées en Afrique du Nord sont transférées en mai 1941 au 3e régiment de chasseurs d’Afrique puis en juillet au 5e RCA d’Oran. Leur dernier service actif a lieu lors de la campagne de Tunisie en 1942.

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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LAFFLY AMD 50AM

Les automitrailleuses White acquises en 1918 sont mécaniquement à bout de souffle au début des années trente. La carrosserie blindée Ségur & Lorfeuvre modèle 1917 se révélant encore utilisable, il est décidé de la monter sur un nouveau châssis.
La firme Laffly est choisie pour équiper les nouveaux engins et après la conclusion de la campagne d’expérimentation menée en 1931 et 1932, une commande de 60 exemplaires est passée. Une seconde commande concerne 36 véhicules ce qui permet de modifier la moitié du parc d’automitrailleuses White. Les engins non modifiés sont maintenus jusqu’à usure complète, essentiellement dans les colonies.

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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PANHARD AMD 178

La Panhard AMD 178 de 1935 à était construite en très grand nombre, elle pouvait servir à la reconnaissance mais aussi au soutien d’infanterie. Après l’armistice elle sera utilisé par les allemands sous la désignation P204 et sa version 178B sera encore présente au début des années 50 en Indochine.

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Automitrailleuse de découverte Panhard AMD 178. 8ème cuirassiers, 2ème Division Légère Mécanique, France mai 1940.

 

Le canon de 25mm étant limité, l’armée pense dès 1938 les équiper avec le canon de 47mm mais c’est dans l’urgence des combats que Renault fournira cette tourelle dans un temps record. Le prototype prend part aux combats dans l’Yonne et détruit deux chars lourds avant d’être sabordé par son équipage. 

 

Matériel radio

Les véhicules de patrouille ne disposent pas de radio. Les véhicules des chefs de peloton disposent d’un poste ER 29 (émetteur-récepteur modèle 1929), qui sert à l’intercommunication à l’intérieur des unités subordonnées. Fonctionnant à la fois en graphie et en phonie (à l’aide d’un laryngophone), ce poste à quartz a une portée de 5 km en marche. Le véhicule a une seule antenne. Les véhicules de chef d’escadron ont un poste ER 26 ter modèle 35, qui sert aux liaisons intérieures (vers les chefs de peloton) et latérales (vers les autres unités). Ce poste radio est composé d’un émetteur E 26 ter et d’un récepteur R 61, alimentés par la batterie de démarrage du véhicule. L’ensemble a une portée de 30 km en marche et de 60 km à l’arrêt. Le véhicule se reconnait alors à ses deux antennes.

En final, pour équiper le Réseau de commandement des Divisions Légères de Cavalerie et des Divisions Légères Mécaniques, la tourelle pivotante est remplacée par une casemate fixe produite à 24 exemplaires avec un énorme radio ER 27 pesant 200 kg.

 

Maquettes réalisées par Philippe MARTIN

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AMR 33

Développé par Renault dès 1932, ce modèle a été commandé en 1933 par la cavalerie française. Un total de 123 aurait été construit jusqu’en 1935. L’AMR 33 était légèrement armée et blindée. Elle était très rapide pour l’époque, mais s’est avérée mécaniquement peu fiable, en particulier à cause de ses éléments de suspension qui étaient trop faibles. Elle a donc été remplacée par un type amélioré, l’AMR 35.

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En 1940, Elle est dédiée aux  divisions légère de cavalerie fournissant un appui de feu aux divisions motorisées, à l’infanterie et à la cavalerie à pied. Dans la bataille , les AMR 33 ont été rapidement détruites.

Maquette Terra Model au 1/35 réalisée par Damien GRIS

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AMR 35

L’AMR 35 est une version dérivée de l’automitrailleuse Renault VM (ou AMR 33). Elle est plus grosse et possède un moteur à l’avant .

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Le 5ème RDP perd toutes ses AMR entre le 14 et le . Les 4ème et 1er  RDP perdent leurs AMR dans la bataille de Belgique puis le repli jusqu’à Dunkerque. En , le 1er RDP reconstitué (2e  DLM) et le 4ème régiment d’automitrailleuses (7e DLM) perçoivent les dernières AMR 35 ZT 1 qui étaient disponibles en réserve, ainsi que les ZT 4 dotées d’une tourelle. Des AMR ZT 4 sans tourelles seront mises en service avec un fusil-mitrailleur pendant le mois de juin.

Maquette Blitz Model au 1/35 réalisée par Damien GRIS

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AMR 35 ZT3

L’AMR.35 ZT3 est une version améliorée du char léger AMR.33, dotée d’un canon anti-char de 25 mm et d’une meilleure mobilité grâce à un moteur plus puissant et une suspension améliorée, mais seulement dix unités ont été produites avant la capitulation de la France en 1940.

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Maquette en résine 3D SS-MODEL au 1/72 réalisée par Philippe MARTIN

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AMC 35

 Après la percée allemande à Sedan, il a été décidé d’envoyer au front toute la réserve de matériel de char. Plusieurs unités ont été formées à la hâte. Douze premiers AMC 35 ont été employés pour équiper le 11e Groupement de Cavalerie; alors cinq Corps-francs motorisés ont été formés, chacun a été équipé de sept chars, mais seulement cinq AMC 35 pourraient d’abord être préparés pour eux ; sept autres ont été livrés plus tard. Les équipages ont rapporté que le matériel était peu fiable, et qu’ils ont extrêmement souffert de leur courte portée en terrain accidenté. Le CFM a livré une bataille retardatrice entre les rivières de la Seine et de la Loire.

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Maquette ALBY au 1/35 réalisée par Damien GRIS

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CITROËN Traction Avant 11CV

Adoptée par l’armée française et réquisitionnée par l’armée allemande dès 1940, la Traction est allée pendant la Seconde Guerre mondiale des sables de Libye aux glaces de Stalingrad. Elle est devenue le véhicule emblématique des hommes de la Résistance et des maquis, reconnaissable à ses grandes lettres peintes FFI sur les portières pendant la Libération. Après-guerre, elle est aussi la voiture de Pierrot le fou et du gang des Tractions Avant.

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Maquette réalisée par Philippe MARTIN

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SIMCA 5

Les origines de Simca remontent à un français né en Italie du nom de Henry Théodore Pigozzi, qui fonda en 1926 une société pour importer puis assembler des voitures Fiat vendues en France. Avec le soutien financier de Fiat, Pigozzi acheta une usine à Nanterre en 1934. La firme connut un grand succès avec la Simca Cinq, version française de la très populaire Fiat 500 « Toppolino ». L’emploi initialement prévu par l’ armée pour justifier l’achat de la moitié du stock de ces minuscules voitures est alors « la liaison dans les services de l’administration centrale et des services en remplacement d’un certain nombre de voiture 4/6 places (300ex.) , service de santé, voiture de vaguemestre dans les unités (200 ex.) », ces dernières en fourgonnette. 1640 ont été commandés jusqu’au 31/12/1940  et 1000  serront livrés environ.

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Maquette réalisée par Benoit LANGANAY

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GNOME&RHONE AX2

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Le side car des Dragons Portés

Maquette réalisée par Jean-Francois MULLER (basé sur une aquarelle d’Albert BRENET)

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