AVIONS RÉCUPÉRÉS EN ALLEMAGNE

 

MESSERSCHMITT Me163

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Après quelques essais au sol et jugé trop dangereux, il fut sagement remisé.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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HEINKEL 162

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L’Armée de l’air en récupéra trois en Allemagne en 1945. Ils furent évalués en vol par des pilotes d’essais français entre  et . cet exemplaire a été exibé dans plusieurs foires en tant que prototype français.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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MESSERSCHMITT Me262

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Sept exemplaires sont pris en compte dont un biplace. Trois volèrent jusqu’en octobre 1948, utilisés par de nombreux pilotes d’essais pour se familiariser au vol sur un avion à réaction.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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DFS « Kranich II »

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Section de vol à voile de l’armée de l’air à Salon de Provence en 1947

Maquette réalisée par Régis BIAUX

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AVIONS ALLEMANDS FABRIQUÉS DANS LES USINES FRANÇAISES

 

DORNIER Do24

Après la libération, l’usine SCAN (ex CAMS) de Sartrouville, qui avait produit durant l’occupation près d’une cinquantaine de Dornier Do.24.T1 au bénéfice des Allemands, fut remise sur « rail » et repris la construction des hydravions Dornier 24, ce fut trente-neuf autres qui furent produit pour l’Aéronautique navale Française. Ils furent utilisés dès leurs mises en service au sein de l’escadrille 9.FTr (qui devient 30.S en 1946), puis à la flottille d’exploration 9.F, à l’escadrille 20.S du SAMAR et enfin à l’escadrille 53.S école de pilotage d’Hydravion. Ils ont été retirés du service en 1953, leur sort final n’est pas connu. Les fuselages étaient construits à Sartrouville, les ailes à Creil, et les plans fixes et les dérives à Caudebec en Cau.

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Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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FW190 (NC900)

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Lorsque le nombre de Yak-3 fut trop faible pour constituer une unité de combat, le « Normandie-Niémen » utilisa des SNCAC NC.900, dénomination française du Focke-Wulf Fw 190 dont une usine avait été installée en France par les Allemands. Cela posa problème à certains pilotes qui avaient vu leurs frères d’armes abattus par des Fw 190 de la Jagdgeschwader 51.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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JUNKERS 188

Le Ju.188 était un développement du Ju.88, prévu pour assurer l’intérim jusqu’à l’entrée en service (qui n’arrivera jamais) de bombardiers plus avancés. Il disposait d’un nez redessinné, d’ailes plus longues, d’une dérive et de stabilisateurs agrandis. En fonction de la version, il était motorisé par un moteur en étoile BMW 801 ou un moteur en ligne Jumo 213. Les versions S et T, dotées de cabines pressurisées mais dépourvues d’armement défensif, ont servit de base au Ju.388. 1 036 exemplaires furent construits, avec une majorité de modèles D et F de reconnaissance.

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Après la guerre, l’armée de l’air française utilisa 5 Junkers 188  réparés par la SNCASE et utilisés par la 10S basée au Luc. Ils sont dotés du même moteur que les avions amphibies Nord Aviation N.1402 « Noroit » pour des tests de moteurs à pistons BMW de 1700cv, de moteurs à réaction et d’armes guidées.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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AVIONS FOURNIS PAR LES BRITANNIQUES

Après la fin de la guerre, l’Angleterre autorise, en juin 1946, la livraison de matériel militaire à l’Armée Française. 

 

AIRSPEED « Horsa »

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Quatre exemplaires sont livrés en 1946 et rejoignent le CEAM (BA 118) de Mont de Marsan.. Ils seront essayés en 1948, remorqués par un Halifax du CEV de Bretigny. Un mystère plane sur leur devenir.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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AVRO « York »

Un premier Avro « York », en version VIP, fut offert à la France en juillet/août 1945 directement par Winston Churchill au général de Gaulle. C’était le MW169 (plus tard F-RAFB). Il était équipé pour le transport VIP. Cet appareil devait être utilisé pour ses déplacements de longue distance. Rapidement il fut affecté au GLAM (Groupe de liaisons aériennes ministérielles) une unité dépendant de l’Armée de l’Air, puis versé à l’Aéronautique Navale.

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L’Aéronautique navale française utilisa cinq Avro York entre le 16 avril 1954 et 31 mars 1962. Au total, les cinq Avro « York » de l’Aéronautique navale auront accumulé 5.694 heures de vol. Ces cinq appareils effectueront (dans la Marine et essentiellement vers l’AFN) 5.694 heures de vol.

Maquette réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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DH98 NF30 « Mosquito »

L’armée de l’air française a utilisé entre 1945 et 1953 un nombre important de Mosquito (environ 180, beaucoup n’étant utilisés que pour pièces détachées) rachetés à la RAF, dans les versions FB.6, T.3, PR 16 et NF 30. Tous ont volé au sein de la 6e escadre de chasse. Un groupe de cette escadre, le GC 1/3 « Corse » a participé à la guerre d’Indochine avec cet avion du  au .

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Exemplaire du GCN1/31 « Lorraine » à Rabat de 1949 à 1953

Maquette réalisée par Dominique LEGUEN

 

PR16, avion d’ Yves Ezzano à Mont de Marsan fin 1950

Maquette réalisée par Régis BIAUX

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FAIREY « Barracuda »

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Dix exemplaires sont livrés, en 1948, à l’Escadrille de Liaison Aérienne (ELA56) « Vaucluse », basé à Persan-Beaumont pour des missions spéciales dont notamment des déposes et des récupérations d’agents des services de renseignement de l’autre coté du rideau de fer . Ils seront progressivement réformés, par manque de pièces de rechange, jusqu’en 1954.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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MILES « Martinet »

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Les principales différences, par rapport au modèle initial, étaient une partie avant allongée, un poste de pilotage pour deux membres d’équipage plus élevé, et des ailes d’une envergure supérieure. La cellule avait également été renforcée, afin de supporter les équipements supplémentaires, et résister aux efforts imposés par le remorquage. Le dispositif de remorquage, et les cibles (celles en forme de drapeau), étaient rangés dans un coffre rectangulaire de forme plate, sous le fuselage central. Un autre logement était prévu, en partie arrière du cockpit, pour les cibles en forme de chemise cylindrique et les drisses d’attache à la ligne de remorque. Une trappe ménagée dans le fond du poste arrière, permettait à l’opérateur d’accéder à l’extrémité de câble treuillé. Le treuil extérieur, alimenté par une génératrice entrainée par le vent, était placé du côté gauche, juste en dessous de la verrière du cockpit. Un treuil électrique pouvait également être employé, mais uniquement pour les cibles en forme de chemise.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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SPITFIRE IX 

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la patrouille a été crée en 1947 sur la BA 708 à Meknès

Maquette réalisée par Jean-Marc POINCIN

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AVIONS FRANÇAIS CONÇUS AVANT LA GUERRE

 

ARSENAL « VB10 »

Un moteur occupait la position standard dans le nez du VB.10 et un second moteur a été placé derrière le cockpit, comme sur le P-39 Airacobra. Ce montage permettait d’augmenter la puissance sans avoir à subir les conséquences aérodynamiques de nacelles moteurs sous les ailes. Le pilote prenait donc place dans un cockpit situé entre les deux groupes moteur, sous une verrière coulissante avec une vue dégagée à l’arrière. Le déclin débuta le 10 janvier 1948, lorsque le deuxième prototype prit feu en vol au-dessus de la banlieue sud de Paris. Le pilote Pierre Decroo évacua son appareil en flammes après l’avoir fait éviter la ville d’Antony. Il fut retrouvé grièvement blessé et souffrant de multiples fractures. Le premier VB.10 de production connut lui aussi une rupture du régulateur d’une des hélices entrainant le sur-régime de son moteur et déclenchant un incendie. Le pilote réussit à faire atterrir son appareil. Le 18 février 1948, le programme du VB-10 fut suspendu par le ministère de la Défense.

Une maquette

Maquette DUJIN au 1/72, réalisée par Philippe FOULON

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