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Sécurité civile en France

La sécurité civile est un mécanisme de secours et de protection institué par l’État. Encore appelée protection civile, c’est un dispositif qui est mis en place pour apporter une aide suffisante aux populations en cas d’accidents, d’incidents, de sinistres ou de catastrophes naturelles.

 

 

Le groupement des moyens aériens (GMA) comprend 445 personnels dont 80 pilotes d’avions et 100 pilotes d’hélicoptères. Le Bureau des moyens aériens est constitué d’un échelon central de direction et d’un échelon délocalisé de mise en œuvre et de gestion dénommé « base de Sécurité civile de Nîmes ». Cet échelon délocalisé est composé d’un groupement d’avions (GASC), d’un groupement d’hélicoptères (GHSC) et de services mutualisés (SMAS), placés sous l’autorité d’un chef de base.

 

Groupement d’avions de la sécurité de la sécurité civile (GASC)

Le groupement des moyens aérien de la Sécurité civile, situé sur le site de l’aéroport de Nîmes-Garons dispose d’une flotte de 20 bombardiers d’eau (12 Canadair CL-415, 8 Bombardier Dash 8) et de 3 avions de liaison et d’investigation Beechcraft King Air 200. En 2019, l’activité des avions de la Sécurité civile comptabilise 6 300 heures de vol et les avions bombardiers d’eau ont effectué 5 056 largages.

 

PBY 5A « CATALINA »

Le 25 juin 1963, deux Catalina se posaient sur le tarmac de Marignane. Les premiers pilotes et mécaniciens de la BASC doivent s’imposer auprès de leur direction et rassurer les sapeurs-pompiers, inquiets de l’arrivée de ces chevaliers du ciel. « Nous avions peu de moyens et il m’arrivait d’aller troquer une bouteille de Ricard contre des freins chez le casseur du coin, se souvient le mécanicien Claude Le Louarn, l’un des huit pionniers de la première heure. La première année, le système D fait merveille et Francis Arrighi , sous préfet, n’hésite pas à traverser la France pour porter son projet auprès des décideurs parisiens. « Son entêtement a fini par payer. Nous avons acheté deux avions l’année suivante, et six ans plus tard, les premiers Canadair CL-215 sont arrivés.

Deux maquettes

Très fiable et capable de parcourir de grandes distances, le Catalina a été construit à environ 4 000 exemplaires, dont une partie au Canada et en URSS. Il a été utilisé par plus de 25 pays différents, y compris comme avion de transport civil. 24 exemplaires sont encore en état de vol, employés comme bombardiers d’eau dans le cadre de la lutte contre les feux de forêt. D’autres ont été restaurés et sont maintenus en état de vol par diverses associations.

PBY 5A: version amphibie du PBY5 avec 2 moteurs de 1200CV

PBY 6A : Version du PBY5A avec une meilleure aérodynamique et hydrodynamique

Maquettes au 1/72 réalisées par Jean-Baptiste BORGHETTI

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CANADAIR CL215

Le Canadair CL-215 est un hydravion à coque amphibie bimoteur conçu au Canada. C’est le premier avion conçu spécifiquement pour le rôle de bombardier d’eau pour la lutte contre les feux de forêt, rôle pour lequel n’existaient précédemment que des avions militaires ou des avions de ligne convertis. Étant amphibie, il possède la capacité d’écoper, c’est-à-dire de frôler la surface d’un lac ou de la mer pour remplir ses réserves d’eau en quelques secondes. Cette faculté permet des rotations bien plus rapides que pour un avion classique, qui doit se poser dans un aérodrome pour se ravitailler après chaque largage.

Une maquette

La sécurité civile fait acquisition de 15 CL-215 à partir de 1969. Leur base opérationnelle se trouve à Marignane et leur indicatif est Pélican. Quatre sont perdus dans des accidents. Les autres sont utilisés jusqu’aux années 1990, avant d’être remplacés par 12 nouveaux CL-415.

Maquette HELLER au 1/72, réalisée par Philippe FOULON

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DOUGLAS DC-6B

A la fin des années 1970 la base aérienne de la Sécurité civile à Marignane souhaite renforcer sa force de frappe face aux incendies de forêts. Le Canadair CL-215, en service de puis 1969, peut perdre de son efficacité par grande chaleur et forts vents car alors une partie de l’eau larguée se vaporise. L’addition d’agent moussant qui va réduire considérablement ce phénomène ne se fera qu’à partir de 1986. L’idée est d’appuyer cette flotte d’appareils amphibies, à rotation rapide compte tenu de la proximité de la Mer Méditerranée et des plans d’eau intérieurs, par des patrouilleurs lourds. On teste le Transall dont le système de largage par l’arrière se révèle peu convaincant et le Douglas DC-6B, déjà utilisé comme bombardier d’eau aux États-Unis. C’est ce dernier qui sera finalement sélectionné.

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Pélican 62 arrive sur la tarmac de la base avions en août 1980. Sorti des chaines Douglas en 1956 pour la Western Airlines, il vole ensuite pour la Lockheed Aircraft, la Bundes Luftwaffe, le gouvernement nigérien…pour être racheté par UTA en 1978 qui le transformera en avion bombardier d’eau avec le même kit que celui de Pélican 63. Il est immatriculé F-ZBAD sous les couleurs de la Sécurité civile.

Maquette HELLER au 1/72 réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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HERCULES C130

A la fin des années 1980 se pose la question du remplacement de la flotte des bombardiers d’eau Douglas DC-6B. Les deux derniers en service sont démobilisés en juillet 1989. Les équipages de la Base avions de la Sécurité civile à Marignane (BASC) tiennent beaucoup au maintien de cette force de frappe lourde qui permet une riposte massive en un minimum de temps. C’est le Lockheed C-130 Hercules qui est retenu.

Une maquette

Ces appareils peuvent charger plus de 12 000 litres de retardant dans une soute amovible située dans le cargo. La durée de remplissage au sol est d’environ 6 minutes et s’effectue grâce à un 1/2 raccord de 100 mm. Le largage s’effectue avec un débit constant. En septembre 2000, Pélican 82 N116TG s’écrase près du village de Burzet (Ardèche) tuant le copilote français, un mécanicien américain et blessant le pilote commandant de bord et le second mécanicien, tous deux de nationalité américaine.

À la suite de cet accident les locations n’ont pas été reconduites et le projet d’achat de C-130 a été définitivement annulé.

Maquette au 1/72 réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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FOKKER 27-600 (1986-2004)

Le premier Fokker F27-600 bombardier d’eau arrive en France au sein de la Sécurité civile en 1986. Les Douglas DC-6B sont alors en fin de service et on envisage leur remplacement, le concept hélicoptère bombardier d’eau (HBE) est testé…

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Maquette au 1/72 réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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GRUMMAN « Tracker » T9 et T24

Plus petits et plus anciens que les Canadair, les Tracker S-2FT étaient à l’origine des avions militaires dédiés à la lutte anti-sous-marine. Reconvertis en bombardiers d’eau dans les années 1970, la retraite des Tracker bombardiers d’eau de la Sécurité Civile, basée à Nîmes-Garons dans le Gard, a eu lieu en avril 2020. Les sept appareils encore en service sont définitivement retirés de la flotte.

Les Tracker étaient utilisés en priorité sur des missions de surveillance et de première intervention, dites missions de guet aérien armé (GAAR). En raison de leur rapidité, ils sont souvent les premiers à intervenir pour l’attaque de feux naissants. Capables d’emporter plus de 3 tonnes d’eau, ils peuvent dans un premier temps larguer le produit retardant, qui sert à ralentir la propagation du feu et donne une couleur orangée aux largages. Les Canadair sont ensuite mobilisés lorsque l’incendie est plus étendu.

Deux maquettes

Il est convoyé jusqu’à Marignane où il arrive en juin 1985 en tant que T9 F-ZBEX.

Il retourne à Abbostsford en septembre 1998 pour sa remotorisation, mais il ne revient qu’en juillet 2000, devenu le F-ZBMA T24.

Maquettes au 1/72 réalisées par Jean-Baptiste BORGHETTI

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CANADAIR CL415

Le 9 février 1995, la sécurité civile reçoit son premier CL-415, remplaçant la version CL-215 datant de 1969. Les différences entre les deux versions se portent essentiellement sur les ailettes verticales en bout d’ailes et les dérives auxiliaires. Mais le plus important bouleversement réside dans la nouvelle motorisation par deux turbopropulseurs qui remplacent les bons vieux moteurs à pistons !

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Depuis 2017, la base aérienne de la Sécurité civile (BASC) est située à Nîmes-Garons, dans le département du Gard. Les avions peuvent néanmoins être repositionnés temporairement sur d’autres sites en fonction des événements et des besoins en termes d’intervention.

Maquette en bois réalisée par le navibotteliste Bernard ROSTAING

 

 

Maquette HELLER au 1/72 réalisée par Philippe FOULON

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DASH 8 Q400 MR

La Sécurité civile possède 3 Dash 8, mais ce chiffre devrait passer à 12 en 2023. Cet avion, initialement prévu pour faire du transport de passagers, dispose d’un réservoir de 10 000 litres d’eau ou de produit retardant. Contrairement au Canadair, il doit se poser sur un pélicandrome pour remplir son réservoir, mais compense cette contrainte par une vitesse plus élevée lui permettant de couvrir de plus grandes distances et rallier des zones d’opération en deux fois moins de temps que le CL 415.

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HELICOPTERES (GHSC)

En 2023, la flotte est composée de 37 appareils soit 33 hélicoptères EC145 et 4 hélicoptères H145 D3.

Les missions des hélicoptères sont par ordre de priorité croissant :

  • mise en condition du personnel et du matériel ;
  • police et assistance technique ;
  • lutte contre les feux de forêts – secours non urgents ;
  • secours urgent et sauvetage.

Il faut cependant préciser que le secours aux personnes est toujours prioritaire.

 

BELL 47 G et J 

En 1943, Arthur Young rejoignit Bell pour y développer et produire un hélicoptère issu de ses propres recherches, le model 30. Ce modèle encore rustique mais viable, ne fut produit qu’en deux exemplaires mais procura à Bell les compétences nécessaires. Le model 47 de Bell effectua son premier vol le , il fut le premier hélicoptère produit en grande série pour les forces armées et les utilisateurs civils, et aussi le premier à recevoir un certificat de navigabilité civil aux États-Unis.

Deux maquettes

Maquettes  réalisées par Jean-Baptiste BORGHETTI

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BELL 205A-1

Bien que fondamentalement semblable au Bell 204 , le Bell 205 possède un fuselage plus long. Il dispose également d’un espace cabine plus volumineux afin d’accueillir un plus grand nombre de passagers. La version militaire du Bell 205 conserve le nom iroquois, tandis que la version de l’utilitaire commerciale est connu sous le nom de Bell 205A-1.

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Appareil suisse loué par les sapeurs pompiers du Var en 1995. L’appareil s’est crashé le 25 juillet 1997 au Luxembourg pendant une opérations contre des feux.

Maquette  réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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SUD-AVIATION SA316 « Alouette III »

L’Alouette III est un hélicoptère léger polyvalent français dérivé de l’Alouette II. Conçu et fabriqué par Sud-Aviation, sa production a continué avec Aérospatiale. En 2011, elle est entrée dans la famille très restreinte des aéronefs ayant plus de cinquante ans de service. Au total 1 453 appareils sont sortis des usines de La Courneuve et Marignane jusqu’au , livrés à 190 utilisateurs dans 92 pays. Il faut ajouter à ce chiffre les appareils produits sous licence en Suisse par la Fabrique fédérale d’avions, à Emmen (60 appareils), en Inde (300 Chetak produits par HAL) et en Roumanie (230 IAR 316B construits par IC-Brasov).

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la Sécurité civile française (sauvetage en mer et sur terre, évacuations sanitaires, opérations anti-incendie) disposait de vingt-cinq Alouette III en 2001, remplacées progressivement à partir de 2002 par des EC-145.

Maquette  réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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SUD-AVIATION SA365C « Dauphin2 »

Le Sud-Aviation SA.365 Dauphin est un hélicoptère moyen polyvalent conçu à l’origine par la société française Sud-Aviation pour succéder à l’Alouette III. Il est ensuite développé par l’Aérospatiale, qui a acquis Sud-Aviation. La division hélicoptère de l’Aérospatiale devient en 1990 la branche française d’Airbus Helicopters, et le Dauphin fait l’objet de développements civils et militaires. Cet hélicoptère a aussi donné naissance à la famille d’appareils de combat Airbus Helicopters « Panther » puis à une nouvelle génération d’appareils civils dénommés EC155.

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Parmi les clients de cet appareil on trouve la Sécurité Civile française (6 SA.365C-1 convertis par la suite en C-2) pour le sauvetage en mer, ces appareils ayant depuis été remplacés par des EC 145.

Maquette au  réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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AEROSPATIALE AS 350 ou H125  « Ecureuil »

Alors que la Gazelle avait remplacé l’Alouette II sur le marché militaire, le bureau d’études de l’Aérospatiale chercha au début des années 1970 à lui trouver un successeur sur le marché civil, en mettant l’accent sur trois points : le coût d’exploitation, le niveau de bruit et celui des vibrations. Dès sa conception, le nouvel hélicoptère fut dessiné pour affronter la concurrence, en particulier le Bell 206. Le résultat fut un appareil très simple, mais très fiable, faisant largement appel aux matériaux composites : tête de rotor « Starflex », poutre supportant l’anti-couple bipale en fibre de verre, éléments du fuselage… Considéré comme la quatrième génération des hélicoptères développés en France, après l’Alouette II, le Puma et le Dauphin, cet appareil a aussi fait appel à des techniques de très grande production inspirées de celles de l’automobile. 

Une maquette

La Sécurité civile a reçu en 1986 ces premiers HBE (Hélicoptère Bombardiers d’eau), des Écureuil AS 350 B1, conduisant à la création du Groupement d’Hélicoptères de la Sécurité Civile (GHSC). Des Écureuil 350 B2 sont réceptionnés en 1990 pour les renforcer. Le 10 septembre 2009 près de Digne en France : un écureuil, affrété pour l’été par le SDIS de Digne, s’est écrasé après avoir vraisemblablement heurté une ligne moyenne tension alors qu’il pompait de l’eau dans la rivière Bléone, blessant le pilote.

Maquette  réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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EUROCOPTER EC145 ou H145

Les hélicoptères jaune et rouge de la Sécurité civile sont connus du grand public sous le nom de « Dragon ». Ils sont à la disposition des sapeurs-pompiers, mais aussi du SAMU, de la police ou encore la gendarmerie, essentiellement pour accomplir des missions de secours d’urgence et de sauvetage. Ils peuvent atteindre les 220km/h, ce qui leur permet d’être très rapidement mobilisés en cas de besoin. Les sapeurs-pompiers spécialistes du groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (GRIMP) et du secours en montagne ainsi que les nageurs-sauveteurs sont régulièrement amenés à embarquer à bord de ces hélicoptères. Ces derniers sont équipés d’un treuil permettant de faire descendre les secouristes auprès de la victime et de remonter celle-ci lorsqu’elle se trouve dans un endroit difficile d’accès, en montagne ou en mer. L’hélitreuillage est une manœuvre spectaculaire mais délicate, qui exige de la part des sauveteurs rigueur et sang-froid. Les EC-145 de la Sécurité civile peuvent également intervenir dans le cadre de la lutte contre les feux de forêts, en tant qu’hélicoptères de secours mais aussi de commandement, en se mettant en vol stationnaire pour surveiller les zones atteintes par les incendies.

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Maquette en bois mis en bouteille au domaine par le navibotteliste Bernard ROSTAING

 

Maquette au 1/32 réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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SA 330 PUMA

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Maquette au 1/72 réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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H215 et H225 « Super Puma »

L’Airbus Helicopters H225 Super Puma est un hélicoptère de la classe 11 tonnes fabriqué par Airbus Helicopters, anciennement Eurocopter qui a effectué son premier vol en novembre 2000. Son équivalent militaire est le Caracal. Il est le dernier né de la famille des Super Puma. Depuis le changement de dénomination sociale de l’hélicoptériste en janvier 2014, les EC225 Super Puma sont désignés H225 Super Puma.

Deux maquettes

Depuis l’année 2020, la Sécurité Civile loue les services de 2 hélicoptères lourds d’AIRTELIS, un H215 et un H225, pour la lutte contre les incendies dans le Sud de la France, pendant la période estivale, du 15 juillet au 30 septembre. L’hélicoptère H225 était basé à Corte en Corse, l’hélicoptère H215 était basé à Avignon où il a notamment participé à la lutte contre l’incendie de Martigues en août 2020.

Le 10 février 2021, le H215 participait à un exercice organisé par l’UIISC 7 (Unité d’Instruction et d’Intervention de la Sécurité Civile) à Brignoles.

 

H215 basé à Avignon

H225 basé à Corte en Corse

Maquettes au 1/72 réalisées par Jean-Baptiste BORGHETTI

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AVIONS DE LIAISON-COMMANDEMENT

 

BEECH 90 « King Air »

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Maquette au 1/72 réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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BEECH 200 « King Air »

Il assure la coordination en vol des opérations aériennes ainsi que des missions d’investigation et de surveillance des zones à risques élevés. En cas de besoin, il peut également transporter des personnels dans des zones difficiles d’accès. La Sécurité civile française compte actuellement trois* Beechcraft B200, capables d’atteindre la vitesse de 500km/h.

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Après la création de la nouvelle base de Nîmes et l’annonce de la succession des Firecat par les Dash 8 Q400MR, l’annonce de la rénovation des trois Beechcraft 200 King Air de la Sécurité Civile est passée totalement inaperçue. Entrés en service au début des années 90, les trois Beech 200, indicatif radio « Bengale », commençaient un peu à accuser leur âge.

Maquette au 1/72 réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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DASSAULT « Falcon 20 »

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Il est gardé pendant et abandonné au bout de 2 ans car trop cher à l’exploitation.

Maquette au 1/72 réalisée par Jean-Baptiste BORGHETTI

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