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L’Armée de l’Air de 1963 à nos jours

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ENTRAINEMENT

 

LOCKHEED T33 « Shooting Star »

Le T-33 devint rapidement l’avion d’entraînement avancé standard aux USA (Air Force et Navy), mais aussi dans 40 autres pays. En fait, à part le bloc communiste, les seuls pays à ne pas l’utiliser étaient les pays d’obédience Britannique, qui volaient sur Vampire T.11.

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Le T-33 était utilisé en France, après l’entraînement de base sur T-6 puis Fouga, pour apprendre aux pilotes de chasse à maîtriser un gros avion aux performances proches de celles de chasseurs de l’époque (F-84, F-86, Mystère IV…) pour lesquels il n’existait pas de version biplace. La plupart des T-33 n’étaient pas armés. les premiers T-33 arrivèrent en octobre 1951 à l’école de chasse, alors située à Meknès. 224 furent reçus. Certains venaient des USA et d’autres du Canada. Les derniers quittèrent la même école, venue entre-temps à Tours, en 1981. Ils y furent remplacés par des Alpha Jet. 85 T-33 monoplace de reconnaissance furent construits. La France en reçut 6 qui servirent à Strasbourg de 1955 à 1982.

 

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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FOUGA CM170 « Magister »

Le Fouga CM.170 Magister est un avion à réaction biplace subsonique conçu en France au début des années 1950 par le département aviation des Établissements Fouga & Cie. Reconnaissable à son empennage arrière en V (dit « papillon »), il a été fabriqué à près d’un millier d’exemplaires en France et sous licence en Allemagne de l’Ouest, en Israël et en Finlande. Il a été mis en service par une vingtaine de pays.

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Le Fouga Magister est l’avion de la Patrouille de l’École de l’Air dès sa création en 1957 à 1964, date à laquelle elle devient la Patrouille de France (à la suite de la dissolution de la précédente Patrouille de France sur Mystère IV quelques mois plus tôt). La Patrouille de France vole sur Magister jusqu’en 1980 avant d’être remplacé par l’AlphaJet.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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AMD-BA « Alpha Jet »

L’Alpha Jet a été construit jusqu’en 1991 à un peu plus de 500 exemplaires et a connu un certain succès à l’export. Les pilotes des armées de l’air française et belge font leur apprentissage du pilotage d’avion à réaction jusqu’en 2020 et 2018 respectivement sur cet engin. Depuis 1981, 12 Alphajet sont affectés comme avions de présentation de la Patrouille de France, basée sur la base de Salon-de-Provence. Ils sont 8 à être intégrés dans la démonstration en vol, et ont été modifiés pour les besoins de la patrouille (fumigène en lieu et place du pod canon, démontage du viseur, phare de nez…) et repeints aux couleurs nationales Bleu Blanc Rouge. L’alphajet devient aussi le visuel du patch scratché sur la combinaison des pilotes et des mécaniciens de la patrouille.

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Appareil de l’Escadron de Chasse 2/8 Nice de Cazaux,

Maquette réalisée par Henri GAUDART

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SOCATA TB-30 « Epsilon »

150 Epsilon sont reçus à partir de 1983. Basés sur la base aérienne 709 de Cognac, ils étaient opérés par l’École de pilotage de l’Armée de l’air (EPAA). L’appareil entra en service le  et l’entraînement des pilotes commença en septembre de la même année. Au moins 11 appareils ont été perdus dans des accidents entre 1986 et 2007. La patrouille acrobatique Cartouche Doré (1989-2016) était dotée de trois TB-30. Remplacé par l’avion suisse Pilatus PC-21 en 2019, il a été officiellement retiré du service opérationnel lors d’une cérémonie qui a eu lieu le  sur la Base aérienne 709.

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Maquettes réalisées par Dominique LEGUEN

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CIRRUS « SR20 »

Le Cirrus SR-20 est un avion léger quadriplace monomoteur produit par le constructeur américain Cirrus Design.Le développement du SR-20 commença en 1994 pour une  commercialisation à partir de 1999.
Le SR-20 représente une nouvelle génération d’avions légers proposant d’excellentes performances et intégrant de nombreuses innovations technologiques :

            • Construction entièrement en matériaux composites à l’aérodynamique particulièrement étudiée.
            • Panneau d’instruments glass cockpit composé de larges écrans couleurs en remplacement des instruments traditionnels.
            • Mini manches latéraux au lieu des traditionnels volants ou manche à balais.
            • Commande « mono manette » simplifiant la conduite du moteur par rapport aux traditionnelles manettes de puissance, d’hélice et de richesse.
            • Parachute de cellule permettant en cas d’urgence de ramener l’avion au sol en minimisant les risques de dommages pour les passagers.
            • Certification IFR permettant le vol aux instruments (en conditions non givrantes connues).
Toutes ces caractéristiques innovantes ont fait du SR-20 un succès mondial immédiat,

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Appareil du Groupe CATS/Cassidan basé à Salon de Provence . Il permet la formation des pilotes officiers de l’Ecole de l’Air de Salon de Provence, tout comme celle de ceux de l’Ecole Navale de Brest.  ils n’appartiennent pas à l’Armée de l’Air et de l’Espace ! Ils sont en fait la propriété de CATS, pour Cassidian Aviation Training Services, une branche du géant aéronautique européen Airbus.

Maquette réalisée par Régis BIAUX

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PILATUS PC-21

Le PC-21 est, comme son prédécesseur le Pilatus PC-7 et le moins connu PC-9, un avion d’entraînement destiné à la formation avancée des pilotes et à leur perfectionnement. Beaucoup moins coûteux que les avions à réaction (en 2022, une heure de vol revient à 1 500 euros pour le PC-21, contre 7 800 euros pour un Alpha Jet), il présente de nombreuses qualités aéronautiques, ainsi qu’un cockpit moderne.

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Appareil de la patrouille acrobatique X-Ray 

Maquette réalisée par Dominique LEGUEN

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CHASSE

SNCASE SE535 « Mistral »

Évolution du De Havilland DH.100 Vampire Mk 5, le tout premier jet de l’armée de l’air, le SE.535 Mistral est construit à Marignane entre 1951 et 1953. Son réacteur, fabriqué sous licence, développe davantage de poussée que le De Havilland Goblin et ses équipements sont français. A partir du n°98, l’avion est équipé d’un siège éjectable. Les 247 Mistral construits équipent l’armée de l’air entre 1952 et 1961. Ils sont notamment utilisés en Algérie pour l’attaque au sol.

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Maquette réalisée par Georges BENAÏS

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DASSAULT « Ouragan »

Le M.D 450 Ouragan, mis au point par les ingénieurs de Marcel Dassault, est le premier chasseur à réaction français construit en série. Le premier de trois prototypes effectue son vol le 28 février 1949, piloté par Constantin Rozanoff. A partir de novembre 1950, ils sont rejoints aux essais par treize appareils de pré-série effectuent leurs essais. Le premier exemplaire de série vole le 5 décembre 1951 et un total de 350 exemplaires est livré à l’Armée de l’Air, dont 185 financés par le programme d’aide militaire américain.

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Maquette réalisée par Henri GAUDART

 

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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NORTH AMERICAN F86D « Sabre Dog »

Basé sur le chasseur de jour F-86 Sabre du même constructeur, le F-86D était en fait assez différent et ne possédait que 25 % de parties communes avec les autres versions du Sabre. Il était doté d’un fuselage plus grand, d’un moteur plus gros possédant une postcombustion et d’un radôme de nez caractéristique abritant un radar d’interception, alors que les premiers F-86 n’en possédaient pas.

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L’Armée de l’air reçut 62 F-86K produits par Fiat entre 1956 et 1957, assignés aux escadrons 1/13 Artois, 2/13 Alpes, et 3/13 Auvergne.

Maquette réalisée par Georges MATHERAT

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NORTH AMERICAN F100 « Super Sabre »

Le North American F-100 Super Sabre fait partie de la première génération de chasseurs supersoniques américains connue sous le nom de Century Series Fighters, au même titre que son équivalent soviétique le Mikoyan-Gourevitch MiG-19 Farmer. Cet avion était surnommé Hun (abréviation de Hundred, « cent » en anglais, en référence à sa désignation « F-100 ») par ses pilotes qui l’appréciaient beaucoup. Construit à plus de 2 000 exemplaires, le F-100 connut une longue carrière et fut utilisé jusqu’en 1982 par la Turquie.

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La France fut le premier pays à l’exportation à recevoir des Super Sabre. Elle reçut les siens dès mai 1958, qui servirent au sein de la 3e et 11e escadre. Alors les plus puissants appareils de l’Armée de l’Air, ils furent dédiés à la frappe nucléaire. Certains furent déployés en Allemagne, puis dans les anciennes bases de l’OTAN après 1967. Un escadron fut formé à Djibouti. Ils furent retirés en 1980. 

Maquette réalisée par Henri GAUDART

 

La fin des F100 à Djibouti : A compter de fin décembre 1972, huit Super Sabre formèrent la dotation du 4/11 Jura, cinq F-100 (dont un F-100F) provenaient du 3/11, deux F-100D venaient du 2/11, et un du 1/11. 

Maquette réalisée par Rodolphe GIRE

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REPUBLIC F84G « Thunderjet »

Partant du P-47, un chasseur lourd de la Seconde Guerre mondiale, Republic étudia une version à réaction, puis dessina un nouvel avion. Celui-ci, dénommé XP-84, fit son premier vol le 18 février 1946. Il fut suivi par 4 454 F-84, dans des versions appelées de A à G (sauf F), ayant tous une aile droite et la même ligne, mais des réacteurs et des équipements différents. Les trois-quarts d’entre eux furent fournis par les États-Unis à leurs alliés, dans le cadre du programme d’assistance mutuelle pour la défense. En effet, à cette époque, la guerre de Corée battait son plein et la guerre froide sévissait ailleurs.

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En mai 1951, la France reçut les premiers de 46 F-84E et 316 F-84G des mains du Général Eisenhower. Ils équipèrent jusqu’à 15 escadrons de l’Armée de l’air, sans oublier la « Patrouille de France » en 1953. Ils servirent jusqu’en 1957, date à laquelle ils furent remplacés par des F-84F et RF-84F de même provenance. Il est à noter que les F-84 étaient révisés à Toulouse par la SNCASE.

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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REPUBLIC F84F « Thunderstreak »

Le programme du F-84F « Thunderstreak » est retardé jusqu’en 1953 : avec pour cause principale le manque de presses hydrauliques capables de fabriquer les nouvelles ailes puis, suite à des problèmes de mise au point du réacteur, commandes de vol inadaptées aux grandes vitesses et diverses défaillances des systèmes ou de la cellule de l’appareil, etc… Les problèmes ne manquent pas. Il faut attendre mi-1954 pour que tous ces défauts soient corrigés, à l’exception du réacteur qui ne donnera jamais totale satisfaction et restera le gros point noir du « Thunderstreak », entrainant plusieurs interdictions de vol temporaires et provoquant la perte de nombreux appareils.

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La France reçu des F-84-F à partir de 1955 pour remplacer ses Ouragan et F-84 E et G vieillissant 328 Republic F-84 F qui seront répartis dans plusieurs escadres de chasse et d’interception basé en France métropolitaine et en RFA. Ils équiperont 5 escadres de chasse et seront utilisés par l’Armée de l’Air jusqu’en 1965.

Maquette réalisée par Jacques GAUDART

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DASSAULT « Mystère IV »

Le Dassault MD-454 Mystère IV est un chasseur de jour français des années 1950, qui connut une longue carrière en France, où il resta en service jusqu’en 1982. De nombreux exemplaires ont été exportés en Inde et en Israël. Le premier Mystère IV A est réceptionné par la 12e escadre de Cambrai le . C’est sur cette base qu’est formée une première patrouille acrobatique dotée du nouvel avion. Le , douze de ces appareils défilent au-dessus des Champs-Élysées.

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 À partir de la fin 1955, six escadres de chasse sont équipées du Mystère IV A (2e5e7e8e10e et 12e). Il a également équipé les groupes écoles GE 312 et GE 314 ainsi que le CEAM (Centre d’Expérimentations Aériennes Militaires) et le CTB (Centre Technique de Bombardement). De 1957 à 1964, il a été la monture de la Patrouille de France. La fin des livraisons à l’Armée de l’Air intervient le , après la livraison de 242 exemplaires. Les derniers Mystère IV terminent leur carrière à la 8e escadre de chasse de la base aérienne Cazaux, où ils assurent le perfectionnement des futurs pilotes de combat. Leur retrait définitif, après presque 30 ans de service, intervient au mois de , lors de la conversion de la 8e Escadre sur Alpha Jet.

Maquette réalisée par Jacques GAUDART

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DASSAULT « Super Mystère B2 »

Le Super-Mystère B2 (ou SMB2) est l’aboutissement d’une longue lignée de chasseurs issus de la formule du Dassault Ouragan. Premier avion supersonique en palier mis en service dans l’Armée de l’Air française, il est issu d’un développement du Super Mystère B1, équipé du réacteur SNECMA Atar 101 G et il a été construit à un peu moins de 180 exemplaires. Il est aussi le premier avion supersonique à entrer en production de série en Europe de l’Ouest.

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Le SMB2 équipe trois escadres de chasse (5e10e et 12e) à partir de . En , le dernier SMB2 de l’escadron de chasse 1/12 Cambrésis accomplit son ultime vol, clôturant ainsi 19 ans de bons et loyaux services au sein de l’Armée de l’Air.

Maquette réalisée par Jacques GAUDART

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DASSAULT « Mirage III »

C’est le premier avion de combat de conception européenne capable de dépasser une vitesse de Mach 2 en vol horizontal. Le Mirage III a donné lieu à de nombreuses variantes et a rencontré un succès notable à l’export avec huit pays utilisateurs et 870 exemplaires construits (21 pays utilisateurs et 1 401 exemplaires construits si l’on prend en compte les versions désignées Mirage 5). La Suisse, l’Australie et la Belgique l’ont construit sous licence. Israël a réalisé localement des avions basés sur le Mirage 5 (Nesher et Kfir).

Alors que les premiers Mirage ont été livrés au début des années 1960, de nombreux exemplaires étaient encore en service de par le monde au début du XXIe siècle, soit 40 ans plus tard. Ils ont généralement été largement modernisés. En 2020, il est encore en service dans les Forces aériennes pakistanaises, et pour de nombreuses années encore.

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  • MIRAGE IIIB

Maquette réalisée par Henri GAUDART

  • MIRAGE IIIE

Maquette réalisée par Thierry REYMOND

 

50 ans de l’Escadre de chasse 3/3 « Ardennes »

Maquette réalisée par Jean-Marc POINCIN

  • MIRAGE IIIRD

90000h de l’Escadre de chasse 3/33

Maquette réalisée par Jean-Marc POINCIN

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DASSAULT « Mirage F1CR »

Il se distingue des autres avions de la famille des Mirage par l’utilisation d’une aile en flèche, au lieu d’une aile delta. Décliné en version de reconnaissance et version d’attaque, il a été construit à plus de 700 exemplaires, utilisés par onze pays différents. Les Mirage F1 français ont réalisé leur dernier vol à l’occasion du défilé militaire du 14 juillet 2014, néanmoins à cette date, l’avion reste encore en service dans d’autres pays.

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Maquette réalisée par Henri GAUDART

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DASSAULT « Mirage 2000 »

Bien que la formule à ailes delta fasse penser au Mirage III des années 1960 et que le Mirage 2000 soit de taille comparable, il s’agit en fait d’un avion entièrement nouveau, avec une surface alaire plus importante, naturellement instable pour améliorer sa manœuvrabilité et équipé de commandes de vol électriques. Mis en service en 1984, le Mirage 2000 est principalement utilisé par l’Armée de l’air française qui en a reçu 315 exemplaires, tandis que 286 autres ont été exportés vers huit pays différents.

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Maquette réalisée par Henri GAUDART

 

Maquette réalisée par Georges MATHERAT

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DASSAULT Rafale

Le Rafale  est un avion de combat multirôle, développé pour la Marine nationale et l’Armée de l’air françaises, livré à partir du  et entré en service en 2002 dans la Marine. Il équipe également les forces aériennes égyptiennes, qataris, indiennes, grecques et croates et a été commandé par les Émirats arabes unis, l’Indonésie et la Serbie. L’avion est à aile delta et plans canard, à commandes de vol électriques et utilise des éléments de furtivité passifs et actifs ; il est équipé d’un radar à balayage électronique RBE2 et de deux moteurs Snecma M88. Pour la supériorité aérienne, il utilise des missiles air-air et un canon. En bombardement tactique, il utilise des bombes guidées laser, des missiles de croisière, des missiles antinavires et, en bombardement stratégique, un missile nucléaire ASMP-A.

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Maquettes réalisées par Philippe FOULON

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BOMBARDEMENT

 

SNCASO SO405 « Vautour

Le SO-4050 Vautour est un avion multirôle biréacteur français conçu par la SNCASO au début des années 1950. Il a été construit à 140 exemplaires, dont 30 exportés vers Israël. Les derniers Vautour ont été retirés du service à la fin des années 1970.

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Vautour IIN  appartenant à l’ECTT 2/30 « Normandie-Niemen « , basé à Orange  puis à Reims

Maquette réalisée par Thierry REYMOND

 

Vautour IIN n°313 appartenant à l’ECTT 3/30 « Lorraine »,  basé à Tours en 1957 puis à Reims

Maquette réalisée par Régis BIAUX

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DASSAULT « Mirage IV »

Le Mirage IV est un bombardier stratégique français dont les études ont débuté au milieu des années 1950. Entré en service en 1964, il fut le premier vecteur de la « triade » de la dissuasion nucléaire française. Sa carrière a duré plus de 40 ans (retrait du service en ), dont les dix dernières années sont uniquement consacrées à des missions de reconnaissance. À partir de 1960, le Mirage IV est l’un des quelques avions au monde (avec le English Electric Lightning et le Convair B-58 Hustler) capables de voler à Mach 2 soutenu pendant plus d’une demi-heure d’affilée. L’expérience du vol bisonique acquise sert au programme Concorde.

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Maquette réalisée par Philippe FOULON

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SEPECAT Jaguar

Le SEPECAT Jaguar est un avion militaire de conception franco-britannique dont la version monoplace est destinée à l’attaque au sol et la version biplace à l’entraînement avancé. Mis en service en 1973, il a été construit à un peu plus de 600 exemplaires utilisés par six pays, dont l’Inde qui l’a construit sous licence.

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Maquette réalisée par Henri GAUDART

 

Maquette réalisée par Philippe FOULON

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TRANSPORT

 

DASSAULT MD315 « Flamant »

Le Dassault MD 311-312-315 Flamant est un avion militaire de liaison et d’entraînement développé par Dassault Aviation à la fin des années 1940. Il a été construit à 325 exemplaires, en service dans l’Armée de l’air française jusqu’en 1983, et également utilisé par quatre pays étrangers. La vitesse de croisière est de 145 nœuds (268,5 km/h), ses deux moteurs consomment 400 litres d’essence aviation par heure.

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Maquette réalisée par Jacques GAUDART

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MAX HOLSTE « Broussard »

Le Max-Holste MH-1521 Broussard, conçu par l’ingénieur Max Holste, est un avion de liaison et d’observation, extrapolé du MH-152, monoplan à aile haute haubanée entièrement métallique, qui connut un vif succès tant auprès des civils que des militaires. Cet appareil particulièrement robuste, demandant peu d’entretien, pouvant opérer à partir de terrains non aménagés, peut être classé dans la catégorie des avions ADAC. Son concurrent est, à l’époque, le de Havilland Canada DHC-2 Beaver, auquel il est assez semblable.

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Maquette réalisée par Jacques GAUDART

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NC 701 « Martinet »

Le SNCAC NC 700 « Martinet » est un avion de transport léger de fret ou de passagers, dérivé de l’avion allemand Siebel 204A. Fabriqué en France à partir de 1944 par la SNCAC, il est utilisé comme avion militaire de liaison ainsi que comme avion de ligne. Il a équipé le Groupe Aérien d’Entraînement et de Liaisons (GAEL) 2/60 de 1947 à 1948. En Indochine, de 1949 à 1951, l’Escadrille de Reconnaissance d’Outre-Mer n°80 (EROM 80) assure les missions de reconnaissance photographique avec six « Martinet ».

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Maquette réalisée par Jacques GAUDART

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NORD AVIATION 1101 « Ramier »

Le Nord 1101 était un avion dérivé d’un appareil allemand construit en France pendant l’occupation, dans le but de soulager les usines allemandes écrasées par les bombes. Les Allemands avaient transféré, au début 1942, la construction du Messerschmitt Bf 108 ”Taifun” à la SNCAN à Méaulte (ancienne usine Potez), devenue, après la nationalisation, la SNCAN (Société Nationale de Constructions Aéronautique du Nord, qui devint Nord Aviation puisqu’elle était située dans le Nord de la France).
Cet appareil devint après guerre le Nord 1000, avec ses dérivés les 1001, 1002.

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Maquette réalisée par Jacques GAUDART

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NORD 2501 « Noratlas »

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En 1965, la division d’instruction des radionavigateurs quitte la base aérienne d’Avord pour s’installer à Toulouse Francazal et prendre le nom de groupement école 316 « école de navigation ». Sa mission consiste à former des navigateurs au profit de l’Armée de l’air française et des armées de certains pays francophones. Le GE dispose à son début de MD 311, rapidement complétés par des Dakota. Un Nord 2501 s’intègre dans sa flotte en 1969. Ce Nord, spécialement équipé d’un radar et d’un sextant périscopique, remplace le Dakota. Il permet à la fois la formation des navigateurs de transport et celle des navigateurs de Mirage IV A. La sélection intervient à l’issue du stage.

Les N2501 RNR (Radio/Navigation/Radar) portent les numéros : 114 316-FQ , 171 316-FR , 193 316-FU , 194 316-FP , 196 316-FO

Maquette réalisée par Dominique LEGUEN

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TRANSALL C-160 NG

Les Transall français ont été engagés dans toutes les opérations humanitaires et tous les déploiements extérieurs réalisés par la France depuis les années 1970. Ils servent encore au Sahara-Sahel, dans les opérations de maintien de la paix Serval puis Barkhane. Le principal défaut du Transall provient de sa sous-motorisation. Bien qu’ayant des moteurs déjà très puissants (5 665 chevaux chacun), il n’en possède que deux, l’amenant à un total de 11 330 ch. 29 appareils sont amméliorés en C160NG avec l’ajonction d’une perche avant permettant le ravitaillement en vol.

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Cet appareil de l’escadron de transport 1/64 « Béarn » a opéré en Afrique et son camouflage est très fatigué. Il est pourvu de détecteurs de missiles et lanceurs de leurre . Il porte en outre 2 insignes de 2 escadrons allemands apposés lors d’une visite.

Maquette réalisée par Jean-François MULLER

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