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Les FFL en Lybie et la colonne Leclerc

1ère BFL ou 1ère DFL (Bir Hakeim, El Alamein)

Contexte historique

 

La 1re brigade française libre commandée par le général Kœnig, est une unité assez hétérogène, formée au gré des ralliements successifs, composée de 3 700 hommes, dont les deux tiers sont issus des colonies et territoires outre-mer (comme les Tamarii volontaires tahitiens du Bataillon du Pacifique), que le général Yves Gras, ancien de la 1re division française libre, décrit comme des « Français venus de tous les horizons, volontaires, étrangers, tirailleurs coloniaux, Noirs d’AEF, Pacifiens, Indochinois, Malgaches, Nord-Africains, Libanais, Pondichériens, la 1re brigade apparaît comme une étonnante synthèse de la France et de son empire ».

 

MARMON HERRINGTON Mk II

 

Appelé Armoured Car Marmon Herrington Mk II par les Britanniques, ce véhicule était simple mais robuste et efficace. Le Mk II avait quatre roues motrices. Les modèles d’origine étaient dotés d’une mitrailleuse de tourelle Vickers de 7,7 mm en tourelle et d’une mitrailleuse sur le flanc du véhicule. Cette version fut rapidement abandonné en faveur d’une tourelle ouverte. Après les premiers essais au feu, ces armes furent remplacées par un canon antichar Boys de 13,97 mm et par une mitrailleuse de tourelle de  7,7 mm. L’équipage de quatre hommes prenait place dans un vaste habitacle. Le moteur était un Ford V-8.

Une maquette

Les Spahis, qui forment à cette époque le 1er Régiment de marche de Spahis Marocains, aux ordres du Chef d’Escadron Rémy, sont motorisés. Ils ont des automitrailleuses anglaises et des autocanons. 

Maquette au 1/35 réalisée par Jérôme PETIT

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MARMON  HERRINGTON Mk IV

Le véhicule de reconnaissance MARMON HERRINGTON mark III A est produit en Afrique du Sud. Véhicule de 5,45 t, il possède une autonomie de 320 km, quatre roues motrices et une vitesse de pointe de 80 km/h sur route. Son équipage de trois hommes est protégé par 12 mm de blindage sur l’avant et 6 mm sur les côtés. L’armement répond au concept britannique de reconnaissance à cette époque et comporte un fusil antichar Boys de 13,9 mm, un fusil mitrailleur Bren coaxial et un autre en DCA. Afin d’adapter l’engin aux besoins des français, le S/Lt Moore du 1er escadron monte un canon antichar français de 25 mm sur un certain nombre de Marmon Herrington.

Une maquette

Le commandement britannique associa les troupes Françaises à la réorganisation nécessaire à la reprise de l’offensive. Les spahis reçurent des automitrailleuses d’origine sud-africaine appelées Marmon-Herrington. Leurs quatre roues étaient motrices et leur poste radio, le W.S. 19, comportait un émetteur récepteur à très courte portée permettant de se parler à l’intérieur d’un peloton et un autre pouvant communiquer. en phonie ou en graphie, à des distances de plusieurs dizaines de km, avec l’échelon supérieur.

Maquette au 1/35 réalisée par Jérôme PETIT

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CRUSADER

Le Crusader est un char d’assaut britannique. Il fut le char Cruiser le plus construit (5 300 exemplaires). Très utilisé en 1942 en Libye et en Égypte, il ne pouvait égaler le Panzer IV allemand qu’à courte distance, où son canon était aussi efficace. Bien que plus rapide que tous ses opposants, son potentiel apparut limité par son canon peu puissant, son blindage mince et ses problèmes mécaniques. Un élément particulièrement gênant était le manque de munitions à effet brisant (existantes mais jamais fournies). Les forces blindées de l’Axe mirent au point une tactique extrêmement efficace contre les Crusaders : ils les attaquaient puis se retiraient derrière une ligne de canons anti-char dissimulés. Les chars qui se lançaient à leur poursuite se trouvaient alors sous le feu de l’artillerie, qui était hors de portée de leurs canons et qu’ils n’avaient pas de munitions pour attaquer efficacement. Ils ne pouvaient que se retirer sous le feu ou essayer de la dépasser, deux options également dangereuses.

Une maquette

1ere compagnie de chars FFL , Crusader II A15 cruise Mark VI avec un canon de 2 Pdr (40mm)

Maquette 1/35 réalisée par Jérôme PETIT

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BREN CARRIER

Le Carden-Loyd Universal Carrier, souvent appelé Bren Gun Carrier ou Bren Carrier est une chenillette d’infanterie conçue en 1935 au Royaume-Uni et construite par Vickers-Armstrong (production en 1940). Elle pouvait être équipée d’un fusil-mitrailleur Bren de 7,7 mm d’où son nom « Bren carrier » : « transporteur de Bren ». Elle assura la succession des Carden-Loyd Mk.IV au sein des unités britanniques et du Commonwealth. Les États-Unis la produisirent sous licence avec la désignation de T-16. La production s’arrêta en 1945. Il fut utilisé jusque dans les années 1960.

Une maquette

En 1940, le général de Gaulle lance, à partir des studios de Radio Londres, l’appel du 18 juin. Cet appel va engendrer le ralliement de territoires d’outre-mer et notamment celui des Nouvelles-Hébrides le , des Établissements Français de l’Océanie avec Tahiti le  et de la Nouvelle-Calédonie le . Le capitaine Broche lance lui aussi un appel le , par le même moyen pour la formation du corps expéditionnaire français du Pacifique. Et dans les jours qui suivent, un millier d’hommes se présentent à la caserne pour former les rangs de ce bataillon du Pacifique. Le bataillon ainsi formé est composé de 50 cadres et de 550 hommes dont 300 Polynésiens : les Tamarii volontaires.

Durant la bataille de Bir Hakeim, en , les légionnaires français opérèrent des missions d’escarmouches face à l’armée italienne avec des Bren Carrier.

Maquette au 1/35 réalisée par Jérôme Petit.

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COLONNE LECLERC

 

Contexte historique

 

FORD FC60L

le siège du fort de Koufra. Celui-ci est entouré d’un réseau de défense serré et normalement impossible à prendre avec le peu d’hommes dont dispose le colonel Leclerc. Celui-ci va ainsi entamer une partie de poker. Son unique canon, un 75 de montagne, sur les deux dont il disposait initialement, va ainsi jouer, du point de vue des Italiens, le rôle d’une batterie complète d’artillerie. Il le déplace, modifie ses angles de tir, et l’unique canon, dirigé par le lieutenant Roger Ceccaldi, va ainsi tirer quelques dizaines de coups par jour, avec quelques coups heureux et démoralisants pour la garnison, trois obus tombant dans la salle à manger des officiers et un autre abattant le drapeau italien.

Une maquette

Ce camion est construit au Canada

Maquette au 1/72 

 

 

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